"Mon copain le pêcheur
a trouvé le meilleur,
au bout de son leurre.
Est-ce le bonheur ?
Oui, en quelque sorte.
C'est un peu sa pote, voire sa compatriote
Qui est au centre de toutes ses anecdotes.
La nuit, paré de sa redingote, il l'éclaire avec une loupiote
La pose sur un matelas de bergamote
mais jamais ne la mijote en papillote
Elle fait partie de l'élite et souvent lui a rendu visite.
En fait, c'est une copine inédite mais pas interdite
Elle lui dicte un peu sa conduite,
Vous l'avez compris, toujours reste crue, jamais ne sera cuite
Où était-il ? qui était-elle ?
c'était depuis sa barque qu'il convoitait la plus belle carpe,
Celle qui aujourd'hui l'accompagne dans son paradis."
"Quand je ne serai plus là, lâchez-moi !
Laissez-moi partir
Car j'ai tellement de choses à faire et à voir !
Ne pleurez pas en pensant à moi !
Pensez aux belles années
Pendant lesquelles je vous ai donné mon amour !
Maintenant, il est temps pour moi de voyager seul.
Pendant un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous ne serons séparés que pour quelques temps !
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur !
Je ne suis pas loin et la vie continue !
Si vous en avez besoin, appelez-moi et je viendrai !
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher Je serai là,
Et si vous écoutez votre coeur, vous sentirez
La douceur de l'amour que j'apporterai !
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer !
Je ne suis pas là, je ne dors pas !
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d'automne,
Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l'étoile qui brille dans la nuit !"
Prière amérindienne