Les 6 semaines de stage 1 sont terminées. Selon les commentaires de mon EA et ce que j’ai pu observer, j’ai réalisé une belle progression dans mes compétences professionnelles. Mais qu’en est-il de mes compétences numériques ? D’abord, je tiens à préciser que je vais discuter de mon développement professionnel en fonction des apprentissages réalisés sur le terrain, c’est-à-dire en classe. Je ne vais pas faire de compte rendu par rapport aux théories, car celles-ci me seront surtout utiles lorsque j’aurai un contrat en tant qu’enseignant. Cela se justifie par le peu de temps que j’ai avec les élèves et le fait que je ne peux présenter les notions et les concepts qui me conviennent, je dois poursuivre le plan de cours établi par mon EA. Alors, il est plus ardu de bien imbriquer dans mes planifications des cours de types hybrides (surtout au secondaire) et de longues séquences d’activités, car je n’enseigne qu’une ou deux périodes par semaine à des groupes de différents niveaux (1 et 3). Ainsi, le développement de mes compétences se sont surtout fait en situation d’enseignement et je n’ai pas trop eu la chance de placer mes élèves en situation d’apprentissage avec le numérique, à l’exception d’un Kahoot dont je vais discuter un plus tard.
1) Développer sa culture informationnelle : en tant qu’enseignant, je n’ai pas réussi à faire de lien direct avec la culture prescrite ou encore avec l’actualité. Il y a définitivement un travail que je dois effectuer sur cette compétence. Ainsi, il est clair que je n’ai pas fait d’activité d’apprentissage visant un usage particulier en lien avec la culture. Je devrais y porter un regard attentif lors de mon prochain stage. Je reste à l’affut des IA comme CHATGPT et je tente de créer des activités pour lesquelles les élèves ne peuvent se fier à cet outil.
2) La production de contenu : Dans le cadre de l’une de mes interventions, j’ai créé un Kahoot sur les participes passés. Il y avait des résolutions de problèmes (accords), des questions sur la théorie vue dans le cours, des vrais ou faux, etc. Il va sans dire que cette activité fut un succès. Cette consommation très interactive a grandement plu à la classe. Je suis sûr de le mentionner étant donné que j’ai reçu quelques commentaires de la part des élèves à ce propos. Toutefois, mis à part ce questionnaire, le contenu s’est surtout fait consommer de façon passive. Dans le stage, on valorisait un peu plus l’enseignement de type classique, soit en présentiel et je n’ai pas eu énormément de sujets variés à enseigner. J’ai tout de même conçu un cahier de notes théoriques pour les élèves de secondaire 3 avec qui j’ai fait une intervention aidée du tableau interactif.
3) La collaboration : En tant qu’enseignant, je n’ai pas eu la chance de placer les élèves en travail collaboratif. Mais, j’ai réussi à intégrer dans le Kahoot la consommation interactive qui m’a permis de faire des explications collectives. C’est-à-dire que les élèves me donnaient les justifications après chaque réponse, ainsi je les maintenais alertes et ils devaient tenter d’obtenir la bonne réponse d’un coup que je les sélectionne pour donner la justification. Il est vrai qu’environ la moitié du temps il y avait des volontaires. De plus, cette activité a permis à plusieurs d’entendre à répétition les règles d’accords des participes passés et les étapes pour accorder le verbe dans la phrase, puis de le réciter et mettre en pratique ce savoir lors de mes interventions auprès d’eux.
4) Numérique pour l’apprentissage : Afin de permettre aux élèves de s’autoévaluer, mon EA a normalement déposé le Quizizz que mon équipe et moi avions fait sur les participes passés. Cette démarche permet aux élèves apprendre à connaître ce nouveau logiciel en plus de solidifier leur connaissance liée au français.
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