Altyn Emel J1

Chaque village a sa petite mosquée, souvent modeste et entretenue de façon minimaliste, en toute décontraction, à l'image de la pratique de l'islam dans le pays...

Pour visiter le parc Altyn Emel, il faut acheter un permis qui se prend soit à Almaty, soit dans le village de Basshi au nord du parc (près de Kalinino)

Ce n'est pas cher mais il faut faire l'appoint (cash only). Il y a de l'eau juste devant le visitor center mais nous n'avons pas trouvé d'épicerie dans le village.

Il en existe sans doute mais discrète et peu achalandée alors! Anticiper donc...

Nous commençons par aller voir la fameuse Singing Dune (dune chantante), située à une quarantaine de km de tôle ondulée du visitor center.

En chemin nous faisons une pause pique nique près d'une source salée et aussi asséchée...Ombre bienvenue car ça chauffe!

Piste assez monotone, une gazelle nous distraira qq secondes en chemin, puis les dunes apparaissent. Dire que certains font un tour à la journée depuis Almaty juste pour les voir... 9h de route A/R minimum. 

Je fais ma blasée et reste à l'ombre tandis que Fred grimpe courageusement jusqu'au sommet!

Selon lui, le versant sud de la dune est fait de sable dur et bien plus facile que la crête : on y accède par le petit col qui sépare les 2 dunes.

La rivière Ile serpente dans la plaine avant d'alimenter le réservoir de Qapshaghaï.

Retour à la voiture et en route pour l'est du parc, beaucoup moins fréquenté que les dunes et pourtant plus beau à notre avis (mais plus loin)

Je repère ce petit magasin alors que nous traversons le petit village de Araltobe, dernier point de ravitaillement avant l'est du parc.

Voilà à quoi ressemblent beaucoup de rues dans les villages d'Asie centrale ou de Mongolie (les arbres en moins pour la Mongolie!) : une succession de palissades pour protéger son intimité et arrêter la poussière. Nous faisons un rapide détour vers LE vieux saule de 700 ans, qui manque un peu de charme dans un environnement assez urbanisé. Il existe aussi à proximité une source d'eau tiède, au fort débit, qui doit avoir plus d'intérêt en hiver. 

Puis nous réentrons dans le parc (cette barrière est fermée en gros de 19h à 9h : si on choisit de dormir près du vieux saule à la recherche d'un peu plus d'ombre ou de supposée fraicheur, on est coincé jusqu'à 9h et il reste ensuite plusieurs dizaines de km jusqu'aux badlands d' Aktau)

Petit détour vers Katutau, où l'on ne peut pas louper le clou du spectacle (!)

Les environs ne manquent pas de charme, surtout qu'enfin nous avons un ciel intéressant après des jours de brumasse uniforme...

En fin de journée, avec une belle lumière, et un ciel chargé de jolis cumulus, nous arrivons enfin aux badlands d'Aktau!

Il est 18h00, nous croisons plusieurs 4X4 qui se hâtent vers la barrière de sortie, le site se vide! Seul reste sur place un camion Suisse, sur le parking du départ des randonnées.

Nous choisissons d'installer la tente un peu en retrait, en espérant avoir un peu plus d'air, d'autant plus que des plates formes sont spécialement aménagées, ainsi qu'un abri ombragé (et des toilettes sèches)

Nous sommes tous seuls et prenons nos aises...

La soirée se passe à admirer les couleurs de plus en plus saturées à mesure que le soleil descend sur l'horizon.

La nuit fut un peu chaude mais tout de même réparatrice...