Nous quittons la vallée pour remonter sur un vaste plateau désertique, où nous croisons un troupeau de chevaux qui se dirige vers l’eau. On aperçoit Balandalaï à une trentaine de km.
Plus loin nous apercevons quelques gazelles très craintives.
Nous passons près d’un puits (au fond le massif que nous allons traverser vers Bulgan),
traversons quelques badlands colorés,
refaisons le plein à Balandalaï, et filons ensuite plein nord vers Bulgan.
La piste monte en pente très douce vers les montagnes (nous passerons de 1300 à 2300 m presque sans nous en rendre compte !), ici encore, que des chameaux, il fait tellement sec !
Ceux-ci s’avèrent tout-à-fait sociables.
Celui-là, les yeux mi-clos, semble apprécier les grattouillis !
Il s’en va à contre-cœur, quand nous cessons de le papouiller, bosses ballantes….
Plus haut dans la montagne, nous nous fourvoyons un peu dans le lit d’une rivière, puis retrouvons de vastes pâturages où le vert réapparait soulignant chaque petite dépression un peu humide, c’est graphique et magnifique !
Après un col débonnaire, nous redescendons sur un vaste plateau d’altitude, moins aride qu’au sud du massif où nous retrouvons humains, chèvres et yourtes.
Petite pause près d’un puits où 2 jeunes garçons abreuvent un énorme troupeau de chèvres, puisant à la force du poignet des dizaines de litres d’eau à plusieurs mètres de profondeur : quel travail de titan et quel stress pour les animaux de dépendre ainsi des hommes. Nous verrons quelquefois des troupeaux de chevaux attendre près d’un puits un homme qui n’arrive pas…
Une petite erreur de navigation nous fait découvrir émerveillés ce champ d’iris, tellement improbable en plein Gobi !
A l’arrière- plan le massif où se trouvent les pétroglyphes de Khavsgaït (WP dans le Lonely Planet)
Nous quittons la piste Balandalaï-Bulgan, vers l’ouest, et prenons le temps de déjeuner avant la grimpette vers les pétroglyphes.
Il fait très chaud, environ 35°C et la roche noire emmagasine bien la chaleur ! Heureusement c’est une chaleur sèche et il y a du vent.
Les pierres ornées des pétroglyphes(datés de 3000 à 8000 ans avant JC) dominent une vaste plaine
qui s’étend à perte de vue vers le nord jusqu’à Bulgan : la grimpette est courte et il y a plusieurs sites très proches les uns des autres.
GPS toutefois quasi indispensable pour les trouver (et pour arriver jusque- là)