Octobre 2009
02/10/2009
14H00 Angélica sonne à l’interphone, un petit tour vite fait de l’appartement et elle nous rend notre garantie, nous lui rendons les clés de ce bel appartement de Palermo et disons au revoir à notre confort
14H30 contact, démarrage sans faille pour le combi qui n’a qu’une hâte : avaler des kilomètres. A droite Avenida Del Libertador puis gauche, gauche et nous voila en direction du nord, cap sur la ville de Tigre à une trentaine de kilomètre au nord de Buenos Aures, au camping « l’hirondelle » un classique pour commencer. Après quelques recherches et un coup de téléphone, nous voila sur la bonne rue Ugarte fin du bitume, nous voila sur un chemin de terre et tout au bout le camping.
18H00 après quelques courses au carouf du coin nous voila installé pour la nuit, un peu de rangement, dîner légèrement, Mathias dévore les fraises et fait sa tête de clown de celui qui ne veut pas aller au lit.
20H00 nous sommes prêt pour dormir, et oui comme les poules, mais Mathias fait la conversation avec doudou et lolo dans sa nouvelle chambre qui à l’air de lui plaire énormément !
On va profiter de la technologie et regarder un film.
Bonne nuit les loulous.
03/10/2009
8H30 réveil pour nous, Mathias emmitouflé dans sa couverture profite de son duplex avec doudou. Nous avons plutôt bien dormi pour une première nuit, avec toute cette pollution sonore qui nous entoure, champs des oiseaux au levé du soleil, croassement des grenouilles, la symphonie des feuilles qui se frottent l’une aux autres afin de se réchauffer. Le plus dur c’est de savoir que cela va durer au moins un an.
Elle est dure la vie !
9H00 Mathias sort de sa couverture et comme a son habitude le premier mot du matin est leitinho, signe qu’il a bien dormi. La matinée avance lentement et nous en profitons pour enfin mettre de l’ordre dans le Combi, la veille nous avons cherché du gaz mais sans résultat. Avec l’aide de Beatrice, ce matin, un gentil livreur est venu nous apporter une bouteille au camping reste plus qu’a acheter le détendeur dans une des nombreuses feretarias que l’on trouvent dans les villes.
11H00 quelques locaux arrivent et installent leur canne a pêches et préparent le barbecue pour le déjeuné, d’autres apportent leur assado et s’apprêtent à passer une belle journée ensoleillée au bord du fleuve. Nous déjeunons aussi, et vu le rangement qu’il reste à faire dans le Combi, nous décidons de reste une autre nuit sur place.
16H00 depuis la berge du camping, qui a son propre ponton, nous prenons place a bord d’une lancha, bateau bus, qui 15minutes plus tard nous déposera en plein centre de Tigre dans la zone touristique. Sur les conseils de Béatrice, nous nous dirigeons vers le Puerto de fruto où se tient, tous les jours, mais tout particulièrement le weekend un marché de fruits, comme son nom l’indique, mais surtout un marché de produits artisanaux plus beaux les uns que les autres. Mathias est a lui tout seul une des attractions du marché, perché dans le porte bébé dorsal le nombre de sourire et de « que lindo » sons innombrables. Il faut savoir que l’Argentin, pour le peu que l’on a vu jusqu’ici, porte un réel culte a l’enfant. Cela se traduit par plein d’attention envers l’enfant, comme des sourires, des que l’indo, on nous cède directement une place assise dans les transports en commun, les personnes s’écartent pour laisser passer la poussette. Gare à vous de gronder votre enfant en public, ne serrait ce que gentiment pour ne pas qu’il cour partout, vous ressentirez tout de suite quelques regards pesant vous jugeant comme de mauvais parents. Gare à vous aussi de laisser votre enfant seul a proximité d’une route ou d’un quai, là, c’est vous qui vous faites réprimander dans la minute qui suit afin que votre enfant soit en sécurité prêt de vous. Tout ceci son des gestes normaux ici et il ne faut surtout pas prendre mal et au contraire remercier les gens quant ils vous préviennent.
En revanche dès que l’Argentin se retrouve derrière un volant, la seule règle qui compte pour les piétons c’est sauve qui peu !
A demain.
04/10/2009
Aujourd’hui, direction le Nord. 10H30 après un dernier remerciement à Beatrice et lui avoir payé les 60 pesos pour les deux nuits de camping, nous posons pour la photo souvenir avec elle, son mari et le combi avant de partir. Nous serons dans son album photos que nous avons pu feuilleter, pour la prospérité.
Stef mène la dance, à droite, à gauche, demi-tour nous nous sommes trompés, au bout d’un moment, nous finissons par trouver la bonne route. Apres plusieurs kilomètres et quatre barrages de police, en fait il y en a un à chaque changement de route, le quatrième est pour nous !!!
Bonjour M. l’agent. Alors que se passe-t-il ? M. votre bagageira, coffre arrière fixé sur le porte vélo, dépasse de votre carrosserie et vous ne le signalez pas avec des drapeaux rouges à son extrémité. D’accord M. l’agent et que fait t on ? Voila je vous verbalise cela va vous couter 932 pesos.
Je lui dis que je n’ai pas cet argent et il me demande combien j’ai, j’ouvre mon portefeuille et en sort six billets de 100 pesos, ni oui ni non, il me les prend et me dit que ca va aller. Dans la minute qui suit, Stef arrive avec Mathias dans les bras et je lui explique que c’est ma femme et mon fils. Dans les 30 secondes qui suivent, il me rend 2 billets de 100. Je ne cherche pas à comprendre, et bien sur je les range immédiatement. Il me fait un reçu comme quoi j’ai payé 400 peso me tend la main, que je serre toujours très cordialement. Son collègue nous dit t’attacher un morceau de tissus rouge afin de le plus être verbalisable et nous souhaite un bon voyage. Voila comment se faire dépouiller de 80 euros en dix minutes sans rien demander à personne.
Quelques kilomètres auparavant, dans une station de services, nous avions acheté les bandes réfléchissantes rouges et le 90 obligatoire pour les véhicules transportant des passagers. Lors du contrôle, les policiers ne nous ont pas demandé où étaient les bandes et le 90 mais nous avons bien été verbalisé pour défaut de signalement de charge dépassant la carrosserie.
Une bonne journée !!
