Mardi 30 mai 2017 J3
Nuit paisible, grand ciel bleu au réveil, les oiseaux chantent et virevoltent dans les rochers.
On passe près d’un camp de yourtes touristiques, encore fermé.
C’est sur la piste de retour vers Mandalgovi que nous admirons nos premiers chameaux !
Quelle élégance, je les trouve beaucoup plus « classe » que les dromadaires, même s’ils font aussi parfois penser à des autruches !
Chaque « curiosité » géologique est prétexte à une interprétation religieuse : ici une colline noire qui émerge seule au milieu de la plaine est bordée d’un grand cercle de pierres centré par un tumulus.
Encore des chameaux à Mandalgovi où nous refaisons le plein.
Cap au sud, la chaleur monte, la végétation se fait de plus en plus rare, nous entrons dans le désert de Gobi.
Pause déjeuner à l’abri d’un tarp improvisé.
Désormais il n’y a plus que des chameaux, au loin on aperçoit le massif de Gurvan Saykhan situé au nord de Balandalaï.
La route est franchement mitée et concentrés sur les trous d’autruche (il est parfois plus facile de rouler à côté de la route), nous loupons la bifurcation vers Tsagaan Suvarga où j’avais prévu de bivouaquer ce soir. On s’en rend compte en arrivant en vue de Dalanzadgad, 100 km trop loin !
Tant pis, on change nos plans et on décide d’aller voir le canyon de Yolin Am. Petite halte à Dalanzadgad, essence (la CB ne passe pas), cash (du coup on en retire plus car désormais on n’essaiera même plus la CB), bouffe (car c’est la dernière ville d’une certaine importance avant plusieurs jours)
On retrouve de la verdure en approchant de Yolin Am, ça fait du bien !
On rencontre aussi pas mal de touristes, le parking affiche une belle collection de minibus 4X4: UAZ et Toyota.
Une source nait au fond de cette vallée volcanique
et s’écoule vers le canyon, gelant durant l’hiver, long et froid, si bien que fin mai il reste encore pas mal de glace.
Plus en aval le canyon se rétrécit et nous renonçons à prendre le risque d’aller plus loin : ce n’est pas le bon coin pour se faire mal ! Ces jeunes allemands sont plus téméraires…
Pas mal de vautours profitent des ascendances de fin de journée. Le coin me fait un peu penser au Devoluy…
On se trouve un coin pour la nuit près d’une piste secondaire, au milieu des collines.
On assiste réjouis à une galopade de chevaux qui descendent une colline au triple galop, pile sur la ligne de crête, juste pour le fun, sans doute pour aller boire à la source.