Mars 2009
01/03/2010
7H00 réveil, une fois n'est pas coutume, nous sommes debout tôt.
8H00 départ pour Santiago avec les propriétaires du camping qui, très aimablement, nous ont proposé de nous y déposer
car ils y allaient aussi.
9H30 nous sommes au centre ville, pas très loin de la Plaza de Armas, la ville se réveille doucement, beaucoup de monde dans
les rues et les magasins commencent à ouvrir leurs portes.
On aperçoit quelques stigmates du tremblement de terre, vitres cassées, façades d'immeuble fissurées, trottoirs barrés par
sécurité, cloché à terre et les passants tête en l'aire à la recherche d'autres traces de cette catastrophe.
Santiago est une capitale très européenne tout comme Buenos Aires..
Direction l'office de tourisme, où nous apprenons que la plupart des sites sont fermés le lundi.
Pas grave, nous partons faire un tour au marché central avant d'aller se restaurer dans un petit troquet.
En prévision de notre vol de mercredi matin (et oui, vous ne le savez toujours pas, mais nous partons en vacances!!!), nous passons
voir un agent LAN, sans espoir d'obtenir des renseignements, car la queue fait presque le tour de la quadra et les carabineros
sont là pour maintenir l'ordre car les gens sont un peu sur les nerfs, dirons nous.
Direction l'ouest de la ville pour le parc Quinta Normal, où des activités sont proposées aux plus jeunes.
Nous prenons le métro, un métro très parisien par son architecture et par les trains qui y circulent provenant directement de l'hexagone.
Une chose nous frappe pourtant, toute cette ressemblance mais il y a un truc qui cloche.
L'odeur.
Ce réseau est d'une propreté incroyable, pas de tags ou de graffitis, pas d'ordures qui trainent et surtout une odeur de propre
rarement vu dans ce genre d'endroit.
Quinta Normal nous repasserons, fermé pour cause de sécurité suite aux événements de la nuit de samedi.
Bon, il faut se rendre a l'évidence, Santiago nous repasserons un autre jour.
On saute dans un taxi et allons au quartier de Providencia où une autre agence LAN à pignon sur rue, le même constat que ce matin, beaucoup trop de monde.
16H00 nous décidons de rentrer.
Métro, bus nous attendent pour parcourir les 50 kilomètres qui nous séparent du camping.
02/03/2010
Plus qu'un jour avant les vacances
Et oui, nous ne vous l'avions pas dit, mais comme cela fait cinq mois que nous sommes en voyage et que cela est très fatiguant
nous avons décidé de prendre des vacances!
Notre vol est prévu pour demain matin 9H00, n'arrivant pas à obtenir d'information fiable sur l'état aérien au départ de Santiago,
nous vous rappelons que l'aéroport à été fermé suite aux dégâts du au tremblement de terre, nous décidons de partir cet après midi
pour essayer d'avoir confirmation du départ et avec l'idée de camper quelque part dans l'aérogare.
Après plus d'une heure et demi de taxi, métro et bus nous arrivons à l'aéroport.
L'aérogare est tout simplement fermé suite à la chute d'une passerelle, entre autre.
Une salle d'embarquement sous un chapiteau a été mise en place aux abords du tarmac.
La foule se tasse à la seule entrée où l'accès n'est accordé qu'aux passagers embarquant dans l'heure.
On est mal barré!
Stef part voir le seul hôtel de l'aéroport afin, éventuellement, de trouver une chambre pour la nuit. Quant à moi, je me frets un chemin
entre la foule afin de m'approcher de l'entrée et de l'hôtesse LAN qui est submergée de questions et de regards incriminateurs.
La pauvre.
Finalement je réussis à lui parler. Je lui demande ce qui en est pour le vol de demain matin, elle me dit qu'elle n'en sais rien et qu'il faut aller dans une agence en ville.
OK on tourne en rond !
Je lui demande l'adresse et les horaires, elle me dit qu'ils ouvrent à 10H00, ce à quoi je réponds que notre vol est à 9H00!!! Que faire?
Pas de solution ici.
Stef est de retour, l'hôtel , fermé car mal au point. Bon nous retournons en ville, Bus et taxi pour finir au quartier de Providencia.
21H00 nous demandons les tarifs dans un hôtel...gloups... Le concierge, sympa, décroche son téléphone et après trois tentatives
nous dégotte une chambre pas trop loin pour 45 euro soit la moitieé de ce qu'il pouvait nous proposé.
Sympa le type. Nous dinons rapidement dans une brasserie juste à cote et partons vers l'hôtel Las Flores dix quadras plus loin.
Je demande à la dame de me réveiller à 6H00 histoire d'aller faire la queue de bonne heure devant l'agence LAN.
Nous sommes dans la chambre 4, des vrais lits nous attendent, ca fait bizarre. Mathias est tout excité et saute d'un lit a un autre.
Sur leur site internet, la LAN vient, enfin, de communiquer les vols susceptibles de décoller demain mais avec, possibilité de
changement, le notre est dans le tableau.
23H00 nous décidons donc de repartir tous demain matin a l'aéroport.
03/03/2010
6H00 dring, dring Et oui quand il faut y aller....
7H00 nous sortons de l'hôtel, le taxi appelé la veille est bien là.
7H30 nous sommes à l'aéroport et il nous reste plus qu'à attendre. Après avoir demandé plusieurs fois où nous devions attendre,
on finit finalement par nous dire d'attendre à la suite de la file pour le vol de Antofagasta, un peu le bazard quand même!!
Le principal, le vol est annoncé pour 10H 9H30 notre file commence à rentrer sous le chapiteau, et l'enregistrement commence.
Finalement pas grand monde dans l'avion, tout au plus 60 personne sur les 200 sièges de l'appareil.
5H de vol plus tard nous sortons de l'avion.
Température extérieur 27°, moiteur tropical présente, nous sommes bien sur une ile en plein milieu du pacifique.
L'ile de Pâques.
Antoine est là pour nous accueillir avec le traditionnel collier de fleur. Nous arrivons chez Antoine dix minutes plus tard.
Antoine Francais, marier à Lolita originaire de l'ile, louent des chambres d'hôtes. Deux heures de décalage avec le continent, donc moins six heures en ce moment avec la France. Antoine nous offre un cocktail de fruits et nous délivre une multitudes d'informations afin de profiter au mieux de l'ile.
