Chroniques des Rois-Géants, Lémuriens et autres

Attention ! cette section dévoile les mystères des Terres d'Exil a découvrir en jeu

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Chroniques des Rois-Géants, Lémuriens et autres

Tous les dialogues des personnages du jeu

Lors de ces longs voyages a travers les Terres d'Exil, l'érudite Hua Zhu discuta avec beaucoup d'étranges personnages, voici ces notes :

L'enfant de Jhebbal Sag

  • Discutons : « Viens... viens à moi... Tu n'as rien à craindre de moi, humaine. Je me sens juste seul en attendant mon retour dans les terres brumeuses. J'aimerais bien parler. »


  • Les terres brumeuses : « Mon aspect te répugne-t-il, humaine ? Je sais que les tiens n'apprécient guère le surnaturel... Mon frère, Impisi, m'a fait venir des terres brumeuses. Nous sommes liés par la chair et le sang, ainsi que par le fait que nous soyons tous les deux les enfants de Jhebbal Sag. Mais Impisi a exigé de moi un pouvoir que je n'étais pas en mesure de lui donner. Prenant mon silence pour de la désobéissance, il m'a chassé de son camp, fou de rage. Je désire juste retourner dans les terres brumeuses, mais Impisi me le refuse, car il pense que je n'ai pas été totalement honnête avec lui. »


  • Liés à la vie, à la mort : « Si je pouvais tuer Impisi pour repartir dans les terres brumeuses, je le ferais. Mais les incantations qu'il a utilisées pour m'appeler me lient à lui. Nous sommes comme reliés par des fils invisibles. Ses pensées sont les miennes. Si on le frappe, je porte la marque des coups. Et si on me blesse, il saigne. Si je veux pouvoir rentrer chez moi, le lien qui nous unit doit être rompu. »


  • Jhebbal Sag : « Connais-tu Jhebbal Sag, humaine ? Autrefois, tous les êtres vivants le vénéraient. Quand les hommes et les animaux parlaient le même langage, il allait au milieux d'eux en prenant l'apparence de son choix. Il s'accouplait avec les femelles de toutes les races et, de ces unions, naissaient des enfants semi-divins tels que moi... et Impisi. La plupart des hommes ont oublié cette langue commune, et les animaux aussi. Souhaites-tu apprendre à parler aux animaux, humaine ? »


  • Un monde d'énergies : « Le royaume dont je viens est perpétuellement changeant. C'est un monde d'énergies instables et de forces élémentaires. En comparaison, le tien me semble bien... paisible. Mais quelque chose me dit que ma nature me rend bien plus sensible aux courants sous-jacents qui parcourent cette terre étrange. Vois ce bosquet, par exemple. Jadis, ces arbres étaient... autre chose. Mais pas des humains, non, ni aucune autre créature que j'ai rencontrée en ce monde. Et ils continuent de hurler à ce jour. Encore et encore. »


  • Les enfants de Jhil : « As-tu vu mon frère, Impisi ? C'est plus un animal qu'un homme depuis qu'il s'est perdu dans la démence de la chasse. Quand il m'a appelé, il désirait que je lui donne le pouvoir permettant de se transformer en bête pendant quelques temps, mais j'ai refusé. Alors, il m'a banni et s'est tourné vers des puissances plus obscures. Je crains fort qu'une chauve-souris n'ait survolé les Monts des Morts pour porter sa requête aux Quatre Frères de la Nuit. En revanche, je ne sais ce que les dieux des ténèbres ont bien pu lui répondre. Mais ce qui est sûr, c'est que d'étranges créatures rôdent à la tombée du jour, ces temps-ci, et qu'il m'est arrivé d’apercevoir l'ombre des Enfants de Jhil, qui traversaient les cieux en direction des montagnes. Je redoute les puissances qu'il a libérées. »

L'Archiviste, Gardien du Savoir

  • Une Ombre : « Je ne suis qu'une ombre, un murmure de ce qui était autrefois. Avant la chute, quand mon peuple érigeait des colonnes de pierre noire à l'assaut des cieux, on me nommait l'Archiviste. »


