Avril 2009
01/04/2010
Toujours à la recherche des amortisseurs.
La seule boutique en ville qui en vend doit les commander à Santiago et ne les recevra pas avant mercredi, nous ne sommes que jeudi! Ou alors des amortisseurs de compet' à presque 100 euros pièce, oups, ca fait cher!
Nous avons un contact sur Antofagasta, un fan de combi qui nous invite chez lui le soir même. Nous décidons d'attendre avant d'acheter ces amortisseurs hors de prix, peut-être qu'il aura un super tuyau! Autant attendre demain!
Elizardo et Cristina, ont malheureusement un empêchement et n'est pas chez lui, mais ce n'est que partie remise, rendez vous pris demain matin!
Retour sur le parking de la Portada pour une nuit plus que bruyante où nous déménagerons à 3H du matin, 3 km plus loin, au milieu des habituels déchets laissé là par des campeurs pour finir la nuit au calme!
02/04/2010
Joyeuse Pâques!!
Vers 11H, nous arrivons chez Elizardo. Papotage autour des combis et il essaye de nous trouver une solution. Passe quelques coups de fils et on repart avec 2 adresses sur la ville! Il nous apprend surtout que nous sommes le Vendredi Saint et que tout est fermé et surement pareil demain! Nous n'avons plus qu'à attendre jusqu'à lundi!!Super!
Après midi à la plage à 20 km de la ville! Mathias s'éclate, c'est le principal! Nuit sur une plage un peu plus loin, loin de la Portada!
La Portada est le seul endroit de la ville que nous ayons trouvé propre. C'est classé monument national et les bureaux de la conaf y sont implantés. Cela doit certainement aider!
Maintenant, trouver une plage propre ici relève de l'exploit! Les chiliens n'ont pas l'air gênés! Weekend prolongé, ils arrivent par famille entière pour camper sur les plages au milieu des détritus! Nous avons plus de mal qu'eux à nous poser quelque part!
Mais bon, il faut bien que nous dormions quelque part et il se fait tard, c'est juste pour dormir, pas question de laisser Mathias jouer ici!
Nuit, une fois de plus bruyante, à 4H du matin, musique à fond!
Ça n'a l'air de perturber personne à part nous!!
03/04/2010
Nous sommes bloqués ici tout un weekend, il faut bien trouver des occupations! Un tour à la boutique de Lego du centre commercial pour faire plaisir à Mathias et l'occuper avec un quad tout neuf hors de prix!!
Puis une sortie cirque, laquelle nous a énormément plu, peut être plus qu'a Mathias!! Journée tout compte fait bien occupée!
Fin d'après midi, toujours à la recherche d'une plage pour bivouaquer!
Plage pas trop sale et pas trop bruyante!!
Nous finissons par trouver, c'est moins sale que d'habitude et il n'y a encore personne! Nous espérons passer la nuit au calme!!
Les saletés sur la plage et partout en ville sont un vrai problème ici qui nous exaspère!
Le centre ville est joli et plutôt propre, mais dès que nous sortons de ce quartier, les rues sont remplis de déchets en tout genre qui parsèment les rues. Les poubelles débordent et doivent être vidées que rarement, aucun balayeur dans les rues. Tant que la municipalité et l'Etat ne feront rien pour améliorer les choses, la mentalité ne changera pas! Les gens laissent leurs gosses jouer sur des plages avec du verre, du plastique, du papier, des couches, des pneus (!!) sans aucun problème. Nous les voyons quotidiennement balancer leur poubelle, paquet de clope vide, canette vide par terre sans l'ombre d'un remord....
Bref, c'est mon grand coup de gueule contre le Chili!! Parce que ce n'est pas propre à Antofagasta, déjà plus au sud, du coté de Valparaiso nous avions vu des plages dans le même état!
Dommage vu le potentiel nature qu'il y à ici.
04/04/2010
Journée plage!!
Enfin, plage, on fait quand même attention où nous mettons nos pieds! Et l'eau est gelée pour y mettre un orteil!
Mais ce qu'il y a de bien à Antofagasta, c'est la météo. Il fait chaud et les nuits sont chaudes!!
05/04/2010
Le jour J
Départ rapide en direction du centre ville, à la recherche des amortisseurs chez des commerçants Toyota.
Vieux amortisseurs dans les mains je me dirige vers la première adresse qui est encore fermée, la seconde est ouverte mais la réponse est négative, pas d'amortisseurs de Toyota Hilux qui sont susceptibles de se monter à la place de ceux d'origine que l'on n'arrive pas à trouver ici.
Nos espoirs de quitter Antofagasta aujourd'hui s'amenuisent!
Arrêt chez Schell pour la vidange du moteur, niveau de la boite de vitesse et le graissage du train avant.
1 3H00 nous repartons en direction de la première adresse,la réponse est la même, pas d'amortisseurs.
Plus le choix, retour aux magasin d'amortisseurs pour les commander et les recevoir mercredi.
A tout hasard j'emporte le vieux comme modèle, le gars me reconnait, j'étais passé jeudi dernier. Il regarde mon amortisseur, prend la mesure de détente et trois minutes plus tard revient avec des amortisseurs de Chevrolet Luv, petit pickup, 50 000 peso la paire, je pars positionner l'amortisseur pour voir s'il se monte et c'est bon.
Je retourne voir le gars, lui dit OK et lui demande s'il peut faire une petite réduction, ce sera 40 000 peso.
Nous sommes contents, enfin des amortisseurs, nous allons pouvoir quitter Antfagasta.
14H00 nous arrivons au supermarché afin de faire le plein avant notre départ.
Stef est aux courses et moi je monte les amortisseurs à même le parking du supermarché.
Les amortisseurs sont montés, les fixations ne sont pas exactement les même mais je ne vois pas d'incidence sur le bon fonctionnement de l'ensemble, et pourtant!!!