Enfin, quelques kilomètres plus loin, nous bifurquons en direction d’une ville nommé Colon signalée dans notre atlas comme ville thermale. Nous stationnons derrière l’office de tourisme, et nous dirigeons vers le poste de police juste en face. Bonjour M. l’agent, mais non, nous ne les cherchons pas ! Juste un conseil ! Pouvons-nous passer la nuit sur votre jolie petite place ? Mais bien sur nous répondra t il avec beaucoup de gentillesse et il nous fera même la causette pendant une quinzaine de minutes. Comme quoi, ils ne sont pas tous méchants.
18H30 nous sommes installés pour la nuit et pour notre premier bivouaque en jungle urbaine.
05/10/2010
8H00 après une nuit bien secouée, orage depuis 3H00 du matin, nous prenons notre petit déjeuné face a l’Uruguay, de l’autre coté du fleuve c’est l’Uruguay, et un ciel couvert de nuages gris mais avec une chaleur que nous qualifierons de tropicale.
Aujourd’hui, journée balnéaire. Direction un complexe thermal de la ville, pour vingt pesos nous profiterons des piscines plein air, ainsi que de celles chauffées à 37° avec jets massant. Une bonne journée où Mathias c’est régalé dans l’eau et nous aussi et où nous avons bien profité de la chaleur printanière !
06/10/2009
Nous pensions prendre la route vers l’Uruguay et puis, au dernier moment, nous changeons d’avis, direction Nord Iguazu, nous avons vraiment envie de les voir ces fameuses chutes et de plus, nous avons quelques fruits, lait, yaourt et un pot de Nutella à peine entamé en provenance direct de France et il parait qu’il y a un contrôle assez sévère à la frontière et nous n’avons pas trop envie de se faire retirer notre bonne vieille pate à tartiner !!
C’est ça la vie en Combi, on va où l’on veut, quand on veut, c’est cool !!
Nous prenons donc la route 14 qui longe le RIO Uruguay et croisons les doigts très forts dès que nous croisons un poste de police, c'est-à-dire quasi tous les quarts d’heure, ils sont très présents sur cette route ! La route est longue et assez monotone, nous décidons donc de bifurquer vers la ville de Mercedes, point d’entrée pour la Réserve Ecologique de Esteros del Ibera et la jolie ville de Carlos Pellegrini, choix renforcé par deux conversations avec des locaux qui nous confirment que Carlos Pellegrini est super et que ca vaut le coup ! Nous bivouaquerons donc à l’entrée de la ville de Mercedes après avoir longuement chercher un bivouac tranquille, finalement, ce sera devant l’office du tourisme, et coup de chance, eau à disposition !!
Beaucoup de vent, Mathias descendra d’un étage et nous dormirons tous les 3 en bas !!
Demain, direction Carlos Pellegrini, 120 km de Ripio, comme ils disent ici, on verra bien comment notre combi supporte la piste !!
07/10/2010
La tranquillité, ça se mérite
9H00, nous traversons la ville de Mercedes afin de rejoindre la route numéro 40, sortie de la ville et 8 kilomètres plus loin l’asphalte s’achève et nous voila sur une piste de terre rougeâtre, de caillasses, de trous, et d’ornières qui n’en finissent plus. La bonne nouvelle, c’est que l’on en a que pour 120 kilomètres (de ripio comme ils disent ici !).
Stef prend le volant, bonne initiation pour la conduite du Combi, Mathias est sur mes genoux à l’avant et mort de rire d’être devant avec nous. Quelques chaos plus tard Mathias fini par s’endormir et je le replace dans son siège.
Nous roulons entre 30 et 60 kilomètre à l’heure, sur la piste, à chaque croisement d’un autre véhicule, plutôt des 4X4, un petit signe est échangé entre conducteur, histoire de se dire que l’on n’est pas seul dans la galère.
12H30 nous arrêtons enfin notre Combi face à l’office de tourisme de la réserve Naturelle do Ibera. Oui oui, vous avez bien calculé, 3H30 pour faire 120 kilomètres et aucun embouteillage !!
Nous nous installons au camping, mangeons, et en profitons pour faire notre linge, quant à Mathias il n’arrête pas de faire le tour du camping a vélo.
15H00 nous partons découvrir la ville, ici pas de goudron, pas de passage piéton, pas de feu tricolore, très peu de voitures, nous nous sentons a l’autre bout du monde déconnecté de la sédentarité et ça nous plait. A chaque habitant croisé, nous avons le droit à un Holla, et même quelqu’un nous demandera si nous ne sommes pas perdus, il est vrai qu’il n’y a vraiment pas grand-chose a voir. Nous flânerons entre les quadras pendant 2 heures et nous céderons le passage aux vaches et chevaux qui vont et viennent selon leur grè sans aucune préoccupation sinon celle de trouver le meilleur pâturage.
La tranquillité, ça se mérite, je vous le disais et ici nous l’avons trouvé.
08/10/2009
Enfin en pleine nature
9H30 embarquement immédiat à bord de la lancha qui va nous permettre de découvrir la lagune de l’intérieure. Petit détour chez le garde de la réserve pour lui signaler notre présence et nous voila parti pour deux heures de balade afin de découvrir une faune et flore a l’état pur.
Nous y croiserons des jacares (crocodiles), des carpinchos (plus grand rongeur au monde), le cerf des marais plutôt étonnant en ce lieu, des multitudes d’espèces d’oiseaux et de la végétation en suspension sur la lagune plus diverse que variée. Pas d’affluence, pas de bruit, que le calme et les champs des oiseaux.
Notre capitaine de navire nous laisse apprécier tout cela en coupant le moteur de sa barque et en nous laissant voguer au grè du vent le long des rives où se prélassent les jacares au soleil.
Il nous fait le guide, en espagnol, on y comprend pas grand-chose, mais devant cette beauté naturelle il n’y a rien à comprendre, il y a tout à y apprendre.
Nous sommes de retour sur le ponton du camping et ne regrettons nullement les 60 peso déboursé par personne pour cette balade au cœur de la deuxième plus grande réserve naturelle, après le Pantanal brésilien, au monde.
Apres midi farniente, préparation des textes pour le site internet, sieste pour Mathias, et bain de soleil pour Stef.
Que du bonheur quoi.
