Les écoles d'Outreau
Ecole des Bleus Ecole maternelle Jacques Prévert. Ecole maternelle Louise MICHEL
Ecole maternelle kergomard Ecole maternelle Roger Salengro Ecole Maternelle TOUR DU RENARD
Ecole maternelle Saint EXUPERY ancienne école du BIEZ Ecole primaire Edouard Vaillant. Ecole maternelle Edouard Vaillant
Ecole Primaire Jean JAURES Ecole primaire Jean MACE Ecole primaire Les Tilleuls
Ecole primaire Paul BERT autrefois école des garçons C.E.S Albert CAMUS Le Lycée Professeur CLERC
Juin 1945 : La Municipalité rend Hommage au personnel enseignant et aux 45 élèves ( filles et garçons) pour leur succès aux examens du Certificat d'Etudes ; pas un échec soulignera le journal Nord Matin du 10 juin 1945 .
Résultats du certificat d'études de 1946 de l'école des garçons à Outreau (école Paul Bert) et de l'école des filles ( école Jean Jaurès).
Une classe début 1900.
Une classe des années 1900 avec sur le bureau noir le bonnet d'âne que l'instituteur ou l'institutrice mettait sur la tête des mauvais élèves et ils devaient faire le tour de la cour et parfois même se présenter dans les classes.
Robert DOISNEAU " le pigeon indiscret " photo 1964
Ecoles en 1900
A l'époque, les écoles étaient publiques. Pendant la journée, les enfants faisaient de l'arithmétique, de la dictée, de l'analyse, de la géographie, de l'histoire et des sciences naturelles. Après la récréation, les élèves faisaient du dessin : on observait puis l'on dessinait des objets, des feuilles d'arbres, des fruits... Les filles apprenaient la couture et le tricot. Les garçons faisaient du travail manuel. Celles et ceux qui parlaient étaient punis : copier des lignes ou le verbe "parler” à conjuguer. Chaque matin, quand les enfants entraient en classe, ils se mettaient à genoux et faisaient une prière. Ils recommençaient l'après-midi et le soir. Les devoirs à la maison étaient nombreux. On pouvait être plus d'une quarantaine dans la même classe.
Il n'y avait pas de cantine ; quand les familles habitaient loin, les enfants mangeaient à l'école : l'été sous le préau et l'hiver autour du poêle. En 1900, les écoles n'étaient pas mixtes. Les cours étaient séparées par un mur : une pour les filles et une pour les garçons. On allait à l'école primaire à partir 7 ans. Vers l2 ou 13ans, on passait un examen qui s'appelait le certificat d’étude. Ensuite, certains enfants allaient en apprentissage pour apprendre un métier. Très peu entraient au lycée et beaucoup restaient à la maison pour aider leurs parents.
Les cartables étaient en cuir avec des bretelles. On les portait sur le dos pour se tenir bien droit. Les familles qui n'étaient pas assez riches, fabriquaient elles même le sac avec de la toile épaisse : c'était une musette.
La salle de classe
Les classes étaient sombres et n'avaient pas de décorations, même pour Noël. Le bureau se trouvait sur une estrade en bois
Les vitres étaient parfois blanchies pour être opaques : les écoliers ne devaient pas regarder dehors pour ne pas être distraits dans leur travail. De nombreuses classes étaient éclairées avec des lampes à pétrole. Pour se chauffer, il y avait un petit poêle à bois au milieu de la classe. Chaque enfant apportait une bûche. Le matin, la maîtresse ou une grande élève allumait le feu. Le soir, il fallait balayer. La classe était équipée de pupitres en bois. En soulevant le couvercle, on pouvait ranger les livres et les cahiers. Les crayons, les plumes et les gommes étaient soigneusement placés dans un plumier en bois. Le stylo bille n'existait pas
Les enfants venaient à l'école avec des sabots remplis de paille ou chaussés de galoches (des souliers montants en cuir avec des semelles en bois). Sabots et galoches avaient souvent la semelle cloutée pour durer plus longtemps. C'était bruyant lorsqu'on marchait ! Presque tous les écoliers portaient une blouse noire boutonnée dans le dos ou sur le côté. Les fermetures éclairs n'existaient pas ! Les filles ne mettaient ni de pantalons, ni de collants. Les garçons avaient des culottes courtes à bretelles qui leur arrivaient aux genoux. Ils avaient très souvent un béret sur la tête.
"Le groupe" Edouard Vaillant de Manihen en 1961, vue sur l’école des filles et l’école des garçons, avec la construction de plusieurs logements pour le personnel enseignant.