15H30 nous sommes chez Elizardo pour les adieux.
Nous prenons le désert avec eux et papotons encore de Combi et de voyage. Après un échange de cadeau « Combi » nous prenons la route en direction de notre Copec favorite afin de finir quelques détails de nettoyage du combi.
16H00 nous y sommes, démontage du tambour arrière droit pour remplacer un ressort, remise en place de la protection moteur que papy nous a gentiment gardé, démontage du chauffage pour le nettoyer avant qu'il ne reprenne du service dans les hautes altitudes où nous sommes sensés aller.
Avec tout ça, il est presque 20H00, donc une dernière nuit ici et une bonne douche pour toute la famille.
06/04/2010
Et non, ce n'est pas fini
9H00 nous quittons la station service, direction le Salar d'Atacama. Le Combi roule bien, pas un bruit, cool.
Ruta 5 sur 70 kilomètres puis à hauteur de Boquedano, nous bifurquons sur une piste asphaltée qui mène directement au salar.
120 kilomètres plus loin un petit bruit se fait entendre, comme celui que l'on avait l'habitude, mais je me dis, non, ce n'est rien.
Nous somme au milieu du salar quand le témoin de batterie s'allume, la courroie de l'alternateur vient de casser. Pas grave on en a une de rechange, nous roulons jusqu'au village Peine.
Le bruit de tout à l'heure est tout d'un coup devenu un cognement qui nous oblige a nous arrêter net juste avant le village.
La vis supérieure de l'amortisseur gauche est partie, l'amortisseur a fait un trou dans le passage de roue et dans la foulée déchiré le soufflet de transmission.
Démontage de l'amortisseur et contrôle de l'autre qui lui aussi est desserré.
13H00 on déjeune au village, Mathias fait connaissance de la jolie Katalina, 2 ans et ils jouent ensemble une bonne heure et qui offre un bol de soupe au poulet pour le diner de Mathias.
14H00 direction San Pedro de Atacama, première ville sur notre route, nous tentons de passer par la réserve Nationale Los Flamencos mais après 3 kilomètres de piste défoncée nous faisons demi-tour, trop de trous pour un Combi sans amortisseur.
Cela devenant une habitude au Chili, nos demi-tours finissent dans le fossé et nous sommes enlisés.
Il y a des jours avec et des jours sans, on vous laisse juger dans quel jour nous sommes!!!
Après avoir levé un coté du Combi et avoir rempli le trou de grosses pierres, un 4X4 allemand arrive au loin, ouf.
Trois minutes plus tard, nous sommes sorti d'affaire et reprenons la direction de la ville.
Merci Ralf et Corina !
16H00 arrivés à San Pedro, oasis en plein cœur du désert d'Atacama, véritable concentration de touristes de tous les horizons sauf du Chili...
Ca parle allemand, anglais, français à tous les coins de rue! Village de départ de beaucoup d'excursions tellement la région est riche en lieux magiques. Le village est situé à environ 2 500 mètres d'altitude.
Les journées y sont brulantes et les nuits plutôt fraiches. Cap sur un camping pour prendre une bonne douche et réfléchir au calme.
07/04/2010
8H00 démontage de l'autre amortisseur qui est à nouveau desserré après seulement 70 kilomètres. En y regardant de plus prêt, les fixations des nouveaux amortisseurs sont différentes par la taille de l'entretoise, d'où notre souci.
L'entretoise est plus fine que celle d'origine et en serrant elle s'écrase, se déforme et les vis finissent par se desserrer.
Le souci maintenant est de trouver une vis !
Après avoir récupéré les entretoises des vieux amortisseurs, et oui je ne les avais pas jeté, je ne sais pas pourquoi, je pars arpenter les rue de San Pedro à la recherche d'une vis et d'un étau pour positionner les entretoises dans les amortisseurs.
Voilà, j'ai fait le tour du village et pas de vis, les entretoises sont en place mais pas de vis pour fixer la bestiole.
Retour au camping, nous sommes bloqués là pour un moment.
La grande ville Calama est à 100 kilomètres, nous irons demain en bus histoire de trouver une vis et de peut être visiter la plus grande mine à ciel ouvert d'extraction de cuivre au monde.
08/04/2010
7H30 le bus démarre en direction de Calama Mathias boit son leitinho et nous admirons le paysage.
8H45 nous y sommes, une visite à l'office de tourisme pour avoir des infos sur la visite de la mine et surtout savoir si Mathias peut la visiter.
Non pas possible pour les enfant de moins de 5 ans, dommage!
Ce sera pour une autre fois.
Stef part en direction du centre commercial avec Mathias, moi en direction de la rue où se trouvent la plupart des magasins de pièces de rechanges.
Après quelques minutes je trouve de quoi faire des butées pour le train avant ainsi qu'un amortisseur identique à ceux de Antofagasta.
Direction la Casa Del Perno, traduisez la maison du boulon, pour trouver la vis de fixation.
Pas de souci pour la vis en revanche impossible de trouver un soufflet de transmission, ici les Volkswagens ne sont pas légion.
12H00 je rejoins Stef au centre commercial, nous déjeunons d'un completo, hotdog avec purée d'avocat et petits cubes de tomates et reprenons le chemin de la gare routière.
16H30 de retour à San Pedro, au camping. Je remonte la transmission avec le soufflet rafistolé à la glue, l'amortisseur avec la nouvelle vis avec une rondelle en plus et rebouche le trou du planché avec de la mousse expansive.
Coté gauche fini, pour l'autre coté nous verrons demain.
09/04/2010
Eric bricole toute la matinée sous un soleil de plomb sans ombre au camping! En fin de matinée, tout est prêt nous pouvons enfin quitter San Pedro de Atacama et partir à la découverte des nombreux endroits qui nous attirent!
Avant de quitter ce petit village, un petit tour dans les ruelles escarpées histoire de jouer aux touristes!!