L'ile d'une superficie de 165 kilomètres carré est petite en soit, mais avec beaucoup de sites archéologiques à visiter, trois volcans
ainsi que leurs cratères incroyables qui ont formés l'ile il y a 3 millions d'années et bien sur les fameux et toujours mystiques Moai.
En plus de l'aspect culturel, il y à plein d'activités comme, la plongée, les trekkings, les chevauchées, la pèche en mer, les croisières
autour de l'ile, la gastronomie, le musée et bien sur comme tout ile qui se respecte une plage de sable fin à l'eau turquoise et chaude.
Stef sort en ville faire quelques achats afin de diner. Non pas sans être perdue (mais elle commence à en avoir l'habitude!) elle revient finalement en taxi, avec de quoi dîner et le porte monnaie soulagé.
Ici, tout est astronomiquement plus cher que sur le continent, comme toute île me direz vous. Le truc, c'est que depuis cinq mois,
nous nous sommes habitués aux coûts de la vie Argentine et Chilienne et nous y avons pris goût.
Le retour aux euro va être dur.
Une canette de boisson gazeuse dans un restaurant sur le continent coûte 500 peso ici 1500 peso, voire plus (soit moins de un euro à plus de deux euros)
Le ton est donné, le budget va exploser.
04/03/2010
Aujourd'hui, objectif trouver comment se déplacer, pas très compliqué. Antoine nous a fournit les coordonnés d'un loueur de
voitures avec qui il travaille et est censé être sérieux.
Antoine les appelle et cinq minutes plus tard, un gars est là pour nous déposer à l'agence de location. Le prix a été négocié par téléphone
et vu que l'on loue sept jours nous avons une réduction de 5000 peso par jour ce qui nous fait un total de 210 000 peso pour les sept jours soit 300 euro pour ceux qui suivent pas.
Les papiers sont vite faite, l'empreinte de carte de crédit aussi, reste plus qu'à prendre possession du véhicule.
Ici, sur l'ile, il n'existe pas d'assurance auto ou pour tout autre véhicule à moteur, c'est une particularité à cette ile, du au peu
d'autos ici, aucun assureur du continent ne souhaite s'implanter ici. Du coup, c'est chacun pour soit, au moindre problème, tu paies,
tu t'arranges comme tu peux, à l'amiable ou je ne sais comment.
Je porte une attention toute particulière à faire le tour du véhicule, et à faire les annotations sur le constat avant de quitter les lieux,
ce qui à pour effet d'agacer le jeune homme qui s'occupe de nous.
Après luis avoir signalé quatre pneus lises, les balais d'essuie glace déchirés, un choc avant ( le pare choc tien avec un fil de fer) l'antenne cassée et je ne sais quoi d'autre, je commence à inspecter l'intérieur et là, le goutte qui fait déborder le vase, une canette de boisson vide est
reste sur le support prévu à cet effet et une bouteille de bière vide roule sous le siège passager avant lorsque je le rabats.
Le gars essai tant bien que mal de m'expliquer que le véhicule vient tout juste d'arriver et que c'est pour ca qu'il fait un prix et qu'il avait expliqué tout cela à Antoine au téléphone. Je fais le tour, met le contact et lui fait constater que l'aiguille de température est à au plus bas, l
a le gars n'a plus rien à me dire que si je suis pas content, on rompt le contrat.
Ma réponse ne fut qu'affirmative devant une grande maison de location qui nous a été conseillé pour leur sérieux.
N'empêche, ca fait du bien de se défouler un peu.
Après avoir récupéré nos sous et l'empreinte de carte nous partons, à pied, vers le centre ville juste à coté.
Nous arrivons devant le petit port de pêche dans lequel nous n'allons pas tarder à nous baigner tellement l'attraction de l'eau se fait sentir. Mathias et moi sommes dans l'eau, c'est notre baptême dans l'océan Pacifique.
Ce n'est pas tout, mais il faut trouver un moyen de locomotion. Nous passons voir l'office de tourisme, une charmante «vahinée» nous accueille dans un parfait français, faut dire qu'ici le nombre de touristes français est très élevé dû a la proximité de la Polynésie française et les origines polynésienne de l'ile Elle nous délivre quelques informations et nous indique d'autres maisons de location.
Stef partie à la banque, j'avance avec Mathias et commence à demander les tarifs, qui se tiennent par rapport à l'autre.
Finalement Stef est de retour et nous sommes devant une boutique de souvenirs qui fait de la location, avec des tarifs plutôt bas.
Nous rentrons, la femme fini de linger sa fille et nous accueille avec le sourire, nous lui demandons les tarifs, elle nous dit 30 000 par jours,
25 000 par jour si plus de trois jour.
Je lui demande pour sept jour, la réponse est 20 000 par jour. Les voitures sont garées devant sur le trottoir, je vais les voir, elle sont vielles quelques beignes mais propres, ce sont des Daihatsu Feroza des petits 4X4 deux portes.
Nous faisons donc affaire pour 140 000 les sept jours, soit 200 euro pour ceux qui ne suivent toujours pas.
Je lui demande de faire le tour du véhicule, elle me dit « vous savez ici pas d'assurance et vu les routes avec tout les arbres et arbustes, les rayures c'est pas ce qui lui manquent ».
Pas grave, ici pas d'empreinte de carte de crédit ou de dépôt de garantie.
13H00 nous allons déjeuner en face, un restaurant qui propose un menu du jour à 7500 boisson dessert compris, et en plus c'est bon.
Retour chez Antoine pour la sieste de Mathias, qu'il ne fera pas.
Après deux heures de tentatives infructueuses pour qu'il dorme, nous abandonnons et décidons, pour le punir, d'aller à la plage du port
pour se rafraichir.
L'eau est idéale, une bonne vingtaine de degrés, le masque et tuba achetés au Brésil il y a quelques mois vont reprendre du service.
Stef se lance la première, une bonne quinzaine de minutes plus tard revient avec tout plein de couleurs aux yeux. La présence
massive de poisons multicolores y est pour quelque chose.
A mon tour.
