Le Collège Albert CAMUS d'Outreau

LE COLLEGE D'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ALBERT CAMUS  A OUVERT SES PORTES EN 1966.

La Vie du Rail du 16 mai 1971 :"  Des élèves du C.E.S Albert Camus  d'Outreau visitent la gare de Boulogne-sur-Mer"

Autre vue du collège Albert CAMUS d'Outreau dans les années 1970.

        En 2005 le C.E.S. a été refait par plusieurs étapes, un bâtiment était détruit ils installaient                                                                                           des classes provisoires et les travaux s'achevèrent en 2007. Un nouveau visage, une architecture moderne.

 Qui était Albert CAMUS.

Albert CAMUS est né le 7 novembre 1913 à Mondovi, petit village du Constantinois prés de Bône en Algérie. Il ne connaîtra pas son père ouvrier caviste : Lucien Camus qui mobilisé et blessé en septembre 1914 ( à la bataille de la Marne) meurt à l’hôpital militaire de Saint-Brieuc… il avait 28 ans. A. CAMUS  gardera comme souvenir de son père qu’une photographie et une phrase ;  «  Son dégoût  devant les spectacle d’une exécution capitale. » 

Acte de décès à la guerre 1914-1918 de son père.   Il repose à Saint-Michel - Saint Brieuc     

Il est élevé par sa mère et par une grand-mère autoritaire et par un oncle boucher lecteur d’André GIDE. Sa mère d’origine espagnole  Catherine Sintès  fait des ménages pour élever ses deux fils ; elle est à moitié sourde et presque analphabète (elle ne savait pas lire).avec sa mère sans doute exténuée par le travail, gardera une grande affection envers elle. Ils ont émigré à Alger dans le quartier populaire de Belcourt où ils connaîtront la misère.

        Quelques citations :

« Je dois m'occuper d'être heureux »

«Comprendre le monde pour un homme, c'est le réduire à l'humain.»

«Collectionner, c'est être capable de vivre de son passé.»

Ceux qui écrivent clairement ont des lecteurs ; ceux qui écrivent obscurément ont des commentateurs.

Ma patrie, c'est la langue française.

Aimer un être, c'est accepter de vieillir avec lui.                                     

Photo de 1970

Photo AFP

Le 4 janvier 1960, la puissante voiture dans laquelle Albert Camus rentre à Paris se fracasse contre un arbre, scellant la légende d'un écrivain au destin exceptionnel, prix Nobel à 44 ans, devenu l'une des voix de la littérature française dans le monde.

Cinquante ans plus tard, le projet de Nicolas Sarkozy de le faire entrer au Panthéon a provoqué l'une de ces polémiques politico-littéraires dont la France a le secret, autour d'un homme épris de justice devenu un symbole national. Né le 7 novembre 1913 en Algérie, Camus est un homme du peuple, l'écrivain issu d'un milieu très pauvre, ce qui le distingue dès le départ des autres intellectuels. Orphelin de père avant l'âge d'un an, sa mère est femme de ménage et ne sait ni lire ni écrire. Surtout, Albert Camus est un pur produit de l'école républicaine. Son instituteur le repère et réussit à lui faire faire des études.

Il publie son premier livre à 24 ans, puis s'installe à Paris, s'engage dans la Résistance et prend la direction du journal clandestin "Combat". En 1945, il est l'un des rares intellectuels occidentaux à dénoncer l'usage de l'arme atomique après le bombardement d'Hiroshima. Dès les années 1940, Camus développe avec "Le mythe de Sisyphe" sa philosophie de l'absurde : l'homme ne trouve pas de cohérence dans la marche du monde et n'a d'autre issue que de se révolter.

Mais il se veut d'abord écrivain, au style limpide, abordable par le plus grand nombre. Un écrivain qui dérange, hors des clans et des systèmes. Homme de gauche, il dénonce le totalitarisme en Union Soviétique et se brouille avec Jean-Paul Sartre. Français d'Algérie, il refuse le terrorisme d'où qu'il vienne, quand la gauche soutient la lutte pour l'indépendance algérienne. Dans son discours du Nobel, Camus se définit lui-même comme un artiste. "Il disait qu'il voulait parler pour ceux qui n'ont pas la parole ou sont opprimés", confie sa fille Catherine Camus.

Ses romans, courts, denses, "L'étranger" (1942), best-seller en édition de poche, "La peste" (1947), "La chute" (1956), régulièrement au programme des lycées, l'imposent dans le paysage intellectuel français. Et ses prises de position politiques le font connaître dans le monde.

C'est cet homme, libre, séducteur, que l'Académie Nobel consacre en 1957 pour une oeuvre à peine entamée qui met en lumière les problèmes qui se posent "à la conscience des hommes". Avec l'argent du Nobel, Albert Camus achète une maison à Lourmarin dans le Vaucluse. Le 3 janvier 1960, il quitte le village à bord de la Facel Vega de 355 chevaux conduite par son ami Michel Gallimard. Direction Paris. La veille, sa femme et ses deux enfants ont pris le train du retour en gare d'Avignon.