Nous n'y achetons rien, tout est cher et l'artisanat proposé est celui de Bolivie et du Pérou où nous serons dans quelques jours
(si tout va bien!!)
Nous mettons le cap sur le Salar d Atacama et plus précisément sur la Laguna Chaxa dans la Réserve Nacional Los Flamencos, comprenez Flamants Roses.
Nous arrivons en milieu d'après midi et sommes seuls, chouette! Visionnons un petit film d'explication et partons arpenter les deux chemins qui sillonnent le salar et observer entre autres les Flamants roses!
La ballade plait beaucoup à Mathias.
En fin d'après midi, les bus de touristes arrivent pour observer le soleil se coucher! C'est vrai, le spectacle est magnifique, les couleurs absolument superbes.
10/04/2010
Nous quittons notre joli bivouac sur la piste d'accès à la réserve et prenons la direction des Laguna Miscanti et Miniques, 2 lacs d'altitude à un peu plus de 4 000 mètres d'altitude.
Notre idée est de bivouaquer la haut. Ce n'est pas tous les jours que nous avons l'occasion de tels bivouacs, autant en profitez!
Arrêt dans le charmant village de Socaire à 3 000 Mètres, histoire de s 'acclimater et de refroidir le moteur!
Une bonne heure plus tard, nous voici de nouveau sur la piste. Ca monte doucement! Une bonne vingtaine de km avec un dénivelé de 1 000 mètres. On a connu pire et de plus, la piste est en bonne état.
Nous voici enfin devant ces 2 lacs d'altiplano. Waouh, c'est beau!
Les bus de touristes envahissent le site et les français sont nombreux! Avec notre plaque française, nous sommes vite repérés!
A peine le temps d'admirer le paysage et nous voici en grande conversation! En même temps, nous retrouvons plusieurs fois Mathias allongé à même le sol. Manque d'oxygène ou envie irrésistible de se rouler dans la poussière, nous avons un doute!
Les bus arrivent et partent, les conversations se font donc de courtes durées! Petite ballade à pied, Mathias n'a pas l'air en forme et se plaint de mal de tête! Nous décidons de déjeuner et après de le mettre à la sieste, histoire de se reposer!
Il ne mangera pas grand chose et sitôt descendu du combi, bien trop blanc, il est de nouveau affalé par terre. La décision est vite prise. Adieu magnifique bivouac, nous redescendons le plus rapidement possible à une altitude plus raisonnable pour notre petit bonhomme. La santé n'a pas de prix!
Une heure plus tard, nous voici à 3 000 mètres avec un Mathias qui pète le feu et qui s'éclate sur les toboggans! C'est bien l'altitude qui l a mis dans cet état!
Nous décidons donc de retourner au village de San Pédro de Atacama à plus de 100 km de là et de visiter la fameuse Vallée de la Lune, surtout que le clou du spectacle, paraît il, est le couché du soleil!
Nous arrivons sur le site en fin d'après midi. Première étape, visite des grottes et canyon. C'est super joli mais pas très accessible avec Mathias, surtout que nous n'avons pas de lampe de poche! Mais Mathias est ravi, escalade, marche à 4 pattes et vue spectaculaire!
Une fois sortie de la grotte, Mathias décide de prendre le chemin des écoliers et de continuer dans le sable. Je pars avec lui, Eric nous récupère un peu plus loin avec le combi. Sauf que le chemin est long, beaucoup plus long que prévu et il y a une énorme dune de sable à gravir. Qu'à cela ne tienne, on grimpe tous les deux! Mathias n'en peut plus.... et moi non plus....
Une fois le combi retrouvé, nous partons vite au point de vu du couché de soleil, mais malheureusement un peu tard, le soleil est déjà couché! Nous profitons tout de même d une très jolie vue sur le site et les dunes de sable.
Bivouac au bord d'un piste à 3 000 m d'altitude, nuit froide.
A minuit , il ne fait que 4° dehors!!
11/04/2010
En route pour Arica
Départ tôt ce matin, une longue journée nous attend!
Prêt de 700 km avant Arica et la frontière péruvienne!
Nous pensons en faire la moitié!
Dans l'après midi, la boite de vitesses fait des siennes au moment de notre panne d'essence à 16 kilomètres de la pompe.
Une fois le réservoir rempli avec nos bidons, impossible de passer la 1ère et la 2de. Démarrage en 3ème, gloups, pas terrible mais ca démarre!
Arrêt dans la station service et bidouillage de la boite de vitesses avec un morceau de tuyau d'arrosage récupéré dans une goméria!
C'est bon, nous pouvons repartir!
Détour aux géoglyphes de Pintados, plus de 450 représentations sur les montagnes datant de l'époque précolombienne.
Nous repartons vers l'oasis de Pica, petite bourgade de 6 000 âmes où nous attendent des piscines thermales!
12/04/2010
Enfin à Arica!
Une eau à 27° chauffée par les volcans dans un cadre naturel superbe. voilà ce qui nous attend ce matin! Nous arrivons à l'ouverture vers 9H et nous sommes seuls et il faisait déjà très chaud! Quel plaisir de se baigner dans une eau aussi chaude! 2 petites grottes pour nager dedans, c'est super! Mathias s'éclate!
Après toutes ces belles émotions, on reprend la ruta 5 vers Arica. Plus de 350 km à parcourir encore, toujours sous un soleil de plomb, en plein désert d'Atacama, sur des lignes quasi droites!
Ça descend pendant 17 km et hop, ca remonte aussi tôt pendant 20 bornes! On en voit pas le bout! Enfin, en fin d'après midi, nous y sommes, ouf!! Direction la plage de Corazone où nous attendent Lise et Hervé, rencontrés quelques jours plus tôt à Antofagasta!
Soirée papotage et nuit au son des vagues!