09/10/2009
Après le calme, la tempête
9H30 Notre guide indique : Posadas, 250 km 5 heures de route, 4 X 4 indispensable. Notre carte routière montre bien une piste. On hésite, que faire, retourner sur Mercedes, mais là, c’est 500 km pour rien ou prendre la piste avec notre combi ! On demande l’avis des locaux, eux connaissent l’état de la piste et ils sauront nous conseiller au mieux ! Les 50 premiers kilomètres ne sont pas terribles mais après « Linda », l’un d’entre eux l’a prise quelques jours auparavant et il n’a pas plu depuis. On leur demande bien si on peut passer avec notre combi « oui oui, ca passe sauf à un endroit, un peu d’eau, faudra se mettre sur le coté » !
On est content, on entame la piste, Mathias sur mes genoux, Eric au volant. Au bout d’à peine 10 kilomètres, le sable apparait et les sillions creusés par d’autres véhicules avec, Mathias retourne de suite dans son siège à l’arrière bien attaché et moi aussi, je boucle ma ceinture et demande à Eric de faire demi tour et de repasser par Mercedes, mais il est trop tard pour faire machine arrière, maintenant qu’on est là, on y reste.
La piste est de pire en pire, le Combi entame alors une danse rythmée au grès des sillons et le voila a droite et le voila de travers puis a nouveau sur le droit chemin, mais pourvu qu’il ne s’arrête pas car on ne le sortirait pas de ce bourbier sans aide d’un autre véhicule.
On se fera quelques belles frayeurs. Moi, je ferme les yeux et j’évite de crier. On croisera plusieurs énormes trous d’eau mais le combi tient le coup, on est fier de lui, tout résiste sauf la poussière qui pénètre partout. Mathias, imperturbable s’endormira et tant mieux, il n’aura pas peur quand nous traverserons un énorme trou rempli d’eau qu’on n’avait pas vu venir et qu’on décollera de nos sièges. Merci la ceinture de sécurité et merci à notre Combi d’avoir tenu le coup !
Au bout d’une centaine de kilomètres, la piste s’améliore doucement et nous croisons une autre route, par chance, un camion (un des seuls que nous verrons sur la route) arrive en même temps que nous, nous lui demandons conseils, quelle piste est en meilleure état. Il nous conseille la route 41 qui, en même temps, nous fait gagner 100 km pour atteindre Posadas.
Nous prenons donc cette piste en se demandant ce qui nous attend sur les 80 km suivant. Par chance, la piste s’améliore, plus de sable, un peu de cailloux et nous commençons à souffler et à pouvoir admirer le paysage. Quelques croisements de véhicules plus tard, nous atteignons enfin la route nationale 12 qui mène 360 km plus au nord à Iguazu en passant par Posadas et San Ignacio.
Nous nous arrêterons rapido au super mercado du coin faire un ravitaillement et roulerons jusqu’à San Ignacio où nous tomberons sur un super camping avec piscine (bien méritée après la journée de fou de passée) au bord du Rio Parana, face au Paraguay où nous pourrons admirer un magnifique couché de soleil sur le fleuve avant de dîner d’une traditionnelle « Parilla » et de nous endormir comme des bébés.
Dure journée qui a très bien finit et vive le combi, ca passe partout !!
Les locaux avaient raison mais la prochaine fois, on se méfiera à deux fois avant de suivre leur conseil !
10/10/2009
6H30 réveil, ce n’est pas voulu mais le camping est en pleine fin de travaux d’aménagement avant de commencer la saison estivale et les ouvriers nous ont réveillé avec leur coups de marteaux, on se rattrapera demain, dimanche pour dormir. Du coup, petit déjeuné et un tour à la piscine dans laquelle nous ne pourront pas se baigner car en nettoyage, déception.
On revient au combi, on pense un moment partir puis finalement la piscine sera disponible dans deux heures. Mathias joue avec ses petites voiture sur le muret, Stef bouquine et moi à la douche. On déjeune, sans Mathias il a décidé de faire la sieste un peu avant midi.
15H00 nous quittons le camping à pied en direction de la ville qui se trouve à quatre kilomètres afin d'aller visite les ruine d’une des très nombreuse missions Jésuites de la région. Nous marchons depuis 15 minutes maintenant et un 4X4 pickup s’arrête à notre hauteur nous demandant si nous souhaitons aller en ville. Ni une, ni deux, on grimpe dans la benne du pickup et c’est parti pour un tour gratuit, dix minutes plus tard, nous sommes en plein centre ville et Mathias a trouvé très rigolo d’être a l’arrière du pickup.
On arrive devant l’entré des ruines, le prix de l’entré nous refroidi un peu, je demande au caissier si il ne peut pas nous faire le tarif réservé au Argentins, la réponse est négative. Nous allons prendre un verre à coté, puis payons nos 50 peso afin d’accéder aux ruines, la bonne nouvelle c’est que cette entrée est valable 15 jours pour la visite d’autres ruines pas très loin de là où nous sommes.
19H00 retour au camping en taxi car la nuit est tombée et pas de piscine car fermeture de celle-ci à 19H00, ironie, quand tu nous tiens…..
11/10/2009
10H00 dimanche jour de messe, nous quittons le camping et prenons la route numéro 12 puis la 6 pour rejoindre la 14 qui va nous mener à la ville de Bernardo de Irigoyen, ville frontière avec le Brésil. A hauteur de San Pedro la route 14 traverse un parc naturel et du coup, elle devient une piste, mais comme il n’a pas plus depuis quelques jours, elle est plus que belle. Deux heures de piste plus tard et 72 kilomètres plus loin nous retrouvons le bitume pour une dizaine de kilomètres avant d’arrivée a notre destination.
18H00 après un rapide tour en ville nous stationnons devants un ciber café et en profitons pour communiquer un peu avec vous autres.
20H00 on fait le plein de carburant a la station ACA, automobile club Argentina, et y resterons pour la nuit selon les conseils des policier que nous avons rencontré lors de notre dernier contrôle a l’entrée de la ville.
22H00 la pluie et le vent fusent depuis deux heures, et l’orage qui se fait entendre au loin nous dit de descendre Mathias qui dort depuis peu et ce sera lit à trois pour la nuit.
12/10/2009
3H00 l’orage s’estompe enfin. Les rêves peuvent commencer.
8H00 debout tout le monde c’est le grand jour !!!!
9H30 le Combi démarre et par la même occasion l’eau accumulée dans la nuit sur le toit vient, se déverser a l’intérieur du pare brise, le joint en partie haute n’est plus en place et l’eau peu tout simplement rentrer, après réflexion le joint ne devait pas être correctement en place et après tous les soubresauts des pistes, il a fini par sortir.
On verra plus tard, là il ne pleut pas.
