La Brythunie a des nobles mais le concept y est différent de celui de la Nemedie ou de l’Aquilonie. Environ 10% de la population appartient à la classe «noble».
Ils remplissent les mêmes fonctions que leurs homologues des grandes nations hyboriennes, mais ils ne sont pas liés à la terre et ne font pas partie de la classe parce qu'ils ont des obligations féodales. Ils peuvent être riches ou pauvres, mais ils ne reçoivent pas les titres de noblesse traditionnels. Les titres brythuniens sont plutôt des descriptions de poste, telles que Castellan pour le gardien d’un château ou le Sheriff du Roi pour un agent de police important. Les membres de cette classe se considèrent comme des seigneurs ou des dames.
Ils sont organisés par clan et combattent ensemble comme un régiment utilisant le même cri de guerre. Les clans nobles ont droit de vote pour confirmer un roi ou prendre des décisions locales, ce qui rend les alliances importantes dans le contrôle du vote. Le vote est exprimé par le ealdorman, le chef du clan.
Les paysans sont divisés en trois classes. Les paysans qui possèdent leur propre terre constituent la première classe. La deuxième classe est constituée de locataires qui versent de l'argent à un paysan noble ou à un paysan propriétaire foncier pour obtenir les droits sur la terre. La troisième classe est constituée de locataires qui paient en main-d’œuvre le droit d’utiliser les terres d’un propriétaire.
La Brythunie a un système social plus fluide que la plupart des nations hyboriennes. Si un noble donne à une personne une occupation titrée, cette personne est considérée comme faisant partie de la classe noble. Si un paysan peut acquérir les moyens d’acheter des terres ou de payer un loyer en utilisant de l’argent au lieu de la main-d’œuvre, il monte dans l’échelle sociale.
La Brythunie est un royaume pastoral composé de bergers calleux, d’agriculteurs avertis et de chasseurs à l’esprit sauvage. Les vignobles et les vergers sont nombreux et les dirigeants du pays prospèrent. La nation reçoit beaucoup de pluie ou de neige dans le nord et pendant les hivers. La Brythunie a une saison de croissance courte à cause des hivers sauvages, mais ses habitants, sensibles à la nature et à ses caprices, y sont habitués.La Brythunie cultive du blé, de l'orge, du mil, du seigle, des pois, des fèves, des lentilles, des pommes, des poires et des aliments similaires. Les porcs et les bovins sont essentiels à l'économie, tout comme les moutons, les chevaux, les chiens et les chèvres. Les Brythuniens chassent souvent pour se nourrir, en particulier le lièvre, le renard et le wapiti.
En plus des produits agricoles des exploitations fertiles de la Brythunie, le pays a un autre produit d'exportation important : les esclaves. Les femmes de Brythunie ont tendance à être blondes et belles, dotées d'esprits enjoués qui en font des esclaves privilégiées des riches et des puissants des autres nations.
Les rumeurs et les blagues décrivent les femmes brythuniennes blondes comme étant particulièrement désirables et désireuses de jouer sexuellement. Les nobles ne sont pas autorisés à épouser des gens du commun, alors les nobles brythuniens qui désirent une femme commune achèteront généralement la femme a son mari ou a son père pour qu'elle soit une concubine.
Le gouvernement de Brythunie aurait également une mine secrète d’or et d’autres métaux précieux cachée dans le nord, près des montagnes Kezankian. On dit qu'elle est exploité par le travail d'esclave et qu'il est impossible de s'en échapper.
En guerre, la Brythunie est comme la plupart des nations hyboriennes dans la mesure où la cavalerie joue un rôle majeur. Les batailles se déroulent de la même manière.
Premièrement, les armées échangent des volées de flèches.
Deuxièmement, les piquiers s'affrontent jusqu'à ce que le premier rang d'au moins une armée se brise.
Troisièmement, les chevaliers dans leur grande armure s'élancent sur leurs chevaux massifs et mènent la charge finale qui décidera de l'issue de la bataille.
Cette méthode de combat laisse la Brythunia dans la même situation que toutes les nations hyboriennes sauf l'Aquilonie, il n’y a pas d’infanterie qualifiée. L'infanterie est considérée comme un simple fourrage et non comme une profession honorable.
La populace recrutée rapidement en temps de guerre pour servir de fantassins reçoit une formation minimale et est facilement brisée et démoralisée. Ainsi, les cités brythuniennes engagent des mercenaires pour servir de soldats d'infanterie qualifiés.
Les chemises de mail sous les cuirasses épaisses sont couramment portées comme armures en Brythunie. La plupart des soldats sont équipés d'un arc et d'une flèche, d'une lance, d'une épée, d'une pioche ou d'une hache. Ceux qui sont au service de la suite d'un noble sont entraînés à combattre à cheval, portant des cuirasses et de grands casques garnis de fourrure. Les unités de cavalerie combattent avec des lances lourdes, de grands boucliers et des épées géantes.