13/04/2010
Ce qui frappe lorsque l'on arrive à Arica, c'est la propreté de la ville et la horde de balayeurs qui parcourent les rues et les plages à longueur de journée! Cela faisait tellement longtemps que nous n'avions pas vu une ville aussi propre! En plus, c'est calme et tranquille bien que la frontière avec le Pérou n'est qu'à 20 km.
Dernière grande ville chilienne.
Nous sommes à un peu plus de 5 000 km de Punta Arenas, tout au sud du Chili où nous étions fin décembre et nous avons fait plus de 12 000 kilomètres pour arriver ici!
Vive les zigzags!
Journée tranquille et recherche de pièces pour le combi! Encore et encore!! La pièce pour la boite de vitesses sera fabriquée par un tourneur et le pot d'échappement sera ressoudé pour quelques peso!
14/04/2010
Nous quittons Lise et Hervé qui partent rechercher un peu de fraicheur dans les montagnes et toujours observer les oiseaux, la grande passion de Hervé! Ballade au centre ville, visite de la cathédrale construite par un certain Gustave Eiffel, après midi toboggans sur les aires de jeux géants pour enfants et baignade dans le Pacifique pour les garçons!
15/04/2010
Ciao Chili, Hola Pérou!!
Nous quittons définitivement le Chili pour ce voyage avec une bonne impression grâce à la belle et propre ville de Arica.
Prêt de 2 mois que nous sommes là à arpenter les rues des centres villes super modernes, les centres commerciaux derniers cris aux boutiques de luxes et fastfoods en tout genre, que nous croisons des 4X4 hors de prix, des plages de sables blonds et des montagnes. Bref, pays immense aux paysages aussi divers que magnifiques. Une société de consommation où le budget a explosé.
Le Chili restera, pour nous, un pays très américanisé où très vite, nous avons retrouvé nos habitudes européennes, un pays de contrastes...
Nous partons tôt ce matin afin de passer les douanes et d'arriver rapidement à Tacna, première ville après la frontière. 1H30 pour passer les douanes, coté chilien et péruvien et nous revoici toujours au milieu du désert!
30 km plus loin, nous arrivons donc à Tacna et croisons déjà nos premiers Tuc- tuc!
La ville est bruyante, ca klaxonne dans tous les sens, les 4X4 modernes du Chili ont laissé place aux vieilles voitures et Cox par dizaine (Mathias est ravi!). Les gens sont typés, cheveux noirs, longs pous les femmes, souvent avec deux grandes tresses!
Des rabatteurs à tous les coins de rues qui vendent de tout et de rien, du papier toilette aux haut-parleurs de voitures en passant par les salades de fruits ou les soins dentaires!!!
Tout y est moins chers qu'au Chili.
Les taxis collectifs se font dans des mini camionnettes, Toyota ,Hunday style Combi , une petite grande mère nous accostera pour que l'on l'emmène. Non, non, nous ne faisons pas encore le taxi!
Nous faisons enfin changer notre pare brise en pleine rue, en 10 minutes, pour 40 euro de moins qu'au Chili et Eric trouvera plein d'autres pièces pour le combi.
Nous décidons de quitter la ville pour le bivouac et mettons le cap sur le village de Calientes à 20 km au nord de Tacna avec une source d'eau thermale.
Oui oui on aime les piscines!
16/04/2010
6H30 debout la dedans!! Nous changeons notre rythme, au dodo vers 21H et debout entre 6h et 7h, nous avons maintenant 7 heures de décalage avec l'hexagone et le soleil se couche aux environs de 18H actuellement.
Direction Tacna puis Ilo, 200 kilomètres plus loin via la route du bord de mer. On déjeune en route à Boca Del Rio, LA plage de Tacna qui est desserte par les temps qui cours.
16H00 arrivée à Ilo, ville de pêcheurs avec une armada de chalutiers impressionnante.
Bivouac en ville, sur le front de mer très joliment aménagé
17/04/2010
Retour à la case départ!
8H00 cap sur Arequipa via la route du bord de mer, nous avons entendu dire que la panaméricaine était coupée 150 kilomètres plus loin.
20 kilomètres d'asphalte puis une piste de terre et de pierres de 80 kilomètres avant d'arrivée au village de Punta de Bonbon aux alentours de 12H00. Plus de 3h de route....
Au village nous nous trouvons face à un barrage de villageois et de grosses pierres qui bloquent la route.
Ici aussi, ils bloquent l'accès, dommage. Impossible de continuer plus loin, malgré notre demande. Les villageois sont plutôt sympa mais parait il que de l autre coté du village, ils lancent des pierres...
Nous sommes très proche d'une réserve naturelle et avec le peu de se que l'on a comprit, le gouvernement souhaite créer une mine de je ne sais quoi dans les environs, d'où les manifestations qui durent depuis 5 jours maintenant.
Pas le choix, demi-tour.
13H00 nous déjeunons au bord de la piste avant de se retaper les 80 kilomètres de secousses.
17H00 nous sommes de retour à Ilo, et direction la plage de Pozos de Lizas pour bivouaquer au son des vagues du pacific.
18/04/2010
Arequipa?
Plus le choix, nous sommes obligés de prendre la direction de Puno pour sortir d'ici. Puno se situe à plus de 300 km de Ilo et à 3 800 mètres d'altitude au bord du lac Titicaca.
7H30 direction le centre ville et au petit tour au marché où les étales ne sont pas encore toutes remplies. Nous achetons fruits et légumes, viandes, eau pour une dizaines d'euros.
11H00 nous quittons Ilo vers Moquegua et plus précisément Torata ou nous faisons notre halte déjeuné.
Nous en profitons pour aller voir la police afin d'avoir des renseignements sur une piste qui part d'ici en direction de Arequipa. La réponse est affirmative, la piste n'est pas bloquée par les manifestations qui se localisent au sud de Arequipa. Le policier nous prévient que c'est de la terre mais finalement pas mal de circulation du aux coupures des accès sud d'Arequipa.
