1-
* Les parents croisés sont de lignées pures, les individus de la F1 sont tous tous semblables et ils sont double hétérozygotes
*Le croisement F1 par une lignée pure (graines incolores et ridées) a engendrer une descendance comportant 4 phénotypes
a- Si les allèles contrôlant les caractères incolores et ridées sont dominants ,on aurait obtenu une descendance homogène formée de plantes à graines incolores et ridées, ce qui n'est pas le cas.
Donc les allèles contrôlant les caractères incolores et ridées sont récessifs
b- L e croisement réalisée (F1 par la lignée pure à graines incolores et ridées) est alors un test cross qui a fourni 4 phénotypes mais qui ne sont pas dans les proportions 1/4, 1/4, 1/4, 1/4 caractéristiques de la transmission de deux couples d'allèles indépendants :
Donc les deux gènes sont liés
2- Soit les deux couple d'allèles (C, i) et (L, r) avec:
C: allèle contrôlant le caractère graines colorées dominant.
i: allèle contrôlant le caractère graines incolores récessif.
L: allèle contrôlant le caractère graines lisses dominant.
r: allèle contrôlant le caractère graines ridées récessif.
L a F1 est de génotype Cr//iL
Génotypes des parents: Cr//Cr et iL//iL
3- Comportement des chromosomes au cours de la prophase I avec crossing-over de l'anaphase I et de l'anaphase II, conduisant à la formation de 4 types des gamètes dont les deux types recombinés sont à l'origine de l'apparition de deux phénotypes en question.
4- L'obtention de 4 phénotypes équiprobables n'est possible que si chacun des parents est simple hétérozygote pour un de deux caractères
Donc le croisement est Cr//ir x iL//ir
1)
a- D’après les résultats du premier croisement :
La F1 est formée de 100% de drosophiles aux ailes longues et aux yeux bruns :
- l’allèle qui détermine le phénotype yeux bruns est dominant, celui qui détermine le phénotype yeux pourpres est récessif.
- l’allèle qui détermine le phénotype ailes longues est dominant, celui qui détermine le phénotype ailes courtes est récessif.
b- D’après les résultats du 2ème croisement :
Le deuxième croisement est un test-cross, sa descendance montre 4 phénotypes non équiprobables différents de (
→ Les deux gènes sont liés partiellement.
2) Le caractère forme des ailes est contrôlé par un gène ou un couple d’allèles (L, c) avec :
L: détermine le phénotype ailes longues [L];
c : détermine le phénotype ailes courtes [c]. avec L domine c
Le caractère couleur des yeux est contrôlé par un gène ou un couple d’allèles (B, p) avec :
B: détermine le phénotype yeux bruns [B];
p : détermine le phénotype yeux pourpres [p]. avec B domine p
dans cet exercice, on envisage la transmission de deux caractères héréditaires à savoir « la taille des ailes » et « la couleur du corps » donc il s’agit d’un cas de dihybridisme. La première génération est homogène et présente un phénotype parental [ailes longues et corps gris] donc il s’agit d’un cas de dominance pour les deux caractères. Les deux gènes sont indépendants. On pose les deux couples d’allèles suivants :
(L, l) / L= ailes longues et l= ailes vestigiales avec L > l
(G, g) / G= corps gris et g= corps ébène avec G > g
Conclusion : la répartition de la F2 au seizième revient à la ségrégation indépendante des allèles au cours de la méiose et à leur réunion aléatoire au cours de la fécondation.
Le test-cross : le test-cross est un test qui permet se définir un génotype certain parmi plusieurs génotypes possibles qui se manifestent tous sous forme d’un seul phénotype. L’individu testé sera, alors croisé avec un testeur qui doit obligatoirement être homozygote récessif pour qu’il participe par un seul type de gamète porteur de l’allèle récessif pour laisser se manifester tous les allèles provenant du testé. Par exemple, si on cherche à connaître le génotype d’un individu pris au hasard de la population de la F2 qui présente le phénotype dominant ( ), ce test donnera un résultat parmi quatre possibles :
1er cas : testé [l G] X testeur [l g] donne 100% [L G] donc le testé a participé par un seul type de gamètes d’où il est certainement homozygote dominant pour les deux couples d’allèles.
2ème cas : le résultat est de 50% [L G], 50% [L g] donc le testé a participé par deux types de gamètes qui se distinguent par « la couleur du corps » d’où pour ce caractère le testé est hétérozygote et il est homozygote dominant pour l’autre caractère.
3ème cas : le résultat est de 50% [L G], 50% [l G] c’est le même raisonnement que pour le deuxième cas.
4ème cas : le résultat est de 25% [L G], 25% [L g], 25% [l G], 25% [l g] donc le testé a participé par quatre types de gamètes d’où il est hétérozygote pour les deux caractères.
dans cet exercice, on s’intéresse à l’étude de deux caractères héréditaires à savoir « la taille des ailes » et « la couleur des yeux » donc il s’agit d’un cas de dihybridisme. La première génération est homogène et présente un phénotype parental donc il s’agit d’un cas de dominance tel que les ailes longues dominent les ailes vestigiales et les yeux rouges dominent les yeux bruns. On pose alors les couples d’allèles suivants : (L, l) / L= longues et l= vestigiales avec L > l et (R, r) / R= rouges et r= bruns avec R > r
Cette descendance est expérimentalement formée de 1003 individu s( 495 + 508) dont la moitié théorique est 501,5 ce qui est à peu près égal à 495 et à 508; donc, le résultat théorique confirme bien le résultat expérimental et les deux gènes activés sont liés puisque le croisement envisagé est un test cross où le testé est hétérozygote pour les deux couples d’allèles (F1) donc si les deux gènes étaient indépendants, cet individu devrait produire quatre types de gamètes aux mêmes proportions.
3ème croisement :
Femelles F1 X mâles mutés
Comme le deuxième croisement, il s’agit d’un test cross qui devrait, normalement, donner le même résultat. Cependant, le résultat de ce croisement présente quatre phénotypes en des proportions différentes comme l'indique le tableau suivant :
Des résultats, on constate que les gamètes qui donnent les phénotypes parentaux ([L R] et [l r]) sont plus abondants (70%) que ceux qui ont donnés les phénotypes nouvellement construits (recombinés) (30%). Ce résultat laisse dire qu’au cours de la méiose, un accident s’est réalisé pour donner les gamètes recombinés. Il s’agit d’un crossing-over (brassage intra-chromosomique) qui a affecté 30% des gamètes de la femelle. Ainsi, on peut réaliser l’échiquier suivant :
Pour dire que dans un cas de dihybridisme il y a une liaison génétique, on réalise soit un test-cross au niveau duquel le testé participe par quatre types de gamètes en des proportions différentes deux à deux telles que des parentaux très fréquents et des recombinés moins fréquents. Soit une F2 qui se présente également avec quatre phénotypes mais à des proportions différentes de la répartition indépendante (9. 3. 3. 1) et qui présente également des recombinés peu fréquents et à la même proportion et des parentaux plus fréquents et à des proportions différentes.
La carte factorielle = carte génétique : il s’agit d’imaginer, selon les résultats statistiques, l’emplacement des deux gènes sur leur chromosome. La distance séparant ces deux gènes sera égale au pourcentage de recombinaison ( X 100). Ce résultat est donné en % ou en centimorgan
(C M) tel que 1 C M = 1%.