Mardi 06 Juin J10
C’est parti pour une journée de transition, sur un vaste plateau d’altitude où nous serons en permanence au-dessus de 2000 m.
Plein d’eau à la maison de l’eau de Bayantsag (ou Bayanbulag).
Gros changement dans la végétation qui passe du jaune ou vert entre Bayantsag et Chandmani : nous quittons le désert de Gobi pour les montagnes de l’Altaï.
Nous nous arrêtons pour une pause pic-nic près d’un lac d’altitude, le Khutag Nuur
où nous dérangeons un lièvre et quelques oies sauvages.
Pas d’ombre, pas de vent, si bien que malgré l’altitude nous montons la tente pour faire une petite sieste (les péripéties d’hier nous ont bien fatigués)
Puis nous reprenons la piste, passons à Chandmani, un coquet village, toujours avec une majorité de yourtes, très organisé, avec des « vraies » poubelles à chaque coin de rue (exceptionnel !)
20 minutes après ce village et sa mine de charbon abandonnée, nous faisons une pause près d’un bel ovoo qui trône au milieu d’un vaste pâturage d’altitude entre deux chaînes de montagnes (3770 m pour la plus haute)
Vu du ciel, le pâturage semble quand même bien pauvre…
Une vue rasante est plus flatteuse !
Quelques yourtes isolées parsèment la steppe : on se demande parfois s’ils sont là pour le bétail ou pour le paysage (OK, c’est une question de bobo !)
Cherchez la yourte!
Tiens, seraient-ce nos derniers chameaux ?
Descente chaotique +/- dans le lit d’un torrent jusqu’au village de Biger, d’une certaine importance si bien que les pistes qui y mènent sont horriblement dégradées : énorme tôle ondulée infernale !
Nous poursuivons au-delà de Biger vers le NO, passons voir les ruines du monastère de Biger Nomun qui abrita jusqu’à 500 lamas et date du XIII ème siècle (hum, ça se voit !)
C’est l’occasion de trouver une petite piste parallèle à la piste principale,
sans tôle ondulée mais potentiellement piégeuse s’il a plu, qui nous épargne quelques km de soubresauts pénibles et la rejoint pile en face des montagnes rouges de Ulan Yabar, où nous allons bivouaquer.