Selon notre carte, pas très détaillée, nous estimons la piste longue de plus ou moins 150 kilomètres.
14H00 nous quittons l'asphalte pour la piste où se trouve le petit panneau qui nous indique Omate 112km .
Omate sur notre carte se trouve a mi-chemin entre ici et Arequipa!!
C'est sur, on va en avoir de la piste !!!
Ca tourne, ca monte, ca redescend, ca retourne et ca n'arrête pas, nous sommes au sommet d'un col à plus de 3 000 mètres après seulement 40 kilomètres et une heure de piste quand nous décidons de nous arrêter pour le bivouac du soir à 2700 mètres d'altitude.
La nuit promet d'être fraiche!!!
A demain.
19/04/2010
Nuit calme, mais finalement pas froide.
7H00 nous reprenons la piste en direction de Omate, reste plus que 70 kilomètres!!
11H00 nous y sommes, content d'arriver à ce petit village d'altitude avec ses cultures en terrasses, loin de toutes formes de tourismes et dans les vrais village péruviens comme on les imagine! Nous ne passons pas inaperçus!! Détour par la police pour savoir où se trouvent les thermes, et oui ca va nous faire un bien fou, et pour savoir combien de kilomètres il reste à parcourir pour Arequipa.
Les thermes sont a 15 kilomètres, cool on ressent déjà le bienfait d'une bonne baignade. Pour Arequipa il reste 129 kilomètres, gloups.
12H00 les thermes c'est loupé pur nous, notre cher Combi n'a pas voulu monter la dernière cote. On déjeune, Mathias fait la connaissance de Jose, petit garçon de un an qui part prendre le bus pour Arequipa.
13H00 départ pour au moins 4 heures de piste et dans la foulé on embarque Jose et sa maman. Heureusement d'ailleurs, car elle nous a indiqué le chemin à trois reprises à hauteur de bifurcations sans aucune indication.
17H00 nous y voilà, après une piste comme on en a rarement eu la joie de parcourir et un autre col à plus de 3000 mètres, de la tôle ondulée, des cailloux, des pierres... Nous sommes cassés et le Combi aussi le pauvre mais nous nous consolons grâce aux magnifiques paysages que nous avons eu la chance de voir. Nous déposons Jose et sa maman puis direction la place centrale afin d'accéder a une adresse de bivouac dans un parking.
18H00 après quelques difficultés pour trouver du à des travaux et des rue coupées a la circulation, nous finissons par nous installer et direction la douche bien méritée.
20/04/2010
Arequipa, la ville blanche
Après une bonne nuit, nous partons arpenter les rues de la ville. C'est bruyant, des dizaines de taxis qui roulent à vive allure dans les rues de cette jolie ville. Direction la Plaza des Armas, grande place centrale, très agréable avec son immense cathédrale, sa fontaine, ses vendeurs ambulants, cireurs de chaussures et ses arcades. Bref, on s'y sent bien et en sécurité vu le nombre d agents de police présents.
Nous nous éloignons un peu du centre et partons découvrir le marché, coloré, fruits et légumes en pagailles et la viande à même l'étal, la chaine deu froid,ici, non.
En fin d'après midi, je laisse Eric et Mathias au combi et je pars visiter le Monastère Santa Catalina. Ce couvent a été fondé en 1579 par une riche veuve. Des filles de grandes familles, principalement espagnoles rentraient ici comme religieuses (contre une énorme dot mais à l'époque, c'était à la mode de venir ici!). Les jeunes religieuses, dans ce couvent, disposaient de 4 servantes et menaient un train de vie completement different des autres couvents. Ce n'est qu'en 1871, lorsque le Pape Pie IX chargea la Soeur Josefa Cadena de restaurer la discipline que le couvent trouva enfin son ce pourquoi il a été consu.
Le couvent a été ouvert au public en 1970 et aujourd'hui encore, une trentaine de nonnes vivent ici une vie recluse.
Ce couvent est une ville dans la ville, avec ses cloitres, ses places, ses ruelles oubliées....
Une jolie ballade où il est facile de se perdre et reperdre.....
21/04/2010
Aujourd'hui, on bricole....
Le combi a bien souffert sur notre piste de 250 km, il a besoin d'un bon coup de nettoyage et une petite remise en état!
En fin d'après midi, je pars avec Mathias au petit marché artisanal! Bonnets, ponchos, sacs, ceintures, pulls, pantalons.... on a envie de tout acheter, tout est beau et coloré et pas très cher! Mathias adore le shoping et il est ravi de son nouveau pantalon!
Dégustation d'une bonne glace au chocolat sur la Plaza des Armas à observer des femmes en train de vendre des dizaines de douceurs, des hommes en train de taper des documents officiels à la machine à écrire, des enfants à faire fuir les centaines de pigeons... belle promenade!
Mathias refuse de rentrer et adore rentrer dans toutes les boutiques à touristes, il regarde tout complétement émerveillé!
22/04/2010
Juanita, la Princesse des Glaces...
Programme de la journée, visite du musée Santury consacré aux momies glacées retrouver cinq siècles après leur mort dans un état de conservation impressionnant!
La vedette de ce musée est « Juanita », jeune fille d'environ 14 ans retrouvée en haut du sommet Nevado Ampato (6 310 m), lorsque le volcan Sabancaya rentra en éruption est fit fondre les neiges de l Ampato. C est ainsi que l'alpiniste archéologue Johan Reinhard (d'où le nom de Juanita) retrouva son corps gelé enterré ici depuis plus de 500 ans. Les Incas vénéraient les montagnes et offraient ponctuellement des sacrifices humains, principalement des enfants dans le but de se prévenir des catastrophes naturelles telles que les éruptions volcaniques, les avalanches....