Effectivement trois quatre mètres plus loin j'aperçois déjà ce qu'elle ma décrit comme des arcs-en-ciel sous-marins, il y en a de partout, des grands, des petits, des solitaires ou en banc c'est magnifique de les voir évoluer dans leur milieu naturel.
Il y a, entre un et deux mètres de fond là où nous pataugeons.
Sous l'eau la vision est légèrement déformée, comme vous le savez, donc après un petit moment de submersion et de dérive je vois un gros cailloux qui bouge dans l'eau !!!
Je décide de le suivre, en vain il est trop rapide, ce cailloux est en fait une tortue...
Quelle grasse, elle nage, tourne, monte en surface respirer, plonge et repart au large....
Waouh
Les tortues viennent souvent et on les aperçois facilement depuis le bord. Du coup ça à moins d'extraordinaire mais tout de même...
Allez, on part diner
A demain.
05/03/2010
Maintenant que nous avons une voiture, nous en profitons pour partir à la découverte de cette île bien mystérieuse.
Au programme ce matin, le Volcan Rano Kau qui culmine à 324 mètres et le village cérémonial Orongo avec ses 54 maisons en pierres traditionnelles.
Pour accéder au volcan et à son cratère large de 1500 mètres, un chemin en terre accessible en voiture. Nous ferrons les 3/4H du trajet
dans le « mini 4X4 », comme dirait Mathias et le reste du chemin à pied.
Un magnifique panorama sur le cratère rempli d'eau se dévoile sous nos yeux, tandis que de l'autre coté, l'océan Pacifique à perte de vue.
Une demi heure de marche plus tard et de pleurs de Mathias qui refuse de marcher, nous voici devant l'entrée du site.
Un accueil chaleureux, et toujours quelques mots en français. Nous en avions perdu l'habitude, c'est bien les premières fois que
nous entendons du français depuis plus de 5 mois.
Un sentier long de 900 mètres nous permet de découvrir ce fameux village, tout en pierre, des petites maisons, au toit plat, recouvert d'herbe. C'est ici aussi qu'avait lieu, une fois par an, le « Culte de l'Homme Oiseau ». rituel qui permettait de déterminer le leader « Tangata Manu » de l'Ile.
Le premier homme a ramener le fameux oeuf du Manatura était élu pour une année entière.
Après cette visite très intéressante, retour au village pour déjeuner au 2ème petit port de l'ile, face à un Moai.
Après midi sieste et plage.
06/03/2010
Mathias devient de plus en plus grand mais aussi un peu pénible, il faut l'avouer!!!
Que c'est dur pour un petit gars de presque 3 ans de marcher, face au Pacifique et face aux Moai!!!
Ce matin encore, nous partons découvrir une partie de l'Ile et les Moai. Des Moai, il y en a partout dans le village, nous en avons donc déjà
vu pas mal, mais il y en a encore beaucoup qui nous attendent plus au Nord du village et dans les terres, sauf que Mathias, ce matin n'est
pas décidé à marcher!
Grrrr, il y a des jours........ A peine descendu du mini 4X4, il pleure, « veux pas marcher, porte moi......bla bla bla!!!!! ».
Grrrr, malgré ses nouvelles baskets, y a rien à faire, il pleure!
Bon, tant pis pour lui, nous admirons quand même ses fameuses statues.
Nous admirons, en autre, TAHAI ( 3 temples restaurés appelés VA URI, TAHAI et KO TE RIKU), AHU AKIVI ( les 7 Moai regardant la mer).
Une jolie boucle avec un Mathias toujours pas décidé! On lui épargnera la visite du musée, que du coup, je ferai seule.
Après le déjeuner, il dort enfin!!
Nous mettons le cap sur ANAKENA, la seule vraie plage de l'île : sable blanc, eau turquoise et chaude, des cocotiers comme on peut en trouver sur toutes les îles mais ici, en arrière fond, des Moai. 6 Moai alignés, dos à la plage et un autre, un peu à l'écart.
Et ce paysage, où qu'on aille dans le monde, sur n'importe quelle plage paradisiaque de la planète, à aucun autre endroit nous
pourrons profiter d'une plage paradisiaque avec un tel décor en fond de paysage.
C'est magnifique!
Petite baignade et là, comme par magie, Mathias a retrouvé des forces dans les jambes et court partout!!!
Diner dans un des restaurants de poissons du village, l'addition frôlera dangereusement avec les additions parisiennes.
C'est sur, nous ne sommes plus sur le continent bien que nous soyons toujours au Chili!!
Cependant, nous observons le soleil se coucher sur le Pacifique, à coté d'un Moai et ca, ca vaut tout l'or du Monde.....
07/03/2010
Nous sommes sur une île et qui dit île, dit climat tropical et donc pluie!!
Il a plu une grande partie de la nuit et ce matin encore, ca n'arrête pas, même si on est loin d'avoir froid, la pluie gâche tout et nous sommes dimanche et le village et un peu tristounet sous la pluie avec la moitié des boutiques fermées.
Donc petite leçon d'histoire sur ces statuettes plus que mystérieuses.... (je vais faire court!)
(Thomas, j'espère que ta maîtresse te parlera de l'Ile de Pâques et que tu seras au top, une fois de plus!!!)
Ile de Pâques, Ester Island, Rapa Nui Il ou Isla de Pasqua est difficile d'être sur de la date de peuplement de Rapa Nui, si il y a eu plusieurs ères de migrations, parce que les évidences sont rares et que tout y est vu comme un seul tissu cohérent et continu de développement.
Les archéologues ont définis 3 phases :
-Phase de peuplement : entre l'an 400 et 800 après Jésus Christ : de l'arrivée des Polynésiens à la culture mégalithique qui caractérise l'ile
-Phase Ahu Moai : C'est l'étape classique où la culture Rapa Nui atteint son apogée avec l'édification des énormes centres cérémonials et des grandes statues. Entre l'an 800 et 1 680.
-Phase Huri Moai : Etape de conflits entre les différentes lignées. Les Moai sont renversés et la culture de l'homme oiseau Tangata Manu prend place. Entre 1680 et l'arrivée des missionnaires catholiques en 1 864; L île a été découverte en 1 722. Les Moai érigés sur les plateformes avaient pour but de protéger et de contrôler le peuple Rapa Nui, et cela pendant près de 800 ans.
