Faire connaissance avec les élèves d’une classe :

À mon arrivée en classe, mon EA enseignait le récit d'aventures. Alors, il n'y avait pas de moment pendant lesquelles les élèves étaient en exercices. Vous en comprendrez que le coenseignement n'y était pas vraiment présent, ainsi j'avais beaucoup de difficulté à interagir avec les jeunes. Après ma première semaine d'observation, je n'avais pas vraiment discuté avec les élèves de mes classes et je ne voyais pas comment créer un lien. Je trouve cela excessivement difficile de créer un lien alors que nous ne sommes pas responsables de la classe. Les élèves ne nous écoutent pas, car ils savent que l'autorité c'est l'EA et nous n'avons pas énormément de temps et d'opportunités pour discuter d'autres sujets que les apprentissages scolaires. Cela étant dit, lors de ma présentation en début de stage, j'ai réussi à identifier les élèves qui aiment le sport et avec lesquelles nous avons discuté en début de classe à la semaine 2. Alors, il me reste à trouver un moyen pour connecter avec les autres élèves. J'ai tenté de les intéresser avec l'humour, mais je crois qu’étant donné qu'il s'agissait de ma première prise en charge, j'avais l'air un peu trop sérieux et les élèves n'ont pas réagi de la façon à laquelle je m'attendais. 

Énoncer une consigne et lancer des activités :

Dans le cadre de l'un de mes cours, j'ai planifié un Kahoot. Et j'ai appris, à mon malheur, qu'il faut très clairement énoncer les consignes de l'activité. Je n'avais pas pensé que les jeunes allaient utiliser des mots vulgaires comme pseudo et cela a bien dérangé la classe. L'atmosphère a rapidement dégénéré et je n'avais plus trop le contrôle. J'ai dû passer en pilotage d'autorité pour ne pas que la situation s'aggrave. Heureusement, je l'ai remarqué dès la première question, alors j'ai recommencé le Kahoot et explicitement demandé qu'ils emploient leur prénom comme pseudonyme. J'avoue qu'à ce moment,  j'ai eu un grand stress, car je savais que si je laissais aller les pseudonymes grossiers, l'entièreté de leur attention allait être focalisée envers ces derniers et non vers la mise en pratique des règles des participes passés.  Cette expérience m'a permis de constater que les élèves de secondaire 1 sont encore très jeunes et ils ne vont pas rater une occasion de donner un spectacle et dévier des comportements attendus. 

Une autre situation similaire est survenue lorsque j'ai dû visionner le film Nemo avec mes classes de secondaire 1. Les élèves devaient répondre à un questionnaire sur le schéma narratif que l'EA avait programmé sur Classroom  et rester en silence. Ce sont les consignes que j'ai données, mais évidemment certains élèves ont placé leur Chromebook sur leurs jambes et allaient sur n'importe quels sites Internet autres que Classroom. Alors, j'ai dû repréciser de laisser l'ordinateur portable sur le bureau et je me suis installé à l'arrière de la classe. De cette façon, les élèves sont restés concentrés sur le film et  sur la rédaction des réponses aux questions.