En tout, une vingtaine de corps ont été retrouvés.
Ce n'est que 7 mois après avoir retrouvé Juanita que les scientifiques purent identifier la nature de la mort. Juanita est décédée d'un violent coup sur la tête. Au départ, ces derniers pensaient qu'elle était morte de froid ou d'axphixie.
La visite guidée de ce musée nous montre aussi les objets funéraires que portaient les enfants ainsi que leurs vêtements.
Juanita n'est pas visible du 1er janvier au 30 avril, nous ne la verrons donc pas mais une autre momie Sarita est visible et cela nous permet de nous rendre compte de la conservation de ces enfants, conservés dans la glace à plus de 6 000 mètres d'altitude.
Après cette jolie leçon d histoire, nous partons nous balader tranquillement le reste de l'après midi.
Arrivés au parking, Mathias retrouve ses nouveaux copains Alejandro et Véronika, 2 petits péruviens, les enfants du patron du parking. Depuis deux soirs, ils jouent pendant une bonne heure de petites voitures. De plus, ce soir, nous faisons la connaissance de Laurence et Christophe et leurs 2 enfants, Tom et Noa, sympathique famille savoyarde en vadrouille en camping car comme nous, mais eux, arrivent du continent nord américain et ont traversé tout le Mexique, l'Amérique Centrale et la Colombie dont ils nous vantent les mérites, comme tous les autres voyageurs que nous rencontrons. Ce sera pour notre prochain voyage....
23/04/2010
Nous commençons à bien connaître le centre ville de Aréquipa et nous décidons donc de partir découvrir les quartiers de Yanahuara et Cayma, beaucoup plus calme. Ca grimpe et on est quand même à 2 300 M d'altitude mais nous sommes récompensés par une magnifique vue sur le volcan El Misti qui culmine à 5 822 mètres.
Après midi piscine et soirée apéro!
5 enfants de 3 à 10 ans, français ou péruviens, dans le camping car de Laurence et Christophe, les filles au Pet shop et les garçons aux petites voitures pendant que les parents papotent voyage autour d'un ricard ou une capairinha....
24/04/2010
Ciao Aréquipa
Plus haut que le Mont Blanc!!
Bon, on peut le dire, on a adoré Aréquipa, c est notre ville coup de coeur depuis le début de notre voyage en Amérique du Sud et c'est pour ca que l'on y est resté aussi longtemps, généralement, on ne s'y attarde pas mais là, c'est vraiment une ville agréable, chaleureuse, belle, sure, bruyante dans le bon sens... Bref, ca vaut le déplacement et les 10 h de pistes qu'on a prit pour arriver là!!
Mais, il faut bien continuer le voyage!
Cap sur le canyon de Colca à environ 200 km de là. Ce canyon est le deuxième plus profond au monde, avec plus de 3 000 m de profondeur loin devant le Grand Canyon du Colorado.
Pour arriver au village de Chivay, porte d'entrée du Canyon à 3 650 m d'altitude, il faut franchir un col à 4 910 m, plus haut que le Mont Blanc.... le combi grimpe, et grimpe encore. A 4 000 mètres, nous avons le droit à une magnifique route asphaltée, ca aide bien!!
Notre altimètre déconne à fond. Il nous annonce seulement (!!) 4 330 mètres lorsque nous décidons de faire un pause photo au mirador des volcans et que nous demandons exactement l'altitude et que les péruviennes nous annoncent fièrement 4 910 mètres!!! Waouh, ca fait bizarre!! nous n avons pas l'impression d être si haut avec tous ces sommets à plus de 6 000 m qui nous entourent!
Arrivés au village de Chivay, nous nous acquittons des droits d'entrée de 35 soles par adultes qui permettent, entre autre, d'accéder au mirador de Cruz del Condor, le principal but de notre vadrouille dans ce canyon.
Petit tour dans le village et nous mettons le cap sur le Mirador, 40 km plus tard et une 1H30 de combi sur une piste bien défoncée, nous arrivons enfin au parking. Pas un condor à l'horizon, ils sont le plus visible le matin.
Nous décidons de bivouaquer ici pour être aux premières loges demain matin.
Nous sommes à 3 700 mètres, le fond de l'air est frais et bien que nous ne ressentons aucun effet de l'altitude nous décidons de tester nous feuilles de coca acheter au Chili. La coca a pour vertu d'apaiser le mal de l'altitude. Nous et les tisanes, ca fait deux mais on tente quand même, bof c'est pas terrible!
Après diner, nous décidons de refaire bouillir l'eau et la coca afin apprécier les effets de la vapeur mais c'était sans compter la lampe torche qui va tomber sur la poignée de la casserole et ébouillanter Eric.
Immédiatement, eau froide puis je le tartine de biafine et nous décidons de retourner au village de Chivay afin qu'il puisse voir un médecin. Il est deja 20H, il fait nuit noire et nous avons 40 km de piste à faire. Pendant le chemin, je tartine encore et encore Eric de biafine. Nous trouvons difficilement le poste de secours qui ressemble plus à un dispensaire qu'à autre chose mais nous voyons un médecin. Brulure aux premiers degrés, plus de peur que de mal, et continuer la biafine! Ouf, soirée agitée!
Dodo sur le parking du poste de santé! Nuit fraiche, très fraiche
25/04/2010
Nuit fraiche effectivement, à part pour mon visage qui a quelques chaleurs. On va éviter le soleil pour le moment!
Nous prenons la route en direction du mirador La Cruz del condor. Nous avons toute la journée pour y parvenir, donc décidons de prendre les chemins de traverses.
Cap sur le village de Yanque, ici nous traversons le Rio Colca pour suivre la rive droite. A hauteur du pont, des thermes d'eaux chaudes, ce sera pour le retour.