Merci au musée pour ces précieuses informations!
Petite leçon de géographie : L'ile de Rapa Nui est située à 3 700 km des côtes chiliennes et à 4 000 km de la Polynésie, en plein cœur de l'océan Pacifique.
La première île habitée est à plus de 2 000 km. 165 km2, 25 km dans sa longueur maximum.
Un seul et unique village Hango Roa, petite bourgade qui ne vit que du tourisme, 4 000 habitants à l'année. 3 volcans forment l'ile,
dont le point culminant est à 500 Mètres d'altitude.
Une seule vraie plage Anakena, petit paradis!
08/03/2010
Ce matin, Eric avait prévu une petite plongée, histoire d'aller admirer les fonds marins.
La plongée est reportée au lendemain, pour on se sait pas trop quelle raison.
Pas grave, nous prenons la route vers l'Est de l'ile pour contempler les autres sites que nous n'avons toujours pas vu.
Le premier site où nous nous arrêtons est RANO RARAKU, la carrière où était sculpté les Moai à même les flans de volcan avant d'être déplacés sur d'autres sites. Des dizaines de Moai sont encore sur le site, debout, couchés, taillés dans la roche, c'est tout simplement
magnifique, une belle balade sous un soleil de plomb.
En plus de la carrière, nous visitons aussi le cratère du volcan avec son lac de roseaux et en prime, une bonne dizaine de chevaux...
Après ce site, cap vers AHU TONGARIKI, 15 Moai parfaitement alignés, la plus grande structure de l'ile,
restauré en 1 993.
C'est sublime.
Nous resterons là un bon moment à admirer le site.
M. Eléphant aussi!!!
En fin d'après midi, baignade à Anakena, bien méritée!
09/03/2010
Ce coup ci, c'est bon, Eric est parti plonger.
Balade en ville pour Mathias et moi, petit tour au marché artisanal où nous pouvons admirer des dizaines de Moai, grands, petits,
en bois, en pierre et à tous les prix....
L'après midi, nous partons nous balader avec le « mini 4X4 » où je testerai, pour la première fois les 4 roues motrices!!
Il faut dire que depuis prêt de 6 mois, je n'ai pas touché un volant, la conduite du combi et moi, ca fait 2, mais conduire un petit 4X4 complétement pourri sur des pistes, ca me plait bien et tous les jours avec Eric, c'est la guerre pour savoir qui va conduire!
Fin d'après midi : Plage, pour ne pas changer!
Nous partons à la plage aménagée du petit port, on est très loin du sable blanc et des cocotiers de Anakena mais ici, il y a les tortues!
Et juste un masque et tuba, et on les voit!
C'est complétement incroyable, nager avec des tortues, pouvoir les toucher! Quelle grâce!
On adore et on est complétement éblouis devant leur nage! On pourrait rester des heures à les observer, surtout que l'eau est plus que délicieuse.
10/03/2010
7H00, débout, je file sur le site de Ahu TONGARIKI observer le levé de soleil face aux 15 Moai.
Je pensais être seule mais une bonne vingtaine de touristes se sont refilés le mot!
Ca parle français, allemand, anglais et tout le monde est là à observer ses couleurs qui se mélangent dans le ciel. Le ciel est bleu mais
le soleil n'est toujours pas apparu.
Il est déjà 8H, quand tout à coup, il apparaît, le ciel se métamorphose, jaune, rouge, orange, à travers les Moai.
Quel spectacle et quelles photos!
Ca valait le coup de se lever aux aurores.
9h00, je suis de retour à la pension Antoine et Lolita où m'attendent Eric et Mathias, encore endormis!
Petite balade en ville ce matin, et l'après midi nous partons à l'Est de l île visiter le site de VAI A HEVA, que nous ne trouverons pas
mais par contre, une sacrée marche nous attend!
Le site de POIKE, point culminant à 400 mètres, sous un soleil de plomb, à crapahuter dans une espèce de paille asséchée par le soleil. 1H20 d'ascension et un repos bien mérité tout en haut à observer cet océan qui se dévoile sous nos yeux et l'île à la végétation rase.
Pour ne pas changer, fin d'après midi plage, toujours avec nos nouvelles copines les tortues!!
Le soir, nous irons regarder un spectacle de danse Polynésien, il ne faut pas oublier que l'île à une grande culture polynésienne.
Une fois de plus, ca nous donne envie de parcourir les derniers 4 000 km qui nous sépare de Papeete et de ses lagons, mais malheureusement, nous n'irons pas!
Pour un prochain voyage, ce sera l'occasion de repartir!!
11/03/2010
Alerte au Tsunami et Passation de pouvoir du nouveau Président.
Au petit déjeuner, nous apprenons qu'un nouveau tremblement de terre à eu lieu au Chili de 7.2 sur l'échelle de Richter et qu'une alerte au Tsunami était annoncée sur l'ile.
Nous partons rendre notre « mini 4X4 » et le village est quasi désert, les ¾ h des boutiques sont fermées, la plage a été désertée.
Effet Tsunami ou Passation de pouvoir du nouveau Président du Chili Sébastian Pinera.
Peut être les 2, en tout cas, nous louons un quad et partons trouver refuge sur les hauteurs de l'ile à Orongo.
Sur la piste qui nous mène en haut, nous voyons que nous ne sommes pas les seuls, plusieurs locaux sont venus aussi ici.
On ne sait jamais.
Nous faisons la connaissance de Myriam et Stéphane, français, avec leur bébé Drisse de 8 mois, en voyage comme nous en camping car en Amérique du Sud et en vacances sur l'ile de Pâques.
Nous passons une bonne partie de l'après midi à discuter avec eux en attendant la fin de l'alerte.
Vers 16H30, les locaux commencent à redescendre vers le village. Nous faisons de même, Myriam et Stéphane, partent quant à eux, visiter le village de Orongo.
Le village est toujours aussi désert, quant à la plage, personne. Nous rentrons chez Antoine et Eric repart aussi tôt faire une vraie ballade en quad à toute allure!! Une bonne heure plus tard, il est de retour, ravi de sa promenade!