Route numéro 101 en direction de Andresito 100 kilomètres de bitume, puis comme a son habitude fin de bitume et début de piste. Nous roulons un kilomètre sur la piste avant de décider de faire demi tour, car impraticable par un deux roues motrices au vue de la pluie qui est tombée dans la nuit. Ce n’est pas grave cela nous fait faire un détour de 120 kilomètres au lieu des 60 de piste.
15H00 voila enfin le panneau qui nous annonce que nous sommes rentrés dans la ville de Puerto Iguazu. Direction le camping Americano.
Nous nous installons, à coté d’un joli Iveco 4X4 orange immatriculé en Allemagne celui de Suzi, Alex et Jacob que nous connaissons du port de Buenos Aires lors de nos démarches pour sortir les véhicules des douanes. Un tour à la piscine, on dine, on couche Mathias qui a passé la fin d’après-midi à jouer au petite voiture avec Jacob, l’avantage des enfants c’est qu’ils ne se posent pas de questions de compréhension linguistique pour s’amuser ensemble. Jacob aura deux ans dans quinze jours.
La soirée se fini, en bons Allemands qui se respects, autour d’une bonne bière et de conversations dans un mixe de langage anglais français allemand et espagnole.
Que de souvenirs à accumuler.
13/10/2009
Le vrai grand jour.
Ca y est, enfin, nous allons les visiter ces fameuses chutes d’Iguazu, depuis le temps que nous les attendons et que nous en rêvons ! Nous les avons vu en photos des centaines de fois, j’ai conseillé mes clients d’y aller et ils revenaient tous enchantés en me disant que c’était magnifique, et enfin, aujourd’hui, c’est à notre tour !!
Nous partons tôt du camping, prêt à affronter ces chutes dès l’ouverture du parc.
Nous arrivons au parking et croisons deux autres familles françaises avec leurs enfants (les Rejou land, déjà croisé à Buenos Aires et Yan et Ana) en 4X4 aménagé qui ont passé la nuit à l’entrée du parc.
Nous commençons notre ballade par un petit sentier où nous croiserons des Couatics et autres lézards.
4 sentiers permettent de visiter les chutes coté Argentin, dont la fameuse Gorge du Diable « la Garganta del Diablo », le clou du spectacle, mais malheureusement, l’accès à la passerelle est fermée, trop d’eau, nous ne pourront pas aller les visiter, de même que l’Isla San Martin, fermée aussi à cause du niveau d’eau. Le printemps est soit disant la bonne période pour visiter les chutes d’Iguazu, car beaucoup d’eau mais pour nous, il y aura trop d’eau et je reste frustée et décue de ne pas admirer toutes les cascades.
Nous aurons quand même accès aux deux autres sentiers, le sentier supérieur qui permet de voir les autres cascades d’en haut, plusieurs cascades se suivent et tombent à pic à une vitesse vertigineuse et le sentier inférieur, qui lui permet de les voir d’en bas. Nous en prendrons pleins les yeux, seront arrosés au passage (tant mieux, il fait très chaud) et devrons nous débattre avec les couatics qui fouilleront nos sacs en espérant trouver un peu de nourriture.
Les enfants seront ravis, Mathias c’est fait de nouveaux copains, entrainé par les plus grands, il gambadera une bonne partie de l’après midi sur les sentiers mais aura toujours aussi peur dès qu’un animal s’approche d’un peu trop près de lui.
L’entrée du parc est de 60 Peso par adulte (environ 11euros), et il était bien noté que les 2 sentiers étaient fermés mais, nous ne l’avions pas remarqué au moment de payer l’entrée du parc et aucune réduction n’est proposée malgré que la moitié du site ne soit pas visitable.
Cependant, le parc offre la possibilité, toute l’année, de venir le visiter le lendemain pour moitié prix, il suffit juste de faire tamponner ses billets d’entrée. Nous décidons de le faire, au cas où, sait-on jamais, que la Gorges du diable soit ouverte le lendemain.
Nous partons tout de même ravis de notre journée et des souvenirs pleins les yeux.
Soirée tranquille au camping autour d’une bonne parilla et des deux autres familles françaises. Les enfants joueront ensemble mais iront se coucher de bonne heure après la fatiguante journée qu’ils ont eux !
14/10/2009
Le vrai grand jour bis.
Mathias, ce matin, nous a laissé faire la grasse matinée : 8H00, c’est mieux que d’habitude !
Nous prenons notre petit déjeuner, remettons le pare brise en place afin d’éviter une nouvelle inondation et disons au revoir à nos copains français en leur souhaitant un excellent voyage et partons à la première station service faire le plein et téléphoner au Chutes d’Iguazu pour savoir, si par chance, la Gorge du Diable est ouverte.
Coup de bol, il n’a pas plu hier soir et le sentier est ouvert, nous allons enfin pouvoir les admirer ! Mais l’Isla San Martin reste fermée, tant pis, nous y allons quand même.
Nous arrivons sur le parking et croisons un super combi Spilt Noir et Rose de 1962, 2 jeunes argentins en vacances, fan de VW comme nous, nous discutons un petit moment et échangeons nos adresses mail, ils habitent à Buenos Aires et possèdent 2 cox !
Pour accéder au sentier qui mène à la Gorge du Diable, cette fameuse cascade haute de 90 mètres, il faut emprunter le petit train, Mathias est ravi, certains courageux feront les 2 km 500 à pied !
Arrivés au terminus du petit train, Mathias commence à gambader sur la passerelle qui permet d’admirer les chutes, mais cette passerelle longue de 1100 mètres se situe au dessus du fleuve et Mathias à peur (pour ne pas changer !!), du coup, il monte dans le sac à dos porte bébé sur le dos Eric.
10 minutes plus tard, nous commençons à entendre le bruissement de l’eau qui éclate et des brumes d’eau dans le ciel, on s’approche tout doucement…. Et enfin, elle est là, c’est magnifique, on en prend pleins les yeux, on ne sait plus où regarder, on mitraille de photos.
Des photographes sont là pour vendre des photos souvenirs. Nous restons là une bonne demi heure à admirer ce paysage, voir les arcs en ciel se former et se faire arroser dès qu’un coup de vent un peu plus fort souffle.
Mathias tire sur son chapeau pour se protéger de l’eau et fait rigoler les touristes qui le prenne en photos.
Nous quittons ce paysage par la même passerelle et par le petit train, ravis d’être retourné les voir.
