Jeudi 15 juin J19
Nous plions la tente sous la pluie, quand passe un homme à moto, sans doute le maître du bon chien : nous lui faisons cadeau de la tente, soucieux du poids de nos bagages retour. Elle va continuer sa vie en Mongolie, c’est plus fun qu’au fond d’un placard à la maison.
Dernière journée de route, vraiment pas folichonne, elle nous fait penser à la RN4 entre Nancy et Paris.
On profite d’une pause au bord d’une rivière pour réorganiser tranquillement les bagages.
Un couple de Mongols campe pas loin, et nous leur offrons nos sièges pliants et nos bidons, ils sont ravis. Mine de rien ça change la vie de pouvoir s’asseoir confortablement quand on campe !
Route assez rapide et sans histoire jusqu’à Zaya guesthouse à UB. Nous donnons la caisse de bouffe au gardien du parking, tout content !
Puis nous allons dépenser nos derniers Tugriks en achats de quelques souvenirs au State Department Store.
Du 5ème étage on a une belle vue sur la ville
et les montagnes qui l’entourent.
Il y a un peu plus de monde à la guesthouse, la saison démarre doucement.
Cette fois nous avons une chambre avec SDB privée, appréciée !
Vendredi 16 Juin J20
En 15 minutes nous sommes à l’aéroport et rendons la voiture avec un peu plus de 4000 km au compteur.
La jeune femme de Sixt nous facture un pneu et le nettoyage l’équivalent de 143 €. Un peu cher mais on ne discute pas, ravis d’avoir pu disposer d’une voiture neuve dont l’intérieur a tout de même pris un sacré coup de vieux du fait des frottements des objets sur les plastiques.
Nous rencontrons un hollandais qui vient chercher ses bagages et qui lui aussi a récupéré la veille une Jimny quasi neuve avec 5000 km au compteur.
Nous n’avions pas trouvé sur le net de retour à propos de Sixt Mongolia et sommes tout-à-fait satisfaits du service fourni.
Vol de 2h vers Pékin, où nous arrivons en début d’après-midi pour une escale de 12h.
J’ai réservé une chambre dans un hôtel proche de l’aéroport, desservi par une navette gratuite.
Il nous faut bien 2 h pour y parvenir (nous ne récupérons pas les bagages) :
Il faut trouver lors du passage de l’immigration une file destinée aux gens qui souhaitent quitter l’aéroport pour une durée de moins de 24h (juste à G des files destinées aux non chinois), remplir un petit formulaire, puis aller au tourist info près de la sortie des bus qui appelle l’hôtel qui vous envoie une navette.
La chambre est sombre (vue sur un mur de 10m de haut à 40 cm de la fenêtre), il y a un distributeur d’eau fraiche dans la chambre, la literie est bonne et la salle de bain déglinguée. Il y a la clim et c’est tant mieux car il fait 39°C ce jour-là à Pékin. Pour 26 €, nous allons faire une énorme sieste.
A 23h nous reprenons une navette vers l’aéroport pour finalement débarquer à Paris le lendemain vers 8h00.
La grosse sieste à Pékin m’a complètement recalée et je souffrirai très peu du décalage horaire (qui est de 6h). J’appréhendais un peu cette longue escale mais finalement je n’ai jamais aussi vite récupéré d’un long voyage…Fred a tout de même préféré prendre du Stilnox pendant quelques jours…