Nous repartons vers la plage, ¾ surfeurs au loin, et nous recroisons Stéphane et Myriam. Stéphane est parti à la recherche des tortues. Juste 2/3 personnes dans l'eau. Le village commence à revivre doucement. Je me jete aussi à l'eau, vu qu'il n'y a plus aucun risque de tsunamis. L'océan est bien agité, des grosses vagues et l'eau est beaucoup plus trouble que d'habitude. Juste le temps de saluer les tortues une dernière fois et je suis déjà ressortie. Bien qu'il n'y ai pas eu de tsunamis, nous pouvons tout de même constater que l'océan est bien plus agité que d'habitude.
Nous partons dîner rapidement avant d'entamer une grande balade dans les 4/5 rues du village. On tourne un peu en rond mais Mathias est ravi!
12/03/2010
Fini les vacances!!
Et oui, toutes les bonnes choses ont une fin, et aujourd'hui, on reprend l'avion direction Santiago.
Nous sommes ravis de notre séjour à l Ile de Pâques qui nous fascinait depuis tant d'années. Tant de belles choses à découvrir et tant d'images dans les yeux. Nous en garderons un souvenir merveilleux, les Moais et les tortues resteront parmis nous plus beaux souvenirs. Cependant, nous sommes un peu déçus de l'accueil de notre hôte Antoine. Antoine était loin d'être très chaleureux et accueillant. C'est un peu dommage pour une pension familiale. Quant à sa femme Lolita, nous n'avons même pas eu le droit de lui dire « au revoir », un peu décevant quand même. Mais son petit déjeuner plus que copieux et son jardin très joli nous ont ravis, bien que loin, trop loin du centre ville. Bref, nous attendions un accueil plus chaleureux, plutôt qu'un accueil basé sur l'argent, qui était vraiment son point de mire!
Arrivés à l'aéroport, nous attendons Jérôme, Katia et Charlotte, qui eux arrivent aujourd'hui. Un peu déçus de ne pouvoir les croiser que 15 minutes dans un hall d'aéroport, on espère bien se rattraper dans quelques semaines.
Le vol est à l'heure et Mathias est ravi de reprendre l'avion bienque triste de quitter aussi vite sa grande copine Chacha.
Arrivé à Santiago, il est dejà 22H, nos valises nous attendent directement sur le tarmac à la descente de l'avion. En 10 jours, nous pouvons constater les changements et les améliorations effectués sur aéroport encore partiellement fermé.
Plusieurs chapiteaux sont maintenant dressés, avec snack bars et même une petite boutique. Tout à l air de fonctionner normalement et on est loin u bazard du jour de notre départ.
Nous partons à la recherche d'un hotel. Dans le bus, nous recroisons un couple de polonais croisé quelques jours plus tôt sur l'ile. Ils ont déjà une réservation confirmée dans un B&B dans le quartier où nous souhaitons aller et où nous avons aussi une adresse de B&B. Nous décidons de faire la route ensemble en espérant qu'il y ait bien une petite chambre de disponible pour nous.
Bus, métro, nous arrivons enfin devant leur B&B. Malheureusement, il est complet, mais la gérante, très sympa, appelle l'hôtel dont nous avions les coordonnés. Ouf, il leur reste une chambre.
5 minutes de taxi plus tard, nous voici devant El Patio Suizo. Accueil chaleureux, beau jardin et une jolie chambre.
Il est déjà 23h et nous n'avons toujours pas dîné.
Nous partons en direction du premier resto encore ouvert. Ce sera juste à coté. Il vient tout juste d'ouvrir. Le serveur nous annonce 3 500 peso (soit 5 euros) pour un plat, entrée, désert et boisson incluse. Je lui redemande plusieurs fois de répéter le prix pour être sur d'avoir bien compris, car après les prix Pascua, nous n'y croyons pas nos oreilles. En plus nous mangeons très très bien!!
13/03/2010
Vu que nous sommes sur Santiago, nous décidons de visiter la ville et d'y rester une nuit supplémentaire. Malheureusement, El Patio Suizo est complet, mais toujours aussi sympa, la gérante appelle un autre B&B, dans la même rue qui lui est disponible. Nous voici reparti vers un autre hébergement, nous y laissons nos affaires et prenons un taxi en direction de Los Condes. Nous ne savons pas exactement où cela se trouve, mais vu la note du taxi, nous imaginons, loin du centre.
Nous avons perdu notre seul et unique guide sur le Chili et nous savons que dans le centre commercial à Las Condes, il y a une librairie française.
Une fois sur place, une jeune fille française nous accueille pour nous annoncer que malheureusement, le Lonely Planet en français, chez eux, n'hésite pas! En anglais, en espagnol, pas de problème, mais en français, ils ne connaissent pas! Quelle ironie pour une librairie française!! Ils ont bien le Routard mais à 50 euros!! Nous laissons tomber, surtout que au Patio Suizo, nous avons récupérer un vieux Routard de 2004/2005, c est toujours mieux que rien!!
Retour au centre de Santiago en bus et métro. Eric partira en ville pour essayer de trouver des pièces pour le combi, quant à moi, direction l'hôtel pour la sieste de Mathias. Fin d'après midi tranquille.
14/03/2010
Enfin, notre combi!!
Au petit déjeuner, nous recroisons Maggy et Francois Xavier, tour du mondistes, rencontrés à l'Ile de Pâques chez « Antoine et Lolita », le monde est vraiment petit!
En route vers la Plaza de Armas et une visite du musée des Arts Précolombiens, remplis de jolis pièces, dont des momies. Grande ballade jusqu'au Barrio Bellavista, quartier sympathique et animé où nous visiterons une des 3 maisons du célèbre poète politicien chilien Pablo Néruda. Les deux autres maisons étant à Isla Negra et Valparaiso. Ce fut sa dernière demeure de construite, lors de sa liaison secrète avec sa maitresse Mathilde.
Après tout cela, petit détour par le Cerro San Cristobal, à près de 900 Mètres d'altitude, afin de jouir d'une vue magnifique sur la ville. Les 900 mètres, nous ne les ferrons pas à pied, non, non, il fait trop chaud!! mais en funiculaire, pour la plus grande joie de Mathias!
Journée bien remplie dans les rues de Santiago mais il nous faut encore faire plus d'une heure de transport afin de retrouver notre petite maison roulante que nous avons abandonnée depuis prêt de 2 semaines.