Un petit sentier balisé dans la forêt au cœur du Parc (7 kilomètres, quand même !!) permet d’accéder à une autre cascade et à une piscine naturelle où il est possible de se baigner et si, nous avons de la chance, d’admirer des singes ou toucans.
Il est à peine 16h, et nous décidons de faire cette ballade qui s’annonce bien sympathique malgré le ciel qui commence à s’assombrir. Mathias dans le porte bébé ne tarde pas à s’endormir bercé par les pas d’Eric. Nous croisons quelques personnes qui reviennent mais peu d’animaux, un seul et unique toucan et de loin, mais on s’amuse bien. Nous arrivons au bout de la ballade, quelques escaliers à descendre et nous sommes dans la piscine naturelle mais les premières gouttes commencent à tomber. Ce n’est pas bien grave, juste une petite averse.Mais il commence à pleuvoir de plus en plus, nous faisons vite demi tour, sans nous baigner.
Nous avons à peu près 4 km à faire en pleine forêt et le ciel commence à gronder drôlement fort et les éclaires apparaissent. Nous accélérons le pas, nous sommes déjà trempés de la tête au pied en moins de 10 minutes, Mathias est réveillé, bien mouillé lui aussi. Le petit sentier se transforme rapidement en chemin boueux, pas le choix, nous marchons dans des flaques énormes, nos chaussures dégoulinent et nous aussi. Nous n’en voyons pas le bout. Et enfin, nous y sommes, trempés mais content d’être arrivés, nous séchons rapidement Mathias et repartons au combi se changer.
Rarement, nous nous sommes fait aussi mouiller par un orage.
Nous demandons si nous pouvons passer la nuit sur le parking, on nous le refuse, mais il est déjà 19h et nous sommes fatigués, nous décidons donc de rester juste devant l’entrée du parc comme l’avait fait les deux autres familles françaises la veille. Mauvaise idée, à minuit, une fois l’orage terminé (les orages ici durent très très longtemps !), nous sommes réveillés par le garde forestier qui nous demande de partir de suite, camping interdit, Parc National d Iguazu. Il nous donne même le nom d’un camping et nous explique comment y aller. Nous voici donc à minuit, à rechercher un lieu pour poser notre maison roulante, Mathias dort, heureusement mais il n’y a pas de place sur le parking de la station service, quelle galère ! En fin de compte, nous finissons notre nuit, au bord de la nationale 12, sur le parking d’un parc animalier et l’orage se remettra à gronder !
Iguazu, on a adoré, mais le parc nous en à fait voir de toutes les couleurs. Nous sommes vraiment ravis d’y avoir été.
Maintenant, nous attendons avec impatience d’aller le visiter coté Brésil !!
Un peu de géographie :
Les Chutes d’Iguazu ou Cataratas del Iguazu, situées à la frontière entre le Brésil et l’Argentine en plein cœur de la forêt tropicale et du Parc National du même nom, inscrit au Patrimoine Mondiale de l’Unesco. Il s’agit d’un ensemble de 275 cascades formant un front de 2,5 kilomètres environ. La plus haute d'entre elles atteint les 90 m de hauteur : La Gorge du Diable. La majorité des chutes se situent sur le territoire Argentin mais il est tout à fait possible de les visiter coté Brésilien, ce qui permet d’avoir un autre point de vue.
15/10/2009
Adios Argentina, Bem vindos au Brazil
Nous décidons de passer la frontière ce matin afin de quitter l’Argentine et d’aller faire un petit tour au Brésil pendant quelques jours, histoire de profiter des jolies plages et de boire quelques Caipirihna avant d’attaquer le froid patagonien.
Passage de frontière rapide coté argentin, mais il est bien noté qu’il est interdit d’entrée sur le territoire brésilien avec des denrées périsables comme viande, œuf, laitage, fruit ou légume. Nous nous arretons donc sur le parking du duty free où l’on espère faire de bonnes affaires mais enfait, nous y trouverons rien d’intéressant, pour finir nos yaourts et fromage afin de ne pas se les faire confisquer.
Arrivée à la douane brésilienne, de l'autre coté du pont, aucun contrôle santinaire, juste nos passeports et de quoi justifier que Mathias est bien notre fils, pourtant il porte nos deux noms !! On lui présente un certificat d’acte de naissance mais la petite dame n’y comprend rien et Eric est obligé de lui traduire !! Passeports tamponnés, certificat pour le combi et à nous l’aventure brésilienne !
A peine sorti de la douane, nous croisons combis et cox en quantités. Mathias est tout content « un combi, un combi », « une cocinnelle, coucou la cocinnelle ». Il fait coucou à tous les combis et cox que nous croisons, le pauvre, il passe sa journée la main en l’air. Toutes ses jolies cox nous narguent, on en veut déjà une !!! Jamais nous n’en avions vu autant et pourtant nous venons tout juste de rentrer au Brésil !!
Nous allons jusqu’à l’entrée du Parc National d’Iguazu pour connaitre le prix d’entrée, comme en argentine, mais nous n’avons pas de real et le distributeur est hors service.
Nous trouvons un camping pour passer la nuit qui accepte la carte bleue et nous permet d’échanger quelques dollar contre des real ce qui nous permet d’aller faire quelques courses pour le soir.
Le camping possède une piscine et il fait très chaud mais Mathias est super fatigué, on le met au lit en se disant qu’il dormira une petite heure et après un petit plongeon !
Pendant ce temps là, on en profite pour faire notre lessive, qui ne sèchera pas, mettre le site à jour et téléphoner à nos familles, ça fait longtemps, presque un mois que nous sommes partis.
Mathias ne se réveille pas pour le dîner, du coup, nous avons la flemme de se faire à manger et nous allons donc chercher un plat tout fait au camping, ce soir c'est buffet à volonté pour 12 réal par personne, nous y retournerons a deux reprises et ainsi le repas du lendemain est dans le réfrigérateur!!
Petite soirée tranquille, bonne nuit Mathias, elle a commencé à 16h00, c’est fatiguant les vacances !!!
16/10/2009
Barbès made in Paraguay
La météo de ce matin nous dit de ne pas aller aux chutes. Ciel gris et nuageux avec des petites averses. Nous prenons donc le bus pour le centre de la ville, Foz d'Iguaçu. Nous descendons au terminal et le chauffeur nous indique le trottoir d'en face pour prendre l'autre bus en direction de la Cuidade del l'Est au Paraguay. Une demie heure de bus plus tard et une traversée du pont de l'amitié qui marque frontière, sans arrêt ni contrôle des passeports nous sommes dans la rue principale.
