Cotisations associatives 2025 - Derniers jours !
Le document ne se concentre pas sur la seule production ou distribution d'aliments, mais sur une performance d'usage globale qui est le « Bien Vivre Alimentaire ».
Ce BVA est défini par quatre dimensions interdépendantes qui constituent l'objectif de la transition :
La Santé des mangeurs : Viser une alimentation qui est source de santé.
La Convivialité et le Vivre Ensemble : L'alimentation comme vecteur de liens sociaux.
Le Rapport renouvelé au Vivant : Reconnaissance du rôle de l'agriculture, respect des ressources et de la biodiversité.
L'Émancipation des Personnes : Permettre aux individus de devenir acteurs de leur alimentation et de leur territoire.
Le modèle dominant de la chaîne alimentaire est jugé insoutenable car il crée des externalités négatives non maîtrisées : impacts environnementaux (pollution, déforestation), sanitaires (maladies liées à l'alimentation) et sociaux (précarité des agriculteurs et des travailleurs de la chaîne).
L'EFC propose une rupture pour répondre à ces impasses : passer d'une logique de flux (volumes et prix) à une logique de services et d'écosystèmes.
Le référentiel propose aux acteurs (agriculteurs, entreprises de transformation, collectivités, distributeurs, citoyens) d'entreprendre la transition en mobilisant les trois leviers fondamentaux de l'EFC :
1. La Fonctionnalité
Vendre une performance d'usage (le BVA) plutôt que des biens alimentaires. Le service rendu doit être mesuré par son impact sur les quatre dimensions du BVA. Cela implique de proposer des solutions intégrées de biens et de services (ex: paniers personnalisés, ateliers cuisine, accompagnement diététique).
2. La Coopération
Nécessité de créer des écosystèmes coopératifs territorialisés pour assurer la traçabilité, la logistique et la qualité de la performance finale. Par exemple, la coopération entre producteurs, transformateurs locaux et distributeurs (circuits courts) devient la source principale d'efficacité.
3. Le Territoire
L'alimentation étant un enjeu vital et quotidien, le territoire devient l'échelle pertinente pour coordonner les actions et garantir la qualité des ressources vivantes (sols, eau, biodiversité) et des ressources immatérielles (confiance, savoir-faire). L'action doit être encastrée dans les enjeux du territoire.
Pour réussir la transition vers le BVA, les acteurs doivent s'appuyer non plus sur l'optimisation des coûts, mais sur deux types de ressources clés :
Ressources Vivantes : La qualité et la santé des sols, la biodiversité.
Ressources Immatérielles : L'engagement des acteurs, la confiance entre les maillons de la chaîne, la qualité des relations humaines.
Ce référentiel montre comment l'EFC fournit une doctrine de pensée et d'action pour transformer un secteur économique (l'alimentation) vers un modèle durable, en mettant la qualité du service rendu à l'humain et à la nature au centre de la création de valeur.
Le Club Inné soutient et accompagne les acteurs de la transition alimentaire
Facilitatrice de projets durables, collaboratifs, innovants - Accompagnatrice Coop'Ter : Territoires de services et de coopération - Accompagnatrice RSE (référencée par le label LUCIE)
Directeur chez GRAINE EN MAIN
Membre du Club Inné
Co-accompagnateur EFC