Aubrac Lucie
personne https://goo.gl/mxtof5 - lieu https://goo.gl/nfM3cv
Source: Patrimoine des Lilas - les noms de Résistants sur les plaques de nos rues - Ville & Comité d'entente des Anciens Combattants, janvier 2010
SA BIOGRAPHIE selon yvongenealogie.fr 29/06/2012
Lucie AUBRAC (1912-2007) : résistante et militante aux origines bourguignonnes
Lucie naît à Paris 14° le 29 juin 1912. Son père, Louis, est issu d’une famille de cultivateurs de la région de Cluny et sa mère, Louise Vincent, d’une famille de modestes vignerons de La Chapelle-de-Guinchay, deux localités de Saône-et-Loire.
Agrégée d’histoire et géographie (1938), elle devient professeur à Strasbourg puis Vannes (où elle enseignera notamment à Simone Signoret). Elle rencontre Raymond Samuel, jeune ingénieur des ponts et chaussées qu’elle épouse en 1939. Le couple aura trois enfants et 18 petits-enfants : Jean-Pierre (1940), Catherine (1944), Élizabeth dite « Babette » (1946) dont le "Parrain" fût le dirigeant communiste vietnamien Hô Chi Minh !
Lucie est une jeune femme intelligente, dynamique et courageuse. Dès ses études, elle s’engage en rejoignant une association pacifiste, puis en 1932 les Jeunesses Communistes. Mais c’est la guerre qui lui donnera une stature d’héroïne. Par trois fois elle fait évader son mari Raymond, dont la première en 1940 alors qu’il est prisonnier de guerre à Sarrebourg.
Elle entre en résistance dès l’automne 1940 et participe avec Raymond à la création du mouvement Libération-Sud. En mai 1943, elle fait libérer son époux, arrêté deux mois plus tôt par la police lyonnaise. En novembre de la même année, elle sauve encore Raymond, qui avait été arrêté de nouveau en juin, cette fois par la Gestapo. Pour cette dernière évasion, Lucie va voir en personne – et mystifie – rien moins que le chef de la Gestapo à Lyon, Klaus Barbie. Les Samuel entrent ensuite en clandestinité et rejoignent Londres en février 1944 puis jouent un rôle à la Libération.
Après la guerre, Lucie Aubrac poursuit son engagement pacifiste dans le Mouvement de la paix, mais s’éloigne du Parti Communiste. Le couple part alors vivre à l’étranger (Rabat, Rome, New York). Ils onr choisi de conserver leur "nom de guerre" Aubrac.
Les Aubrac, tous deux à la retraite, reviennent à Paris en 1976. Lucie renoue avec la vie militante à la Ligue des droits de l’homme. Elle revient sur le devant de la scène à partir de la deuxième moité de années 1980, notamment à l’occasion du procès de Klaus Barbie.
La nation a su reconnaître cette grande dame, Grand officier de la Légion d’honneur, Grand-Croix de l’ordre national du Mérite, Croix de guerre 1939-1945, Médaille de la Résistance avec rosette, Commandeur des Palmes académiques ; elle reçut après son décès des honneurs nationaux aux Invalides.
GENEALOGIE
sur GeneaStar: Lucie Aubrac et Raymond Aubrac
FILMS
Lucie Aubrac 1997 de Claude Berri, inspiré de son autobiographie; Carole Bouquetest son interpète
Boulevard des hirondelles 1993 de Josée Yanne.
Lucie de tous le temps 2003 documentaire de Julie Perron
LIVRES
ses livres
autobiographie ils partiront dans l’ivresse 1984 journal recomposé couvrant les neuf mois de sa grossesse mai 1943 - février 1944
auteur de la Résistance expliquée à mes petits-enfants 2000
sur elle
Lucie Aubrac de Laurent Douzou
Les femmes dans la Résistance en France 2003 éd Tallandier
Où la mémoire s’attarde, par Raymond Aubrac 1997 éd Odile Jacob
Lien vers le PARC Lucie AUBRAC : Aubrac Lucie parc
Lien vers la CARTE du Parc Lucie Aubrac (Racines du 93) : www.geneanet.org/lieux/?id_marqueur=28289&zoom=18