Nous voilà au sud des Khongorin Els, dont on n’aperçoit plus que les plus hautes dunes.
C’est par là que nous identifions un âne sauvage, typique du désert de Gobi, espèce menacée du fait de la concurrence du bétail domestique
et de la raréfaction des points d’eau.
Ici au moins, on a installé un contrepoids pour faciliter le labeur des bergers !
La piste est super austère : ciel blanc, roche noire. On trouve un coin à l’abri du vent pour piqueniquer.
Nous passons à Sevrei faire le plein d’essence (j’ai imprimé des pictogrammes qui nous rendent bien service pour communiquer) et peinons à trouver la piste qui mène au sud vers Noyon. Bref, nous retombons sur nos pattes mais décidons après seulement 100 km au compteur aujourd’hui de nous arrêter pour la nuit à l’entrée d’un petit canyon où coule une source.
Nous descendons ce canyon sur quelques km
et débouchons dans une large vallée peuplée de chèvres. Il y a un puits et de quoi installer une yourte, mais personne à l’horizon.