Robert E. Howard note que le Turan fait souvent des raids sur la Corinthie et la Nemedie, traversant la Brythunie avec aisance. Cela implique que la Brythunie n'a pas d'armée forte. Il est probable que les Brythuniens soient terrifiés par les Hyrkaniens et les cavaliers sauvages qui balaient, brûlent, pillent et prennent des esclaves. De plus les difficultés que rencontre la Brythunie au quotidien (les régulières envies d'indépendance des nobles) l'empêche de former une armée solide, mais chaque noble entretient sa petite armée. Le monarque brythunien essaie constamment de faire reconnaître sa souveraineté aux autres royaumes sur le territoire brythunien. Cependant, comme il n'a pas d'armée sur laquelle puiser, la Nemedie et la Corinthie ignorent généralement le «roi des pauvres» de Brythunie.
La Brythunie apparaît comme un royaume sans conscience de soi, un royaume sans roi féodal suprême ou, plutôt, un royaume avec beaucoup trop de rois potentiels. Chaque ville ou province semble penser que sa capitale est la capitale de Brythunie et il est très fréquent qu'un seigneur s'autoproclame roi de Brythunie. S'en suit généralement un guerre civil ou les supporters de chaque camp (le roi en fonction et le roi autoproclamé) s'entretuent.
Sous un roi régnant ou un groupe d'ealdormen, les administrateurs de provinces sont appelés palatins. Les plus grandes villes sont gouvernées par les palatins ou même par des groupes d'ealdormen. Les petites villes sont gérées par des bourgmestres et des anciens. L'aristocratie est basée sur la propriété de la terre, et la terre dans les vallées fertiles des rivières des régions du centre et du sud est considérée comme particulièrement précieuse.
La noblesse ne s'obtient pas par des brevets royaux ni par l'octroi de fiefs, comme c'est le cas en Aquilonie et en Nemedie. Tous les nobles ne possèdent pas de terres, bien que les nobles les plus puissants possèdent toujours des terres. Ce système crée des provinces, des comtés et des royaumes mineurs beaucoup plus petits que ceux couramment rencontrés en Aquilonie et en Nemedie.
Le système de droit en Brythunie est varié et disparate avec peu d’unité. Chaque province a ses propres règles et lois. Dans l’ouest de la Brythunie, la méthode d’exécution privilégiée est l’empalement lent. D'autres endroits envoient des criminels travailler dans des mines secrètes au lieu d'une exécution.
La Brythunie est une nation hyborienne. En tant que tel, le peuple adore principalement Mitra. Bori est toujours vénéré dans certaines régions reculées de Brythunie, mais cela reste rare. Wiccana, Déesse de la nature est également très vénéré par le peuple paysan Brythunien, Wiccana n'a que des prêtresses qui sont essentiellement des sorcières. Les montagnards des Monts Kezenkian vénèrent leurs anciens dieux qui semblent être alignés sur les quatre éléments.
En plus des montagnards barbares, certaines des provinces civilisées de Brythunie ont leurs propres dieux. Amalias Pluvius, proclamée par les temples de Sargossa comme le dieu principal des Brythuniens, est vénérée dans cette province à la place et au mépris total de Mitra. La proclamation de la suprématie divine est au mieux fausse, un vœu pieux de la part des Sargosses. C'est une religion superstitieuse et beaucoup de choses sont considérées comme des présages par les fidèles.
On peut trouver le temple des Oblats de Suddah , appelé «Le temple qui ne tombera pas», dans les montagnes du nord de Brythunie. Les femmes ne sont pas autorisées à l'intérieur de ce temple.
Parmi les autres dieux, citons Targol, qui a combattu les seigneurs démons, y compris Yog, C'est une religion morte, car les Yoggites ont massacré et sacrifié tous les prêtres de Targol il y a plusieurs siècles.
En plus des variantes religieuses, des poches de culte du démon peuvent être trouvées en Brythunie. Tolometh, un dieu noir de l'abysse, est un démon vénéré par les érudits cherchant la magie noire en Brythunie. Les grands prêtres de Tolometh excellent aux malédictions. Dans la ville de Potrebia, il existe un sanctuaire peu connu et peu utilisé de Tolometh, ainsi qu’une amulette magique brisée en plusieurs morceaux et répandue dans le paysage hyborien. Tolometh est un démon adoré par les plus corrompus des érudits brythuniens. Son oeil est une simple amulette brisée en six parties. Quand cette amulette sera remontée, Tolometh se lèvera de son sommeil pour brûler la Terre. Il promet une puissance et une richesse considérables à ceux qui le vénèrent. Tolometh a trois cornes et un œil, une gemme éclatante de la lune trouvée dans un météore.
Près de la frontière zamorienne, beaucoup de Brythuniens vénèrent les dieux zamoriens. Ces Brythuniens font attention à ne pas être découverts par les Mitrans, qui estiment que tout ce qui est vénéré par les Zamoriens est démoniaque.