Après le village de Yanque viennent : Ichupampa, Lary où se trouve un autre pont non signalé sur les cartes puis finalement au bout de l'étroite piste Madvigal où nous faisons notre pose sandwich et quelques photos souvenirs de ces petits villages où le temps semble s'être arrêté.
Pas le choix, retour en arrière jusqu'à Lary pour passer sur la rive gauche. Là nous attend une descente au fond du canyon pour passer sur un petit pont puis, fallait si attendre, une très belle montée que le Combi fera en première tout le long. Des chemins de traverses difficiles mais des paysages sublimes et méconnus.
De retour sur la rive gauche, nous traversons le village de Moca, un papa avec sa petite fille nous font signe, faut dire que notre Combi passe souvent pour un colectivo local! Nous nous arrêtons pour le prendre en stop, le temps de descendre du Combi de faire le tour pour ouvrir la porte latérale, je me retourne et là, deux hommes de plus et cinq secondes de plus, deux jeunes garçons qui courent en notre direction nous demandant de monter aussi.
Et voilà comment en espace d'une minute nous nous transformons en colectivo et sommes à neuf dans le Combi en direction du mirador.
Terminus tout le monde descend!!!
Nous sommes au mirador, prenons la même place qu'hier pour le bivouac du soir et petite balade aux alentours pour admirer cet incroyable panorama que nous offre ce canyon.
26/04/2010
Retour en enfance.
8H00 nous sommes aux aguets, les condors qui nichent aux fond du canyon sortent tous les matins quand les premiers courants d'air chaud, particulièrement présent en ce lieu, leur permettent de s'élever dans les cieux sans un seul battement d'aile.
8H30 il y a foule, les minibus viennent de gerber des dizaines de touristes qui se pressent eux aussi aux abords des plateformes aménagées.
Cela rend le site tout de suite moins attrayant, mais pas le choix.
Faut dire que depuis le début du voyage notre vision des choses change, à force d'avoir accès à des lieux immenses et désertiques, nous devenons égoïstes et n'aimons guerre partager ces moments privilégiés avec qui que ce soit.
9H00 le ballet vient juste de commencer, les rapaces planent aux grès des courants chauds, tantôt à droite, tantôt à gauche, nous les voyons en bas du canyon qui montent dans de paisibles ascenseurs naturels, puis ils arrivent à notre hauteur et là, toute leur splendeur et surtout grandeur nous replongent dans les fameuses citées d'Or de notre enfance. A chaque passage d'un condor au dessus de nos têtes, un haut le cœur se fait entendre dans la foule toute aussi émerveillée que nous autre.
Les condors, avec un collier de plumes blanches et le dessus des ailes blanches sont les condors royaux, quelques uns nous offrira la joie de leur présence et de leur beauté.
10H30 les derniers condors, qui ont eu plus de mal que les autres a déployer leurs ailles d'une envergure total de plus de trois mètres s'éloignent dans les cieux et partent chasser quand déjà les minibus laissent derrière eux la poussière d'un passage éclair.
11H00 Allez, après un si joli spectacle, un bon bain ne fera que du bien. Nous plions bagages et retournons au village de Yanque où nous avions repéré les thermes.
12H00 les thermes sont simples et pas chers, cinq soles, l'eau y est chaude à souhait et il y a pas foule, du moins jusqu'à l'arrivée expresse d'un car de touristes multilingues. Encore notre coté égoïste qui ressort !!!
14H00 on déjeune et partons vers Chivay via la rive droite, ou nous apercevons d'autres thermes d'un autre standing dirons nous. Curieux comme nous sommes l'envie irrésistible d aller voir à eu raison de nous.
Aussitôt arrivés, aussitôt repartis, les lieux sont feutrés, la pelouse bien verte, l'accueil soigné, les tarifs en dollars et en centaines !!!
16H00 Chivay, le plein d'essence, quelque courses, un peu internet et en route pour le bivouac du soir. Nous bivouaquons un petit kilomètre après La Calera, les thermes de Chivay, dans un petit chemin tranquille.
27/04/2010
En route pour Cusco
Et c'est parti, départ de Chivay! Nous décidons de reprendre la même route qu'a l'allée pour avoir de l'asphalte.
Arrêt au mirador des volcans, on ne s'en lasse pas d'être à 4 910 mètres puis redescente jusqu'à un croisement qui nous indique Cusco, et qui, sur notre carte, est sensée être asphaltée.
Que ni ni, de la piste tout du long et un sacré col qui nous stop à deux reprises pour refroidissement moteur indispensable.
La piste est dure, longue de 250 kilomètres environs mais comme consolation nous avons toujours et encore des paysages et des panoramas à en couper le souffle.
18H00 nous rentrons dans Cusco par l'avenue de la Cultura. Il fait nuit, la circulation est très dense. Direction le centre ville où, forcement, nous nous engageons dans une petite rue étroite qui monte, qui monte et qui finalement est un cul-de-sac.
Ces petites ruelles font le charme de Cusco pour les piétons et non pour nous, automobilistes! Demi-tour chaotique pour l'embrayage mais finalement nous repartons en sens inverse et en marche avant, merci petit Combi d'être petit !!!
Ceux qui ont eux la chance de parcourir quelques ruelles de Cusco comprendront!
Nous y sommes, l'adresse de bivouac indiquée sur le Lien, rue Plateros juste a coté de la police.
Le Combi est stationné pour la nuit et nous partons diner dans le premier restaurant sur la rue, qui finalement est très salé dans tous les sens du terme.
28/04/2010
Cusco
Nuit pas très calme, la circulation ne cesse dans cette petite artère, l'avantage c'est que la route pour grimper au camping est justement dans la continuitée de Plateros.
Après une montée vertigineuse, nous y sommes, l'entrée du camping ne paye pas de mine et le camping en lui même non plus dirons nous.
Il a le gros avantage d'être le seul dans les parages!!!
L'accueil est bien, en français, allemand, anglais ou espagnole au choix.