  • Les Artefacts du Destin : « Es-tu là dans l'espoir de trouver le moyen de te libérer de ton bracelet d'esclave, humaine ? A ma connaissance, il n'existe qu'un seul moyen pour y arriver, et c'est extrêmement compliqué. Tu vas devoir rassembler les objets présents lors de la création des bracelets. Le diadème des rois-géants, le masque de la Reine-Sorcière, les Larmes des Deux Races, l’Étoile du Champion, le Cœur des Sables, le Trapézoèdre brillant et l'Anneau du Serpent de Set. J'ai bien peur que ce ne soit là une quête impossible, humaine. Le diadème des rois-géants était autrefois porté par le Prêtre-Roi. Ce dernier a péri en affrontant Tyros le Portemort sur les champs de bataille du nord. C'est tout ce que je suis en mesure de t'en dire. Le Prêtre-Roi était le plus passionné et le plus volatil d'entre nous. Il n'a pas dû se laisser vaincre sans résister jusqu'au bout. La Reine-Sorcière de Lémurie était notre plus grande ennemie dans les derniers jours de notre race. Les siens sont venus à nous en tant que réfugiés, mais alors même que nous les avons aidés, ils ont commencé à ourdir notre destruction. Elle était là lors de la création des bracelets. Elle a ajouté son pouvoir au nôtre pour les fabriquer. J'ignore ce qu'il est advenu d'elle, mais de son vivant, elle dirigeait depuis sa cité dans les marais, à l'est. »


  • Sang Mêlés : « Les Larmes des Deux Races ont été particulièrement aisées à obtenir pour le rituel. Il nous a suffit de prendre nos larmes et des les combiner. Mais que reste-t-il aujourd'hui qui puisse encore pleurer pour nos deux races ? Encore que... il semblerait que Tyros le Portemort n'ait pas totalement disparu. Il est né de nos deux races, et nos deux sangs mêlés couraient dans ses veines. Mais je te préviens, les obtenir ne sera pas simple. »


  • La Noblesse des Dragons : « L’Étoile du Champion est ensevelie sous le sable de l'arène, à l'est. Je me souviens encore du jour où Tyros a tué le grand dragon. Il s'est mis à pleurer, triste d'avoir mis un terme à l’existence d'une créature aussi noble. Puis, il a retiré l'étoile de sa poitrine et l'a épinglée sur le front du dragon. A ma connaissance, elle s'y trouve encore aujourd'hui. »


  • Le Cœur de la Tempête : « Le Cœur des Sables, également appelé Pierre-Fléau, était un artefact d'une grande puissance. Le Prêtre-Roi s'en est servi pour créer une arme dont il jurait qu'elle serait notre salut : la tempête de sable. Il l'a remis au Maître de Guerre afin que celui-ci libère son pouvoir contre nos ennemis. Je crois savoir que le cœur a été détruit lors de l'invocation de la tempête, mais peut-être le Maître de Guerre pourrait-il t'en dire davantage. »


  • Le pouvoir de l'Anneau : « L'Anneau du Serpent de Set... notre plus puissant artefact. Nous le gardions dans un tombeau, sous cette cité. Et puis, un jour, un humain est venu. Il connaît les paroles et les symboles du pouvoir, ce qui lui a permis de franchir tous les pièges et les protections que nous avions créés. Cela fait, il a pris l'Anneau du Serpent de Set et s'en est allé. Si tu te demandes pourquoi tu porte ce bracelet, cesse de te poser la question. C'est sans doute l’œuvre de cet homme, qui se faisait appeler Thoth-Amon. Concentre-toi sur la récupération des autres artefacts. L'Anneau du Serpent de Set, tu n'auras pas la moindre chance de mettre la main dessus tant que tu seras piégée ici. Mais peut-être que les autres suffiront... »


  • La clé : « Une fois que tu auras les artefacts, tu devras les placer sur le réceptacle, au nord. Une fois que les artefacts du pouvoir seront à l'intérieur, cela créera une clé maîtresse. Pour retirer ton bracelet, tu n'aura qu'à le toucher à l'aide de cette clé. Fais-le et tu seras libre, mortelle. Mais sache que, ce faisant, tu abandonneras tout ce que cette contrée a pu t'offrir. Alors, réfléchis bien et fais le bon choix. »