Il est prêt de 20H, quand enfin nous arrivons au camping, Léo est là pour nous accueillir et nous retrouvons le combi en parfaite état, ouf!!
Mathias n'est pas vraiment décidé à dormir, il fait le fou une bonne partie de la soirée, surexcité d'avoir retrouvé sa chambre !!
15/03/2010
Embalse El Yeso
Avant de quitter la région, nous décidons d'aller au lac que nous n'avions pas pu découvrir suite au tremblement de terre du 27 février dernier.
13H30 supermarché de San José de Maipo, quelques courses plus tard, nous reprenons la route sur 20 kilomètres puis de la piste sur 25 kilomètres. La piste a été dégagée de toutes les roches mais quelques crevasses sont encore présente.
Une pause déjeunée à mi chemin dans les montagnes afin que Combi puisse refroidir un peu et nous repartons.
15H30 nous arrivons sur la plage du lac ou nous allons pouvoir passer le reste de l'après-midi et dormir.
Je pars jeter quelques hameçons qui reviendront tous sans poissons, Stef bouquine et Mathias joue dans le sable.
Barbecue au programme, cela faisait longtemps.
16/03/2010
Au bout de la piste, 17km plus loin, il y à des thermes d'indiqués sur notre plan, dommage de ne pas aller au bout quand même!!
Et c'est parti pour une piste qui devient de plus en plus étroite et défoncée pour finir en à peine un chemin ou seul un véhicule peut circuler à la fois.
Nous passons un portique qui nous souhaite la bienvenue dans le parc Valle del Yeso, une petite baraque vide où est prévu un garde, pensons nous! Sur la porte un postit dans lequel il est noté que quelqu'un n'a pas trouvé les thermes et qu'il fait demi tour.
Nous allons au bout du chemin, même plus loin que le chemin mais rien, on ne les trouve pas non plus.
Nous apercevons un autre chemin de l'autre coté de la rivière qui part derrière une montagne et probablement est ce celui la, nous n'en voyons pas d'autre en tout cas.
Demi tour, à l'endroit qui nous parait le moins profond et auquel le chemin repars de l'autre coté. Nous nous arrêtons, je sors, traverse a pied, de l'eau jusqu'aux mollets mais ça passe.
Et voilà notre super Combi qui traverse une rivière, reprend le chemin et au bout effectivement les thermes Del Plomo.
L'eau, à l'odeur sulfureuse, qui s'échappe du rocher est tiède, celle dans le bassin un peu plus chaude, mais ici tout est a l'état naturel, pas d'aménagement ou autre.
Le site est beau mais pas exceptionnel, ce qui nous a le plus plu est le chemin pour venir jusqu'ici, traversant des paysages magnifiques aux travers des sommets encore et toujours enneigés qui culminent à plus de 4000 mètres, nous sommes en pleine Cordière, Cordière qui sépare le Chili de l'Argentine juste de l'autre coté de ces sommets.
Nous ne restons pas longtemps, retour par où nous sommes venus, après avoir retraversé la rivière, nous apercevons le petit écriteau, à terre, qui indique le chemin à travers la rivière. Nous le mettons d'applonds et repartons.
Cap sur Santiago pour passer la nuit afin d'être de bon heure au magasin de pièces pour repartir et quitter cette région.
Après plusieurs kilomètres nous arrêtons dans une station d'essence pour la nuit. Pas très glamour mais très pratique pour les douches, sanitaires, l'eau et le wifi pour vous donner des nouvelles!!!
17/03/2010
Achat de pièces effectuées, nous avons promis du toboggan à Mathias, nous nous garons pas très loin du parc Forestal qui longe le fleuve Mapocho en plein cœur de Santiago dans le quel nous avons aperçu de grandes aires de jeux pour enfants comme il est coutumier d'en trouver partout ici en Amerique du Sud.
Nous déjeunons au centre culturel qui se trouve dans l'ancienne gare de train désinfectée toujours le long du fleuve, restaurant style « entreprise » on y mange bien avec un menu à 3500 peso de l'entrée au café boisson comprise, c'est de la bonne cuisine et en plus c'est beau et nous avons la chance d'avoir une exposition ponctuelle, sur les grands espaces naturel de la planète en plein hall majestueux de l'ancienne gare.
Mathias accède enfin aux toboggans tant désirés et y passe une bonne partie de l'après-midi.
En d'après midi cap au nord autoroute 5 ou nous dormons chez Copec, notre copine ici au Chili.
18/03/2010
Aujourd'hui rien de spécial à part rouler.
Los Villos est notre arrêt déjeuné puis nous quittons la ruta 5 direction une mine. Dans la région il y en a partout. L'économie du nord du Chili est principalement l'extraction du cuivre des nombreuses mines.
Pour notre bivouac du soir, se sera la mine de Talca, 20 kilomètres de piste en direction de la cote et nous trouvons une petite plage pour nous accueillir. Parfait.
19/03/2010
Valle Del Encanto
En fin de matinée nous arrivons à la Valle Del Encanto, site archéologique, dans un canyon creusé par un affluent du rio Limari parsemé de centaines de cactus plus ou moins géants. On peut y découvrir des pétroglyphes et des pictogrammes représentant des hommes en train de danser, des silhouettes avec des curieuses antennes (la région est connue pour soit disant, l'apparition d'OVNI!!).
Fin d'après midi et nuit sur le site sur les aires de campings aménagées. Nuit plus que calme au milieu des étoiles.
20/03/2010
Direction la petite ville Ovalle à un vingtaine de kilomètres de là. Petit tour rapide en ville assez animée malgré l'heure habituelle de fermetures de magasins, entre 13H et 16H.
En fin d'après midi, nous mettons le cap sur la Vallé de l Elqui par la piste et plus particulièrement sur la ville de Vicuna à une centaine de kilomètres de là. Nous ne ferrons que 40 km pour arriver à la ville de Hurtado. 40 km de piste sur une route qui monte, qui descend et qui tourne, nous mettrons plus d une heure pour les faire et il se fait tard. Arrêt au premier et unique camping sur cette route.
