Abbé Emile Descourvières

Abbé Émile Descourvières, prêtre de la paroisse, de 1952 à 1995 ; historien et archéologue local

Originaire d’une famille d’agriculteurs, dont trois fils seront prêtres, il entre très jeune au séminaire. Ordonné prêtre à Besançon par Mgr Dubourg en 1945, il est nommé vicaire à Rougemont (Doubs). En 1952, l’archevêque lui confie la cure de Jonvelle où il exercera son ministère durant 43 ans.

Séduit par la richesse de l’église paroissiale, il entreprend lui-même, et à ses frais, la réfection intérieure de l’édifice. Il lance également des travaux dans les autres églises de son secteur paroissial : Ameuvelle, Bourbévelle, Bousseraucourt et Montcourt.

Mais la grande affaire de sa vie sera la découverte des vestiges gallo-romains qui font depuis lors la renommée de Jonvelle.





Originaire d’une famille d’agriculteurs, dont trois fils seront prêtres, il entre très jeune au séminaire. Ordonné prêtre à Besançon par Mgr Dubourg en 1945, il est nommé vicaire à Rougemont (Doubs). En 1952, l’archevêque lui confie la cure de Jonvelle où il exercera son ministère durant 43 ans.

Séduit par la richesse de l’église paroissiale, il entreprend lui-même, et à ses frais, la réfection intérieure de l’édifice. Il lance également des travaux dans les autres églises de son secteur paroissial : Ameuvelle, Bourbévelle, Bousseraucourt et Montcourt.

Mais la grande affaire de sa vie sera la découverte des vestiges gallo-romains qui font depuis lors la renommée de Jonvelle.

Après avoir étudié tous les documents disponibles sur l’histoire de la région, puis effectué avec succès diverses fouilles dans le secteur, notamment le cimetière mérovingien de Bousseraucourt, il entreprend, en 1968, des travaux au lieu-dit « Jonvilotte », à l’est de la commune. Il fit aussi des sondages dans des pâtures en friche à la proximité de la source captée en 1937, à la croisée des routes romaines de Luxeuil à Langres et de Jussey à Jonvelle. Et c’est ainsi qu’il dégage les vestiges, remarquablement bien conservés, d’un ensemble de bains gallo-romains du IIème siècle et met à jour, en juillet 1968, la magnifique mosaïque aux poissons qui ornait les thermes, et qui a rendu Jonvelle célèbre. Poursuivant inlassablement ses recherches et ses fouilles, l’érudit archéologue, dont les travaux font désormais autorité, crée un musée archéologique auquel il associera ensuite un petit musée rural.

Mais, atteint d’un mal implacable, il décède à 74 ans, à l’hôpital de Vesoul, avant d’avoir pu mener à terme la grande œuvre de sa vie.

Source : Dictionnaire biographique de la Haute-Saône, SALSA Vesoul