Nous assimilons cette rue au quartier de Barbès à Paris. On y trouve de tout et de rien, de la contrefaçon, de la sauvette, du tombé du camion, et bien plus si affinité, en revanche beaucoup moins bruyante, pas de mouvement de foule comme sur les trottoirs du 18eme, les commerçants nous demandent si nous souhaitons, des rabatteurs sont là aussi pour nous diriger vers tel ou tel magasin, on leur dit juste no gracias et ils nous lâchent. Nous nous sentons pas plus en insécurité que dans une autre grande ville, contrairement a ce que des Argentins nous avaient raconté.
Les commerçants sont aimables et polis, la négociation genre souk est de mise, un paquet de piles à 20 000 Guarani passe à 10 000 sans trop de négociation juste avec un mucho caro. Et cette ville est aussi une porte de sortie de la drogue en Amerique l'atine.
Enfin une balade à faire par temps maussade.
Nous reprenons le bus en sens inverse, les brésiliens repartent les bras bien chargés avec du linge, des appareils électronique ou encore des Prinsguel plein les sacs. Le bus se frai un chemin dans ce vacarne de voitures, de motos, d'engins sur roue en tout genre et traverse a nouveau la Ponte de l'Amizade, s'arrête au poste de contrôle des douanes brésiliennes. Madame la douanière, qui ne rigole pas, jette un oeil dans les sacs et pose quelques questions, en fait descendre quelques uns qui sont bien chargés, genre avec une quinzaine de paquets de Prinsguel et tout ce beau monde part faire une déclaration en douane et du coup payer des taxes d'importation. Le chauffeur du bus remet un ticket aux passagers débarqués afin qu'ils puisent reprendre le bus sans repayer. La routine quoi.
De retour au camping après une bonne journée de shoping, Mathias cour partout avec ses baskets toutes neuves qui font de la lumière et est tout content, heureusement les piles d'une des chaussures donnent déjà des signes de faiblesse et le vendeur nous à prévenu que ca ne dure jamais longtemps. Pour 8 dollars c'est déjà pas mal d'avoir les pieds au sec.
18/10/2010
Cataratas d'Iguaçu, Brésil
Enfin, ce matin il ne pleut pas. Le ciel n’est pas super dégagé mais on est au sec et la météo annonce du soleil pour aujourd’hui, nous décidons donc de partir visiter les chutes côté Brésilien afin d’avoir une autre vue de la Garganta do Diabo.
Après un bus, un taxi et encore un autre bus, nous voici à l’entrée du sentier, mais nous n’avons pas de plan, difficile d’en obtenir un ici au Brésil. Nous suivons donc la masse qui se faufile à travers le sentier. Le ciel est très chargé et malheureusement, nous n’y voyons pas grand chose et la brume nous arrose. On resort les Kway et les autres visiteurs se précipitent en masse pour acheter des capes de protections. Par endroit, nous pourrons, tout de même admirer de magnifiques panoramas quand le ciel se dégagera pendant quelques minutes.
Le sentier fait 1 km 200 et tout au bout, une passerelle, en équilibre sur l’eau permet par beau temps d’admirer la cascade depuis le bas, mais aujourd’hui, malheureusement, nous n’y verrons rien et en plus, j’en ressortirais trempée en quelques secondes et pourtant, il ne plut pas !!
Des ascenseurs panoramiques permettent d’accéder en haut du sentier sans avoir à grimper plusieurs dizaines de marches, nous pataugeons dans l’eau, certains (fous !!), prennent plaisir à se mettre sous une cascade (assez grande tout de même) pour reprendre leur douche du matin. Pour ma part, j’ai étais assez mouillée sur la passerelle.
En haut des ascenseurs se trouvent boutiques et restaurants (pourtant déjà bien présents sur tout le sentier), nous mangeons nos sandwichs et chips, quand, sans m’en rendre compte, je me fais voler tout mon paquet de chips tout juste ouvert par un Couatic plus que rapide. Eric essayera bien de le récupérer, mais c’est peine perdu, le couatic est hargneux et partira avec tout l’emballage et se régalera de nos chips. Mathias se met à pleurer, le pauvre, se faire voler ses chips par une petite bête !! Nous le consolons avec un nouveau paquet et pour celui-ci, on en prend bien soin et faisons fuir tous les couatics qui s’en approchent ! Pas question de se faire avoir une deuxième fois !
Nous décidons de refaire le sentier en sens inverse, pour avoir une autre vue et le ciel commence, enfin, à se dégager. Mathias s’endort dans le porte bébé, du coup, à la fin du sentier, nous le laissons dormir un peu sur un banc. Pendant ce temps là, je vais observer les activités que le côté brésilien propose (rappel, escalade, canyoning….)
De retour au camping, enfin du ciel bleu, vite on en profite, direction la piscine et fin d’après midi farniente, demain une grosse journée de route nous attend, profitons en pour se reposer !
21/10/2009
Enfin la plage
Après deux jours et deux nuits sur la route et à plus de 1000 kilomètres des chutes d’Iguazu, nous sommes enfin sur la cote atlantique du Brésil.
Ces deux derniers jours on été dur, rouler, rouler, rouler, dormir dans des stations d’essence avec les camions qui démarrent a pas d’heure et qui file dans un vacarme à en réveiller plus d’un, trois exactement, nous. Manger des casses croutes matin midi et soir, enfin c’est trop dur les vacances.
10H00 on vient de trouver la laverie, je dépose notre linge à la petite dame lui expliquant que ca ne fait que trois jours qu’il est enfermé dans le sac et bien sur avec la pluie que l’on s’est pris sur Iguazu le linge est légèrement humide et donc légèrement odorant. Je vous raconte pas la honte, c’est bien pour ca que on le met en laverie car impossible à récupérer à la main.
A demain alors, et désolé encore.
11H00 Mathias a les pieds dans l’eau et court partout comme un petit fou qui est resté coincé dans son siège auto pendant 48 heures, sa joie et sa bonne humeur peuvent se lire rien que dans son regard et du coup la nervosité, accumulé par cet enfermement, des parents s’estompe comme nos traces de pas sur le sable après chaque vaguelette.
12H00 on mange, ce midi casse croute pour pas changer, désolé on vient d’arriver.