Le 4 janvier à 13H55, le bolide s'encastre dans un platane en bordure de la nationale 5. Albert Camus est tué sur le coup. Michel Gallimard décède quelques jours plus tard. On retrouvera dans la serviette de l'écrivain les 144 feuillets du "Premier homme", le roman qu'il consacrait à sa mère et qui ne paraîtra que bien plus tard, en 1994.

En projetant de le "panthéoniser", Nicolas Sarkozy a provoqué la colère de la gauche et de nombreux intellectuels qui ont crié à la "récupération". 50 ans après sa mort, Camus, "l'homme révolté", suscite toujours les passions.

 

 

 Inauguration du C.E.S Albert CAMUS le Jeudi 31 Janvier 2008

Albert CAMUS a développé dans son œuvre très diverse un humanisme   " fondé sur la conscience et l’absurde de la condition humaine " Il reçoit le prix Nobel de la littérature en 1957 et rendra un grand hommage à l’instituteur qui l’avait aidé. Louis Germain, le remarque et le pousse vers le lycée et les études

      Quelques œuvres de l’Ecrivain :  

                    Révolte dans les Astruies                1936                                                    L’envers et l’endroit                       1937                        

Noces recueil d’essai                     1939

L’Etranger                                     1942                                                

Caligula (pièces en 4 actes)            1944       

Le Malentendu (pièce en 4 actes)   1944

Réflexions sur la guillotine               1947

La Peste                                        1947         

L’Etat de siège                               1948 

Les Justes                                      1950

Actuelles, Chroniques 1944-1948  1950

L’Homme révolté                           1951

Actuelles, Chroniques                    1948-1953

L’Etat (essai)                                 1954

La Chute                                        1956

 

Classe de 5M2 1972-1973

 

 Un retour dans les années 1970 et1980.

Albert CAMUS décède le 4 janvier 1960 dans un accident de la route, la voiture conduite par son ami Michel Gallimard ( le neveu de Gaston) quitte la route et percute un arbre.Il est enterré à Lourmarin dans le Vaucluse où il avait acheté une maison que lui avait fait découvrir le poète René CHAR (né 1907 Isle sur la Sorgue dans le Vaucluse et décédé 1988 à Paris.)

Pendant l’occupation sous le nom de capitaine Alexandre il participe à la RESISTANCE «  École de douleur et d’espérance ».Il commande le service Action parachutage de la zone Durance. Le recueil qu’il en tire peut se lire comme des «  Notes du Maquis. » Au cœur de l’hiver, j’ai finalement compris qu’il y avait en moi un été invincible. 

Lors de sa disparition à 47 ans, il était mondialement connu, laissant une œuvre des plus importantes de la littérature française le début du 20ème siècle.   

 En 1994 sa fille fait publier une œuvre autobiographique intitulée    

 Le premier homme, œuvre inachevée, qui se trouvait paraît-il

dans la voiture le jour de l’accident et la mort d’Albert CAMUS.

 

 

La tombe d'Albert CAMUS ; elle fait penser à celle de Jacques PREVERT.                      et une plaque comémorative

 

 

 Cliquez ICI pour lire l'article de décembre 1967  concernant l'école Albert Camus d'Outreau

 

 

Quelques photos de classes que j'ai retrouvées.

Mélanie BERNARD 4ème assise en partant de la gauche. 2000-2001

 

        Un écrivain qui dérange, hors des clans et des systèmes. Homme de gauche,

il dénonce le totalitarisme en Union Soviétique et se brouille avec Jean-Paul Sartre

 

 

 

 

 visite de l'expo polet routier avec les sixièmes duollèg...

 

   Des liens qui se trouvent dans mon site pour remplir des fiches de nos soldats MORTS POUR LA FRANCE

 Mémorial Genweeb LISTE DES OUTRELOIS du hameau de MANIHEN MORTS POUR LA FRANCE

Mémorial Genweeb LISTE DES OUTRELOIS MORTSPOURLA FRANCE AINSI QUE TOUTES LES COMMUNES.

La première Guerre Mondiale 1914 - 1918            

Vous recherchez des renseignements sur un membre de votre famille, un ancêtre,

 une ancienne connaissance     MORT POUR LA FRANCE,  vous voudriez savoir où et comment est décédé votre héros voici un lien

http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/php/recherche.php?_Base=MPF1418&_Lg=fr

 

 

 

 

Pierre tombale à Lourmarin 

Fichier:20041113-002 Lourmarin Tombstone Albert Camus.jpg

 

 

Pour visualiser le blog du C.E.S. Albert CAMUS cliquez sur ce lien   http://collegecamus.wordpress.com/

 

free counters
free counters