l'Edito de Tursiops

La cause est elle perdue ?

Des dauphins sont encore exécutés lâchement et sans aucune raison alimentaire par des pêcheurs en quête de "responsable" pour la diminution des ressources halieutiques. Partout dans le monde, des techniques et des méthodes sont mises au point pour en tuer le plus possible. Pire encore, de plus en plus de populations côtières, se mettent à s'alimenter de sa chaire "plombée".

Dans un autre registre, le rituel moyenâgeux et barbare qui a lieu dans les îles Féroé cause la mort de 1500 dauphins Calderon tous les ans. Cette tuerie étant destiné, selon leur croyance machiavélique, à faire passer les jeunes hommes à l’âge adulte.

Et comme chaque année, le premier septembre 2012, ce sera la "fête" du dauphin au japon dans la baie de Taiji et des milliers de cétacés mourront dans l’indifférence totale. Quelques dizaines auront la vie sauf mais ils iront dans vivre dans des bassins étroits et chlorés. Le japon avec , Cuba, et les îles Salomon constituent les principaux exportateurs de dauphins vers les delphinariums.

En effet, l'industrie des delphinariums retrouve une nouvelle "jeunesse". Elle prolifère dans le pays touristiques du sud de la mer méditerranée et ailleurs. La législation, pour ce genre de projet, étant devenue fort contraignante dans les pays "civilisés". Dans notre pays une brèche a été ouverte avec la réalisation du delphinarium de friguia park. Alors ? qui sera le prochain ? Seaworld ?

On a beau dénoncé la barbarie et les pratiques désolantes qu'ils mettent en oeuvre pour les capturer, les mater et les exploiter. Rien n'y fait. Il y a encore assez d’incrédules qui veulent payer et aller voir des dauphins "souriants" sautés de "joie".

Le film "The cove", de Luc Besson, qui cherchait à sensibiliser l’opinion publique sur ces pratiques barbares méconnues du simple citoyen, n'a pas eu l'effet escompté. Il est resté "prisonniers" des projections "intimistes" entre militant(e)s.

Les choses n'avancent pas. C'est un constat. Mais la guerre n'est pas perdues. Tous ensemble, on devrait revoir nos outils et nos méthodes pour mobiliser, informer et sensibiliser nos concitoyens.

Alors au travail, nous avons du ... "poisson" sur la planche.