Nous sommes dans la province de Santa Catarina, plus précisément sur la Costa Esmeralda. Nous reprenons le Combi afin de trouver un lieu/camping, pour la nuit. Après trois offices de tourismes et un camping abandonné nous échouons sur la Praia de Bombas dans une petite rue qui fait face à l’océan et qui longe un terrain de camping a priori fermé. Après renseignement pris le camping est bien fermé, mais le propriétaire revient ce soir et sait on jamais.
En attendant, nous profitons d’un super panorama et d’une eau océanique à des températures comme on ne les connait pas dans l’hexagone malgré qu’ici ce ne soit que le printemps.
17H00 Mathias part a la sieste avec un début de conjonctivite, il se réveillera vers 19H00 de très mauvais poil et repartira aussitôt au dodo avec des goutes pour les yeux et un bib de lait pour le bidon.
20H00 on dîne, un vrai repas là, on vous dira pas quoi, vous auriez rigolé.
Le propriétaire arrive et, prévenu par un voisin, vient nous voir et nous dit que nous pouvons nous installer a l’intérieur en échange de 40 real par nuit. Le camping n’ouvre officiellement ces portes que le 15 décembre, ca va en faire rigole plus d’un ca, mais Roberto le propriétaire, on ne l'a pas inventé, est là pour préparer la saison estivale qui s’annonce.
On termine notre repas, descendons Mathias, fermons la rehausse et nous nous installons dans le camping, remontons la rehausse, Mathias remonte dans son dodo, préparons notre couchage, écrivons ces quelques lignes, éteignons la lumière, le portable, nous nous glissons dans nos duvets quand soudains, soudains, soudains, un bruit infernal nous parvient aux oreilles!!!
23H00 nous nous endormons bercé par le joli bruit des vagues qui s’échouent à dix mètres de nous.
Bonne nuit les amis.
23/10/2009
Au programme : plage, sable chaud et soleil
11H00 nous allons en direction de la plage de Bombinhas de l’autre coté de la montagne après le camping. Une heure de marche plus tard, nos pieds foulent du sable d’une blancheur et d’une douceur comme on en a rarement vu. La plage est connue pour être l’une des plus belles de la province de Santa Catarina, et elle est vraiment belle.
Mathias saute à chaque vague et par la même occasion, rigole de plus belle, quant à nous, nous en profitons aussi pour se baigner et apprécier cet endroit magnifique. Une bonne après-midi de farniente comme il est bon d’avoir de temps en temps.
17H00 de retour au camping, nous décidons de décamper. On se douche, on remballe et hop dans le combi en direction de Itapema, là ou nous avions laissé notre linge deux jours plus top.
Notre but est de récupérer le linge, il est déjà 18H20, et de filer vers Florianópolis.
18H45 nous constatons que la laverie ferme ses portes à 18H00. Tant pis, nous allons passer la nuit à Itapema.
Nous longeons la plage et stationnons devant une très grande résidence avec vigile à l’entrée. Quelques minutes plus tard, nous faisons connaissance avec Escobar et Cicco qui sont sortis du stand de vente de la résidence pour venir discuter avec nous.
Le combi, ici au Brésil, il y en a à tous les coins de rue mais un bizarre avec un truc sur le toit, un autre sur le coffre et surtout avec une immatriculation française attire l’attention et la curiosité.
Escobar est l’ex gendre du promoteur et Cicco est le vendeur des appartements à 600 000 euro de la résidence Villa Dos Corais.
Tous les deux sont très gentils, comme tous les brésiliens que nous avons croisés, et Escobar a la bonne idée de nous proposer d’aller passer la nuit sur le parking d’un hôtel, 50 mètre plus loin, qui appartient aussi a son ex beau-père. Il nous présente Lucilio, le veilleur de nuit et après avoir dîné, nous nous garons sur le parking de l’hôtel avec accès aux toilettes.
Nuit tranquille.
24/10/2009
9H00 André, un autre brésilien vient nous voir, attiré par la même curiosité que tous ceux avec qui nous discutons. André est un camping cariste brésilien qui est tout simplement super sympa, il nous donne un fichier word avec tous les camping listés par province du Bresil, et nous invite a dormir chez lui ce soir, enfin dans le jardin, car il est prévu du mauvais temps pour la nuit. On échange nos mails, et déclinons l’offre car nous serons à 100 kilomètres ce soir.
Qui à dit que le Brésil était dangereux ? C’est la réputation qu’il a. Dans tous les cas, les brésiliens sont super accueillants. La preuve va se confirmer ce soir, mais nous ne le savons pas encore.
13H00 nous nous garons sur le parking qui se trouve a la fin de la route sud de l’ile Santa Catarina (Florianópolis). Parking payant mais il y a personne dans le bureau. Nous déjeunons et on part pour un trek, vu la difficulté du sentier, de 3 kilomètres afin d’accéder a la plage des Naufragés. Le sentier qui nous mène à la plage traverse la montagne et est donc très escarpé et dénivelé. Mathias commence le sentier et doit escalader les premières pierres à quatre pattes, il se retrouve vite fait dans le porte bébé et nous voila parti pour une heure de marche soutenue.
La plage des naufragés est accessible par ce sentier ou alors en bateau. Elle nous offre un sable noir, volcanique, et une eau turquoise et calme du fait que ce soit une baie.
Ce qu’elle à de bien, c’est qu’elle est déserte du à son accès difficile, mais en période estivale elle est prise d’assauts par les vacanciers en masse qui viennent à Florianópolis, lieux très a la mode en ce moment au Brésil.
17H00 de retour au parking, nous allons voir la petite dame qui se trouve dans le bureau pour payer notre du. Elle nous demande d’où on vient, on fait la causette pendant 10 minutes, je lui demande ci nous pouvons passer la nuit sur le parking, elle nous dit oui immédiatement nous précisant que nous serons en sécurité car elle a un système de vidéo surveillance.
Cinq minutes plus tard elle vient nous voir avec une petite brique de lait chocolaté pour offrir à Mathias et nous parle de la météo, comme quoi il va y avoir du vent cette nuit. Spontanément elle nous invite dans son jardin qui jouxte le parking mais qui est a l’abri du vent, elle nous fait entrer dans sa propriété où elle possède une grande maison avec piscine, une dépendance dans le jardin à coté de laquelle nous nous garons. Elle nous indique une prise de courant au cas ou nous en aurons besoin, et oui, effectivement, cela nous arrange pour le frigo et l’éclairage.