Au fond une petite maison avec sanitaires, cuisine et petite salle à manger avec poil au gaz que nous manquerons pas de faire fonctionner.
Programme pour les jours qui viennent, ballade en ville et bricolage du Combi, toujours et encore les joints des tubes enveloppés qui fuient, en attendant d'avoir des nouvelles des Sanagustin autour du monde, qui sont censés arriver sur Cusco ces jours ci.
29/04/2010
Pas de Sanagustin en vu!
Pas de changement de programmes, moi je reste au camping avec Mathias qui c'est trouvé une petite copine Suisse et Stef en ballade en ville. En attendant on pioche des informations sur le Machu Picchu des arrivant au camping.
30/04/2010
Ils sont là !!!
9H00 bon trois jours au camping c'est très commode mais la note va être salée. Nous décidons donc de quitter la camping aujourd'hui et de rester dans les parages en attendant.
11H00 Mathias est a la douche, nous nous préparons pour quitter le camping après déjeuner mais c'était sans compté sur Lola qui déboule en nous saluant: « salut les Vadrouilles ».
Du coup on va rester un jour de plus au camping, c'est pour la bonne causse. Ca sent l'apéro !!!
Nous sommes heureux de les retrouver après les avoir quitter a Rio Gallegos au fin fond de la Patagonie, il y a quelques mois. Mathias est très content de retrouver Lola et ils se disputent déjà, gentiment, leurs jouets.
Nous déjeunons ensemble dans la petite salle à manger ou bien entendu le sujet principal est Le Machu Picchu entre autre sujet de voyage.
Fin de déjeuné tranquille, très tranquille même pour Mathias qui semble un peu ramollo.
Il part à la sieste.
15H00 Mathias se réveille avec 39° de fièvre, une dose de paracétamol et repos au Combi.
Lola, Elodie, Miguel, Les Sanagustins pour ceux qui ne suivent pas, ainsi que Stef sont en ville pour quelques courses.
16H00 38.5°
17H00 38°, c'est en bonne voie.
18H00 38.5°, Mathias ne se plein pas de douleur particulière mais la fièvre ne descend pas.
18H30 39°, re paracétamol et là Mathias se plein au niveau du ventre.
19H00 je suis dans l'allée du camping avec Mathias en direction du cente ville. Une voiture s'arrête a mon hauteur et me prend en stop. Je leur explique que je souhaite voir un médecin pour Mathias. Il me dépose devant un pharmacie, car ici un médecin y est pressent. Trop cool!
19H30 38.5°
Le médecin y est effectivement, mais ne donne aucun avis médical ni osculation de qui que ce soit !!!
Ils m'indiquent une clinique à trois quadras.
Je suis reçu immédiatement, le docteur généraliste de garde m'accueille, me demande ce qu'il se passe, l'infirmière prend la température, 38°, et le docteur me demande d'aller acheter ce qu'il a gribouillé sur un postit????
Je me demande ce qui se passe, lui demande si il peut au mois l'ausculter avant de lui administrer quoi que ce soit??? La réponse est NON, il me dit que l'on doit lui faire une piqure avec ce qui est griffonner pour éviter que Mathias convulse????
Je vois qu'il y a rien a faire! Le médecin n'auscultera pas Mathias avant cette piqure.
Toutes les cliniques et les hôpitaux ont une pharmacie à l intérieure de leurs locaux, pratique.
Faut croire que c'est la procédure. T'arrives et il te pique!! Je me souvient maintenant que, la semaine dernière quand nous sommes arrivés au centre de santé de Chivay pour moi, ils avaient aussi parlé de piqure que j'avais refusé.
20H00 voilà Mathias fesse a l'aire avec une seringue plantée là, enfin je me dit que ce sont eux les professionnels.
L'auscultation commence. Oreilles, gorges, poumons.
Résultat, petite otite oreille droite, petite irritation à la gorge et quelques gargouillements au ventre!!!
Le médecin dit que cela n'explique pas les 39° de fièvre et qu'il faut lui faire plus d'examens, sang, urines et sels.
Rien que ça!
Une autre dose de paracétamol lui est administré et en attendant Stef j'attends dans le hall pour voir si la température chute.
21H00 Stef est là.
La température de Mathias descend à 37.5°, le laboratoire pour les analyses est aussi implanté dans les locaux de la clinique et avec un service 24 sur 24. La prise de sang est faite, Mathias ne veut pas faire pipi ou caca, oui exactement on parlait comme ca.
22H45 résultat de la prise de sang est prête.
Le médecin de garde a bien entendu changé, ré-explication et patati et patata pour finalement nous dire que sans les analyses des sels et urine il ne peut conclure a un diagnostique fiable.
En attendant il nous invites a rentrer, revenir demain avec les sels et urines afin de pouvoir aller plus loin dans le diagnostique. Il prescrit un antibiotique pour l'otite et du paracétamol.
Nous sommes très perplexe sur ce qui vient de se passer, nous ne sommes pas habitués au mode de fonctionnement d'ici d'autant plus que Mathias se plaint du ventre a intervalle régulier, comme quelque chose qui le lance à espace régulier et pleure très très fort.
Comme deux ou trois avis valent mieux qu'un, la décision d'aller voir un autre médecin est vite prise.
Nous sautons dans le premier taxi venu et lui demandons un pédiatre, l'hôpital Général de Cusco est notre destination.
Arrivés aux urgences, tous les services ont un médecin de garde, le service pédiatrie ne déroge pas à la règle, ça rassure quand même.
Le pédiatre l'ausculte rapidement est conclu a quelques coliques.
Un médicament supplémentaire pour ce symptôme est prescrit.
00H00 nous sommes de retour au camping, Mathias a toujours de la fièvre mais moindre. Nous lui administrons les médicaments que nous avons eu un mal fou à trouver, 5 pharmacies pour l anticolique!