Du dimanche 5 mai au dimanche 12 mai 2024
Après plus de huit heures de vol, l'avion d'Air France se pose en début d’après-midi (14 h 15) à l’aéroport du Lamentin sous un ciel laiteux et une visibilité limitée, en raison d’un épisode de brume de sable particulièrement dense et long ayant conduit les autorités à décréter une alerte rouge. La chaleur est elle aussi pesante dès la sortie de l’aérogare. Dans ces conditions nous aurions aimé récupérer notre voiture de location le plus rapidement possible. Malheureusement, pour rejoindre notre loueur de voitures, il faut d’abord emprunter une navette, ce qui demande un peu de patience. Enfin, peu après 16 heures, nous sommes prêts à prendre la route avec notre Peugeot 208. Une bonne heure est nécessaire pour rejoindre les environs du Prêcheur.
Sur place, nous sommes accueillis par Andrew, diligenté par la conciergerie à laquelle est liée la villa. Le jeune homme nous présente rapidement et succinctement les lieux qui sont parfaitement conformes à ce que nous attendions : une vaste pièce à vivre (salon/salle à manger/cuisine ouverte) au milieu de laquelle trône un superbe palmier et trois chambres, chacune équipée d’une salle de bains. A deux nous avons l’embarras du choix ! 😉
En prolongement du salon, une terrasse ombragée entoure une petite piscine à débordement face à la mer des Caraïbes.
Enfin, un portillon permet d’accéder à la plage de galets qui borde la villa. Nous allons immédiatement y faire un tour.
Vue vers le sud, quelque peu altérée par la brume de sable
Vue vers le nord avec un soleil couchant lui aussi voilé par les poussières de sable
Après cette petite balade et une journée harassante, alors qu’il est déjà minuit à notre horloge interne, nous avons hâte de nous glisser dans la piscine pour un bain délassant et rafraîchissant. C’est le bonheur total ! Oui, mais…
Ce que nous n’avions pas anticipé en choisissant une maison pieds dans l’eau, c’est qu’il y fait beaucoup plus chaud que dans les hauteurs, que les moustiques y sont omniprésents même en journée, que le bruit des vagues est permanent, le jour et surtout la nuit. Heureusement la piscine a été une bénédiction, nous permettant de nous rafraîchir régulièrement (les températures ont été très élevées, plus de 35 degrés) et nous mettant ponctuellement à l’abri des moustiques. La mer n’est pas réellement baignable à cet endroit. La chambre, elle, est heureusement climatisée.
Au bout de quelques jours, nous avons fini par trouver des solutions pour nous adapter, d’abord en déplaçant la table de la terrasse vers le milieu du jardin (moins de moustiques à cet endroit) et d’autre part en nous habillant en conséquence, notamment en soirée : chaussettes épaisses, pantalon long et lotion anti-moustiques sur les bras (nous avions oublié de prendre une chemise à manches longues).
Pour ce qui concerne les randonnées, nous sommes toujours partis très tôt le matin, profitant ainsi d’une chaleur plus supportable.
Le récit se fera, non pas sous la forme chronologique, mais thématique, en nous intéressant pour commencer à la partie nord-ouest de l’île.