2OH40 Mathias vient de monter dans son lit et nous nous apprêtons à passer une bonne nuit.
On vous raconte demain.
Bises
25/10/2009
Cette nuit a été très calme, pas un souffle de vent, pas une goutte de pluie, comme quoi, la météo française ou brésilienne, c’est la même, il se plante régulièrement !!
Nous décidons de ne pas trop nous attarder pour ne pas déranger plus longtemps Dulsy et nous la remercions encore pour son hospitalité. Nous restons à papoter une bonne heure avant de la quitter.
Nous prenons la route direction le Nord de l’île qui est réputé pour être beaucoup plus festif, touristique et moins authentique mais le temps se couvre, le ciel devient gris. Nous tournons en rond, impossible de trouver un camping. Nous décidons donc de quitter l’ile (Florianópolis) plus tôt que prévu, à quoi bon rester sur une île si nous ne pouvons pas aller à la plage, ce n’est pas de chance, mais il est encore beaucoup de kilomètres avant la frontière avec l’Uruguay et de nombreuses plages à découvrir.
Mathias se lasse du combi rapidement aujourd’hui, il faut dire que nous avons quand même tourné en rond un long moment ce matin sur l’île. Nous décidons donc de quitter l’autoroute au bout de 70 KM et d’aller à Imbituba, ville réputée pour ses baleines. La ville n’est pas spécialement jolie mais nous trouvons (pour une fois) assez rapidement un camping ouvert où nous serons les seuls touristes, face à un spot de surf. La personne qui tient le camping nous dit qu’il vient de voir une baleine, je resterai un bon moment, seule, face à l’océan a essayé d’en trouver une dans cette immensité. Je repère bien un point au loin dans l’horizon, qui bouge et qui pourrait ressembler à une baleine, mais j’ai tout de même un doute !
28/10/2009
10H00 nous quittons Torres et le camping où nous sommes restés deux jours afin de remettre de l’ordre dans le linge, le combi et nous reposer.
Torres se trouve sur la route du littorale, celle qui nous mènera à Sao Jose Do Norte 470 kilomètres plus au sud. Apres une halte et une escapade à la plage de la ville de Mostarda, nous reprenons la route aux cratères, nous l’avons ainsi baptisée tellement d’énormes trous parsèment la route.
18H00 nous arrivons à destination, mais nous ne savons pas que c’est la fin de la route et qu’il faut prendre un bateau afin d’atteindre Rio Grande, nous sommes donc bloqués ici pour la nuit ! Nous cherchons un endroit où dormir, ce soir, ce sera sur le parking des pompiers et de la gendarmerie.
29/10/2009
8H30 direction les quais et la ruelle où les autos forment la file d’attente pour embarquer sur le bac qui nous permet de traverser le bras de mer qui relie la Lagoa dos Patos à l’océan.
Ce sera la grande attraction de la journée, Mathias est tout content d’embarquer à bord et en plus en combi. 20 minutes plus tard nous sommes à Rio Grande et prenons route vers la station balnéaire, Cassino à 18 kilomètres de là où nous allons passer deux jours de farniente avant de parcourir les 220 kilomètres qui nous séparent de la frontière de l’Uruguay.
A bientôt.
31/10/2009
Après deux jours de repos à Cassino et une petite virée en bus à Rio Grande afin de finir nos derniers achats au Brésil, nous voici en route pour l’Uruguay, nouveau pays et de nouveau l’espagnol.
220 km de route archi plate et nous voici devant le poste de frontière brésilien, un petit coup de tampon et on repart. Nous cherchons un poste de frontière uruguayen mais au lieu de ça, nous tombons sur une ville Chuy / Chui qui grouille de monde et de magasins détaxés en tout genre. Une petite halte s’impose.
On n’y comprend pas grand-chose, où sommes-nous, en Uruguay, au Brésil ??? On ne sait pas trop, ca parle espagnol, portugais, on paye en dollar, en peso, en réal. On demande à une caissière qui nous explique que le côté gauche de la route appartient à l’Uruguay avec ses Duty free et boutiques de marques et le coté droit au Brésil avec tous les bouibouis. Les brésiliens s’y précipitent, nourritures, articles de sports, de luxe, on trouve de tout, même la fameuse bouteille de Ricard que Eric cherchait désespérément depuis notre départ de Buesnos Aires (même à Cuidad del Este au Paraguay, nous ne l’avions pas trouvé !) et du Nutella, enfin abordable par rapport au Brésil.
Deux heures plus tard, nous voici de nouveau à la recherche du poste de frontière de l’Uruguay, « tout droit », nous dit-on. On roule quelques kilomètres, et enfin, nous le trouvons, Nouveau tampon, papier pour le combi et aucun contrôle sanitaire, dommage notre frigo et archi vide, on avait prévu au cas ou ! mais nous n’avons pas un peso uruguayen en poche et à priori, pas de distributeur avant un certain nombre de kilomètre. Demi tour, on retourne à Chuy côté Uruguay, et là pas de chance, deux distributeurs mais aucun qui acceptent la Visa et forcement, nous n’avons pas de Master card, nous n’avions pas pensé à ça au moment des préparatifs ! A revoir !!
Nous voici donc sur les routes de l’Uruguay, sans peso, le combi réclamant de l’essence, Mathias qui commence à avoir faim, le frigo vide et la nuit qui ne va pas tarder à tomber ! On ne panique même pas !! 30 kilomètres plus loin, une station service, ouf, elle accepte la visa et nous pourrons même faire 2/3 courses dans le mini mercado. Nous repartons et prenons route vers le Parque Santa Teresa (Parc National en bord de plage où il y a une zone de camping). Nous arrivons à l’entrée du parc, nous enregistrons auprès des gardes forestiers qui nous expliquent comment se rendre dans la « zona A » pour camper et faisons enfin les derniers kilomètres de la journée.
C’est un weekend de pont pour le Brésil et l'Uruguay, pour la première fois depuis notre départ, nous côtoyons tentes et bus campings cars en nombre conséquent. Nous nous installons rapidement, testons les bouteilles de ricard et de cachaca (achetée au Brésil) et par chance, nous trouvons 3 cordons bleus oubliés dans le mini frizer au moment de sortir les glaçons !!
La musique Brésilienne commence à se faire entendre et durera malheureusement une grande partie de la nuit, comme dirait Eric, « concours de Watt » mais à 1 heure du matin, on s’en passerai bien !!
La suite le mois prochain...