  • Trahison : « Comment j'ai péri ? J'ai été trahi par les tiens. C'était en un lieu appelé Cercle des Épées. Je m'y suis rendu pour rencontrer la Reine-Sorcière. Elle avait promis de venir pour faire la paix, mais c'était un mensonge. J'ai été assassiné et mon corps a été laissé là-bas, à pourrir dans le vent. Mais mon âme a toujours été liée aux archives, humaine. Alors me voilà. Et je resterai toujours ici. »

Klael Le Faiseur de Guerre

  • Bienvenu esclave : « Je sens ton odeur, humaine. La puanteur de ton espèce ne s'est en rien améliorée au fil des âges. »


  • Cendres et poussières : « Cendres et poussières, humaines. Cendres et poussière. C'est tout ce qu'il reste de ce que nous étions autrefois. L'écho d'un écho. Dans ma tête, je parcours toujours les rues de notre cité, et je sens l'odeur ferreuse du sang chaque fois que je passe devant le temple du Vieux Serpent. La puissance qui bouillonne dans mes veines alors que j'entonne le chant d'invocation... L'extase enivrante du savoir... Cendres et poussières. »


  • Mille ans de paix : « Lorsque le monde a été détruit, les tiens sont venus à nous comme réfugiés. Nous avons été généreux, leur offrant le nord sauvage. Ils ont bâti une cité au milieu des arbres et ont commencé à pratiquer une science étrange, tout en vénérant leurs dieux-démons. Mille ans durant, la paix et le commerce ont régné entre nos deux peuples. Mais les tiens ne cessent de se multiplier et d'en vouloir toujours plus. La guerre était donc inévitable, et quand elle est arrivée, elle fut terrible. »


  • L'origine du bracelet : « Je vois que tu portes le bracelet, humaine. Lorsque la guerre entre nos deux peuples a débuté, nous avons créé ces objets afin de soumettre nos prisonniers de guerre à notre volonté. Les miens vivent très vieux, mais notre taux de natalité est très faible, et à cause de la guerre, notre nombre a trop décru. De plus en plus, nous avons dû nous reposer sur nos prisonniers humains. C'est pour cette raison que nous avons créé les bracelets, afin de contrôler les faits et geste des tiens, mais aussi de leur permettre de comprendre notre langage et de les empêcher de s'échapper. »


  • Le Triumvirat : « Autrefois, je faisais partie du triumvirat qui gouvernait cette terre. L'Archiviste se préoccupait principalement de l'accroissement du savoir, et le Prêtre-Roi veillait sur nos âmes et au bon accomplissement des rituels et notre foi. Quant à moi, on me nommait le Maître de Guerre, car j'avais pour rôle d'assurer la protection des miens. Et pendant un temps, je me suis acquitté de ma tâche en tenant les cols du nord face aux humains. Avec le concours de l'Archiviste, j'ai bâti des tours de garde afin de nous prévenir de la venue des envahisseurs. Sais-tu que leurs feux brûlent toujours, humaine ? Lorsque la couleur des flammes change, cela signifie que les tiens viennent de traverser la frontière avec l'envie de tuer et de tout incendier. »


  • L'échec : « Au bout du compte, nous avons été trahis. Au cours d'une escarmouche dans le nord, les humains ont un jour utilisé une nouvelle arme créée par leur science étrange. Elle a massacré mon armée, transformant en pierre tous les soldats qu'elle touchait. Les survivants se sont repliés vers le sud, où nous avons pansé nos plaies. Durant ce moment de faiblesse , le Prêtre-Roi est venu me trouver pour me faire une proposition. Il disait avoir appris un nouveau rituel capable de contrer la science des humains, une magie puissante qui ravagerait la terre mais chasserait définitivement l'envahisseur. N'ayant plus aucune autre option, j'ai accepté. Comprends-tu ce que je suis en train de te dire, humaine ? Il y a bien longtemps, cette région était la plus fertile de notre empire. Mais quand j'ai libéré le pouvoir de la tempête de sable, je n'ai pas réussi à la contrôler. J'ai trahi mon peuple en le condamnant à une mort lente et inéluctable. »


