Nous reprenons la piste vers la ville de Altaï, nous allons traverser un nouveau massif montagneux, peuplé de yourtes de plus en plus nombreuses à mesure qu’on se rapproche d’Altaï.
Superbes alpages d’altitude, nous franchissons un col à presque 3000 m. On conçoit que les yourtes soient démontées avant l’hiver !
Cherchez la yourte !
Voici le col,
pour les biquettes, c’est « toujours plus haut ! »
Détail de l’ovoo : bondieuseries en tout genre, qui brillent de préférence, billets, tissus-bleu le plus souvent, bouteilles- vides hein- et même…béquilles !
La ville n’est plus très loin, les yourtes sont de plus en plus nombreuses.
Longue descente vers Altaï, où nous découvrons des chercheurs d’or qui grattent la montagne, avec une pelle et sans eau.
Un peu plus loin, version industrielle ! Tiens, il y a donc des bulldozers en Mongolie mais pas pour l’entretien des pistes visiblement…
Voici nos premières forêts depuis que nous avons quitté UB (si l’on fait abstraction des « forêts » de saxaouls)
Les mélèzes ne poussent que sur les versants nord, moins secs.
Voici Altaï où nous retrouvons un peu de goudron…
8 km après la ville, la piste réapparait alors que nous bifurquons vers Uliastaï.
Pause déjeuner sous un vrai arbre,
à Taishir juste avant le pont qui traverse une vraie rivière avec de l’eau ! Il y a même des cygnes et des oies.
Très jolie piste encore une fois, montagneuse, entre Altaï et Uliastaï, mais pas toujours très roulante.
On a le temps d’observer le paysage et les animaux.
Voilà nos premiers dzos (croisement d’une vache et d’un yak)
Tiens, encore 1 ou 2 grues perdues dans la montagne…
La région de Tsagaan Khairkhan est si jolie que nous décidons de nous y arrêter pour la nuit, au bord de la rivière juste en amont du village.
Celui-ci est assez coquet, il nous évoque un peu une villégiature pour les habitants d’Uliastaï, à 50 km au nord.
Encore des oies, pas farouches :
Ce soir c’est la pleine lune !