Définition : Vu dans le cadre du cours de la didactique de l’écriture en français, la réécriture désigne le fait de reformuler un texte existant en le réécrivant avec des mots différents, souvent le ou l'apprenti scripteur le fera en maintenant le sens et la structure du texte original. Cette pratique est souvent utilisée dans les activités d’écriture et de lecture en classe, que ce soit pour améliorer la compréhension de texte, développer la créativité et l’imagination ou  pour renforcer la maîtrise de la langue et des compétences d'écriture. Du point de vue de l'enseignement, la réécriture peut également être utilisée comme outil d’analyse de texte, permettant ainsi aux élèves de mieux comprendre les différents aspects d’un texte tel que la structure, le style, la syntaxe, la grammaire et tout autre notion présente dans les prescriptions.

Intérêt professionnel : La réécriture du français à l’école peut présenter plusieurs avantages pour les élèves. Déjà, cela peut les aider à développer leur compétence en la matière en leur donnant l’occasion de réfléchir de manière critique à la langue et à ses structures. Cela peut également les aider à améliorer leur capacité à communiquer efficacement à l’écrit, ce qui peut être un atout précieux dans de nombreux domaines professionnels. 

Ce sujet m'importe, car je souhaite créer des scénarios où l’écriture et la réécriture sont pertinentes dans un contexte réel et ainsi vraiment pointer du doigt l’utilité de cette discipline au quotidien. Après tout, mon objectif est que tous mes élèves obtiennent une certaine motivation, qu'elle soit extrinsèque ou intrinsèque vis-à-vis l'apprentissage du français. Et je suppose que de proposer des projets sur lequel ils vont pouvoir remarquer leur progression est encore plus motivant qu’à travers de l’écriture d’une multitude de textes nouveaux. Offrir la chance aux élèves de voir d'où ils sont partis et de le comparer au résultat final après maintes et maintes réécritures, me semble plus stimulant que de toujours les faire recommencer de zéro lors d'une rédaction. 

Le socioconstructivisme

Définition : Selon ma compréhension des notes de cours de Mme Arapi qui s'appuie sur plusieurs théoriciens dont Lev Vygotsky et sur le livre de Rey et Carette: Enseignement et apprentissage dans le secondaire: Un état des connaissances et des problèmes, le socioconstructivisme est une théorie de l'apprentissage qui considère que la connaissance et les savoirs sont construits socialement à travers des interactions entre individus, donc par un dialogue. Selon cette théorie, l'apprentissage est un processus qui se produit lorsque les élèves interagissent avec leur environnement, leur culture et avec d'autres personnes, en construisant leur propre compréhension du monde. Ainsi, à l'aide d'une activité sociale, on vient transformer les fausses conceptions des élèves et agrandir leur perception à travers un contact direct avec des citoyens, des condisciplines, l'enseignant, etc. à propos d'un sujet particulier, par exemple la réalité des immigrants dans la Ville de Québec.

Intérêt professionnel :  Je souhaite développer une pédagogie active, qu'elle prône une autonomie chez les élèves et en même temps qu'elle favorise leur esprit critique. Je ne crois pas me tromper en disant qu'on ne peut imaginer un bachelier en études littéraires ne voulant pas développer la pensée critique chez ses élèves. Cette théorie de l'apprentissage est fortement utile pour garder les élèves motivés et les ancrer dans la réalité. Elle offre une panoplie d'outils et de raisons de placer les jeunes en équipes ou de leur donner des projets qui forcent le dialogue et la construction collaborative des savoirs. Cette approche me semble plus enligné avec la pensé moderne et permet un apprentissage dynamique. 

Pour toutes ces raisons, je pense que ma pédagogie sera majoritairement liée à cette théorie, même si je reconnais qu'il est important d'inclure des exercices de mémorisation et de par coeur afin d'exercer la mémoire chez les adolescents, ce qui n'est pas une stratégie d'apprentissage unique au socioconstructivisme.