  • Thot-Amon : « Cela fait longtemps que je vis seul dans les ténèbres, humaine. Rares sont ceux qui sont venus me voir au fil des âges. Mais j'ai tout de même reçu la visite d'un homme, voici quelques années. Je n'avais pas parlé à un autre être vivant depuis des millénaires et j'avais soif de converser avec lui. Contrairement à toi, il ne portait pas de bracelet, alors, il a appris ma langue. Ensuite, il m'a écouté lui parler de cette cité et de ce qu'elle était autrefois. Et alors que je la lui décrivais, je la voyais revivre dans ma mémoire. Mais peut-être lui en ai-je trop dit... Lorsque je lui ai parlé du plus grand artefact de notre foi, l'Anneau du Serpent de Set, il est parti à sa recherche. Et maintenant, les vôtre sont de retour dans notre cité, portant les bracelets d'esclave et perturbant les morts. Le temps m'a appris que les coïncidences ne sont que des schémas logiques que je n'ai pas encore compris. »

Yakira, Prêtresse de Derketo.

  • Yakira : « Les serpents jumeaux murmurent et une étrangère approche. Tu peux m'appeler prêtresse, ou sultane. Je suis exaltée par la chair et l'âme des miens. Je chante les hymnes du désir en l'honneur de Derketo. Je me soumets à la Déesse du Plaisir et à la Reine des morts afin que les autres se soumettent à moi. »


  • Ils viennent à moi : « Je suis la grande prêtresse des mystères de Derketo. J'accomplis les obscénités sacrées. Les prêtre hautains de Mitra et de Set n'ont que mépris pour mes rites délurés. Ils m'appellent « concubine sacrée » quand ils savent que j'entends ce qu'ils disent, et « catin de la déesse » dès que j'ai le dos tourné. Et pourtant, l'un après l'autre, il s'offrent à moi de leur plein gré. Je lèche la gelée qui s'écoule de leurs orbites, et ils hurlent en me suppliant de recommencer. Ils voient enfin l'univers et leurs dieux tels qu'ils sont vraiment, et ils se mettent à pleurer des larmes de sang noir quand ils comprennent qu'ils n'ont que deux yeux à m'offrir. »


  • Les serpents jumeaux : « Depuis son trône d’ivoire et d'os, elle règne sur la fertilité et les enfers. Dans sa main droite, elle tient une fleur de lotus. Et dans la gauche, les serpents jumeaux du Désir et de la Mort. Il n'y a que le Désir et la Mort, la petite mort et le sommeil éternel. Derketo éveille la déesse qui est en moi. A travers elle, je suis capable d'exciter l'animal sauvage et de réduire l'argile vivante en esclavage. Je libère l'esprit des miens pour leur faire connaître la frénésie orgiaque. Je fais supplier les vivants, et gémir les morts. Et je donne à certains crânes plus de raisons de sourire qu'aux autres.»


  • Les lémuriens : « Les miens sont les lémuriens. Notre histoire remonte à la nuit des temps. Nous avons été chassés de nos cités îliennes qui étaient déjà anciennes avant les toutes premières histoires écrites. Encore et encore, nous avons dû faire face à la trahison, mais chaque fois, nous avons réussi à nous libérer de nos chaînes. Et aujourd'hui, nous nous retrouvons dans cette jungle. Au travers de Derketo, j'ai permis à mon peuple de connaître la transcendance du plaisir. Les miens se sont donnés si totalement à la déesse qu'ils sont désormais libres d'opérer la mue ultime en se débarrassant de la peau de la réalité. Dans cette jungle, les ancêtres des Lémuriens traquent leurs proies, eux aussi. A force d'imiter les bêtes sauvages et de s'accoupler avec elles, ils ont fini par en devenir, eux aussi. Mais je ne leur en fais pas le reproche. »


  • L'éveil : « Recherches-tu les mystères de Derketo ? Te sens-tu prête à oser l'extase transcendantale ? Souhaites-tu éveiller la divinité endormie nichée au creux de ta chair ? Les serpents jumeaux vivent en chacun de nous. Ils sont la Splendeur Lovée. Les non initiés dépensent cette énergie sans but par la simple action de leur pelvis, mais moi, je peux t'enseigner comment faire remonter les serpents jumeaux le long de ton épine dorsale et de l'échelle cosmique, pour qu'ils finissent dans mon esprit et dans mes mains. Et après avoir dompté les serpents jumeaux que sont le Désir et la Mort, tu pourras accomplir les miracles de Derketo. »