Vendredi 02 juin J6
Belle lumière bleue juste avant l’aube,
puis le sable rosit et de belles ombres ourlent les dunes.
Poulains
et vaches en goguette débutent une nouvelle journée : ceux-là ont la belle vie !
Petite grimpette matinale
sur le cordon dunaire qui s’étire à perte de vue vers l’ouest.
Le sable est très ferme et l’ascension une formalité (les plus hautes dunes sont plus à l’ouest)
A contre-jour, les boucles de la rivière brillent au soleil.
En bas, la voiture, toute petite.
Elle est à G de l'image...
C’est très étrange, dans les creux des dunes, bien au-dessus du niveau de la source et de la rivière, le sable est mouillé alors qu’il n’a pas plu depuis longtemps ?!
Nous prenons de l’eau à la source,
Puis faisons un brin de toilette dans la tente transformée en salle de bains.
Nous retraversons la rivière,
faisons un tour dans cette autre forêt de saxaouls,
puis roulons vers la passe qui quelques km plus à l’est permet de franchir sans trop de difficulté le cordon dunaire.
C’est un faux plat très légèrement montant et il nous faut dégonfler,
puis regonfler 3 km plus loin, tirés d’affaire.
10 minutes suffisent pour remonter de 1,8 à 3 bars sur les 4 pneus
Nous voilà au sud des Khongorin Els, dont on n’aperçoit plus que les plus hautes dunes.
C’est par là que nous identifions un âne sauvage, typique du désert de Gobi, espèce menacée du fait de la concurrence du bétail domestique et de la raréfaction des points d’eau.