21/03/2010
La tête dans les étoiles
Ce camping est plutôt chouette et il fait très chaud, nous décidons d'y passer la journée et de partir en fin d'après midi mais c'était sans compter sur notre chère tête brune qui met son maximum pour nous décourager!! Du coup, nous partons après le déjeuner et le collons dans son siège où il fera une grande sieste qui lui ferra le plus grand bien!! Nous parcourons toujours cette vallée désertique, entourée de cactus et de temps à autres, en contrebas, des vignes! Et oui, la région de l'Elqui est connue pour la fabrication de l'alcool local le Pisco, alcool à base d'eau de vie de raisin. Le Pérou revendique aussi le Pisco, nous verrons cela dans quelques semaines.
Arrivée à Vicuna dans l'après-midi, nous sommes dimanche, et c'est très animé. Marché artisanal, famille qui se ballade, enfants qui jouent. C'est très sympa.
La vallée de L'Elqui est aussi mondialement connu pour ces observatoires. La région possèdes 320 jours de nuits sans nuage et aucune pollution lumineuse. Uniquement 7 lieux dans le monde entier possède un tel ciel et le Chili en ressence 2, ici dans la Vallée et plus au Nord, du coté de Antofagasta, dans la région II.
A 20H, nous partons donc visiter un de ces observatoires, l'observatoire del Pangue. Nous ne sommes que 4 touristes, un autre couple francais et nous! Chouette! La visite s'effectue en français, par un français, ancien astronome professionnel. Il est très intéressant et nous explique tout très simplement. Mais, il faut l'avouer, le clou du spectacle, c'est quand même d'observer les étoiles dans le téléscope d'un diamètre de 40 cm.
La Lune et ses cratères n'ont plus aucun secret pour nous maintenant, ni même Mars ou Saturne et ses anneaux que nous aurons aucun mal à observer! Les Nébuleuses aussi et le nuages de Magellans de même!!
Cette visite, de plus de 2h, nous a complétement ravi et nous en repartons vers 23h, la tête pleine d'étoiles! C'est sur, nous ne regarderons plus jamais le ciel de la même façon, et une fois de retour dans l'hémisphère Nord, nous observerons d'autres étoiles que ici, nous ne voyons pas!
22/01/2010
Nous quittons Vicuna pour nous rendre à Pisco Elqui, la fameuse ville du Pisco et sa distellerie. Malheureusement, nous sommes lundi, et comme partout au Chili, tous les musées et sites sont fermés le lundi! Nous nous trouvons donc un petit bivouac, à l'ombre d'un saule pleureur et au bord de la rivière pour passer le reste de la journée!
23/01/2010
Retour à Pisco Elqui, il est 10H30, la distellerie est fermée et aucun horaire d'ouverture annoncé sur la porte. Nous patientons un peu sur la place quand une dizaine de minutes plus tard, arrive le personnel. Nous rentrons nous aussi. Personne ne vient nous voir. Nous attendons, encore et encore! Pas même un « Buenos Dias »! Au bout d'un moment, je me décide à aller demander l'heure de la premiere visite, on m'annonce midi! Nous décidons de patienter au combi mais au moment de sortir, un employé est en train d'afficher les horaires et là, la première visite annoncée à 11H. Nous demandons pourquoi nous ne pouvons pas la visiter maintenant. Il n'a pas de réponse cohérente à nous donner et vu leur amabilité à tous, nous décidons de partir sans visiter la distellerie. C'est dommage mais leur accueil nous a bien énervé et ce n'est pas la première fois au Chili!
Retour à Vicuna pour déjeuner et cap sur la ville coloniale de la Serena où nous espérons bien trouver de nouveaux amortisseurs et faire réparer le démarreur du combi qui a de plus en plus de mal à démarrer!
24/03/2010
Il faut se rendre à l'évidence rapidement, à la Sérena, nous ne trouverons rien pour le combi! Tant pis, nous chercherons à Antofagasta, 900 km plus au nord, en attendant nous partons visiter la ville. Nuit plus que bruyante en bord de plage où les voitures n'arrêteront pas de stationner et d'écouter la musique, comme ils savent si bien le faire jusqu'au petit matin!
25/03/2010
Cap sur Bahia Inglesia à 400 km au nord de la Serena. 400 km de route en plein désert où il n'y a strictement rien à voir! La route est longue et monotone mais Mathias enchaine les kilomètres sans trop chouiner! Il faut dire que la sucette aide bien!!
Arrivée à Bahia Inglesia, une magnifique plage de sable blanc et l'eau turquoise nous attendent et notre cher Combi vient de totaliser les 20 000 kilomètres sur ce continent sud Américain.
Malheureusement, l'eau ici est nettement plus froide qu'à l Ile de Pâques et personne n'ira se baigner!!, pas même Mathias!
Bivouac en bord de plage, au milieu des falaises, calme! Ca fait du bien une bonne nuit!
26/03/2010
Pan de Azucar!! Pain de Sucre!!
Au programme aujourd'hui, visite du Parc Pan de Azucar à une centaine de kilomètres plus au Nord. (Et oui, on continue notre lente remontée vers le Pérou!) Arrivée sur place, le ciel est brumeux mais il y a un magnifique camping sur une plage sublime de sable blanc, en plein milieu de désert! Eric part à la pêche et pêchera son tout premier poisson dans l'océan Pacifique.
27/03/2010
Toujours au Pan de Azucar!
En fin de journée, nous mettons le cap sur le petit village de pécheurs du parc. Nous arrivons au moment où un pêcheur arrive. Des dizaines de poissons dans sa petite barque en bois. Très gentiment, il nous offre un poisson et vide les autres pour le plus grand bonheur des pélicans. Mathias est ravi d'observer ses oiseaux qu'il voit pour la première fois! Il n'a même pas peur et il les fait s'envoler dans des éclats de rire qui font plaisir à voir!
28/03/2010
Matinée au parc Pan de Azucar, plage et pêche mais toujours sous le ciel brumeux, la Camanchaca, comme il l'appelle ici. La brume matinale, qui parfois reste toute la journée! Bien que le parc soit très joli, ce ciel gris est déprimant et nous décidons de partir!
400 km nous attendent pour arriver à Antofagasta. 400 km en plein désert d'Atacama, un des plus aride du monde, en ligne quasi droite. Sable, cailloux à perte de vue mais rien, strictement rien d'autres, bref, le désert, le vrai! Nous décidons de prendre la ruta 5, la fameuse Panaméricaine, plutôt que la piste vu l'état de nos amortisseurs. Au bout de 170 km, enfin, une pompe à essence, il ne faut pas la rater, la prochaine est à plus de 200 km. Nous avons vite retrouver le ciel bleu et il fait plus de 30°.
Au moment de démarrer, un bruit suspect se fait entendre sur la roue arrière gauche. Eric s'arrête 500 mètres plus loin pour regarder mais impossible de lever la roue car le sol, le sable est plutôt instable et c'est à ce moment là que notre démarreur décide de refaire des siennes! Impossible de démarrer. On a beau taper dessus, essayer de pousser, nous y arrivons pas et bien sur, les routiers préfèrent nous regarder plutôt que de nous aider!!
Au bout de 20 minutes et après une petite pause en plein cagnard, l'ombre ici est inexistante, enfin nous poussons et il démarre! Ouf! Nous arrivons à retourner à la station service. Eric se gare légèrement en pente et soulève le combi. Le verdict tombe rapidement. Le roulement arrière est en train de nous lâcher au pire des endroits possible. La première ville est à plus de 200 bornes! Cool!!
Nous repartons à petite vitesse, Mathias solidement attaché dans son siège, et nous aussi, au cas où!! La route est longue, il fait chaud, nous ne sommes pas rassurés et en plus Mathias en a ras le bol!! Il aura eu un gouter plus que généreux pour lui faire passer le temps!!
Enfin, à 10 km de la station service, le bruit se fait de plus en plus bizard. Eric regarde et la roue part dans tous les sens. Je me vois déjà perdue au milieu du désert, sans téléphone, et en plus il va faire nuit!!
Nous faisons les 10 plus longs km de notre vie à 10/15 Km heure en espérant que tout tienne le coup! Enfin, nous y sommes! La roule fume et ca pue et nous avons complétement bousillé les freins arrières mais nous y sommes! Dans une station service, en plein milieu d'une zone industrielle au milieu de gros camions!!!
Nous verrons demain car il reste prêt de 20 km pour arriver à Antofagasta!
29/03/2010
Enfin, un peu de chance!
Après avoir vérifier auprès de notre assurance souscrite à Buenos Aires, nous ne sommes pas couvert pour la dépanneuse! GRRRR
Eric farfouille au fin fond du combi et en ressort un roulement tout neuf. Après vérification, il s'avère que c'est le bon, Ouf!! Bricolage sur le parking de la station service et le roulement et en place, bon normalement il nous en faut deux mais ca fera l'affaire au moins jusqu'à la ville sauf que le combi décide de ne pas démarrer!!
Heureusement, un jeune couple Chilien en combi eux aussi nous aide à pousser et encore pousser car les freins ont collé et il s'avère que c'est encore plus compliqué que d'habitude. Une chose est sure, les routiers ne nous aident toujours pas! C'est plus rigolo de nous regarder!!
Enfin, il démarre! Ouf
Antofagasta apparaît comme une oasis en plein désert mais surtout pour nous, comme un grand soulagement pour réparer tous nos problèmes mécaniques!
Nous arrivons au centre ville et décidons de nous garer sur le parking du centre commercial Mall Plaza afin d'aller à l'office du tourisme obtenir des infos.
Sur le parking, nous faisons la connaissance de Lise et Hervé, sympathique couple français en vadrouille depuis plus de 2 ans à travers l'Europe et maintenant l'Amérique du Sud en fourgon aménagé. Ils nous proposent très gentiment d'emmener Eric faire le tour des garages afin de réparer au plus vite notre démarreur. Eric part donc avec Hervé parcourir les rues de la ville à la recherche de roulements et d'un démarreur. Quant à moi, après midi papotage avec Lise.
En fin de journée, Eric et Hervé sont de retour, ils ont trouvé une boutique pour faire réparer notre démarreur, ils peuvent aller le chercher dans un heure, une bonne chose de faite!!
Pour conclure cette journée qui finie mieux qu'elle n'avait commencée, nous partons tous les 4 chez Pizza Hut! Et oui, le Chili est très très américanisé!
Nuit sur le parking du Mall Plaza où nous nous ferrons réveiller par les vigiles à 2H30 du matin, mais ils nous laisseront comme même finir la nuit ici!
30/03/2010
Nous quittons Lise et Hervé assez rapidement sous la pression des agents de sécurité du parking. Eux partent vers Calama tant dis que nous partons à la recherche de roulements! Le combi démarre au quart de tour grâce à notre démarreur tout neuf!
Merci beaucoup à tous les deux!!
Eric part arpenter les rues de pièces automobiles et je pars avec Mathias à la recherche de l'office du tourisme que je ne trouverais pas!
A 13H, je retrouve Eric avec des roulements tout neuf!
En fait, s'est beaucoup plus simple que prévu! Déjeuner, courses et en route vers le camping pour pouvoir bricoler tranquillement!
Les campings, dans la partie Sud de la ville, sont tous plus glauques les uns que les autres, sans eau chaude et hors de prix!
Nous décidons donc de retourner à la station service dans la zone industrielle à 20 km de là pour bricoler, en espérant que la réparation de la veille sur le roulement tienne bien le coup!
Il est prêt de 20 h quand nous retrouvons les bons gros camions!!
31/03/2010
Nous avons trouvé un petit coin tranquille dans la station de service afin que Eric puisse travailler! Le papy de la goméria est très sympa, eau, outils si nous avons besoin!!
Une grande partie de la journée est consacrée à la réparation qui est longue mais concluante.
Enfin, dans l'après midi, après une bonne douche bien méritée nous pouvons rejoindre Antofagasta! Mathias a été adorable. Il a passé la journée à jouer aux petites voitures et regarder les camions faire le plein d'essence! C'est génial, à presque 3 ans, il ne faut pas grand chose pour les combler!
Fin d'après midi à la recherche de gaz et des amortisseurs qui sont complétement morts!
Trouver les amortisseurs s'avèrent plus compliqué que tout le reste! Et pour le gaz, nous arrivons à l'usine à 18H15, fermé depuis 15 minutes!
Nuit sur le parking de la Portada, grande Arche dans l'océan, en forme d'Arc de Triomphe, formée par le vent et la mer!
Nuit un peu bruyante! Musique, toujours de la musique!!!
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