L’Une, Celle

qui Se Tient au Centre

JE SUIS Le Un, JE SUIS L’Unité


Ce message vous ramène à la maison.

Ce message est au centre

des Visions de Sagesse :

Les Messages des Treize.

La Grand-Mère Une parle :

La vie sort d’ici, du Ventre. JE SUIS le Ventre de la Vie. Grand-Mère Araignée est ma fille. Elle est ma première née. Sa toile est tissée depuis le Ventre de l’Unité. J’étais enceinte de sa graine lorsque je suis venue à l’existence. Je suis devenue la source de vie à l’intérieur de l’âme de votre mère, la Terre Mère.

L’âme de Mère Terre est d’abord venue ici dans l’Univers et elle a attendu un temps infini que la vie arrive. L’âme de Mère Terre a rêvé un doux rêve, c’était la joie de la naissance ; et elle a désiré connaître cette joie. Elle a ressenti les émotions qu’une jeune femme éprouve lorsqu’elle désire concevoir. C’est un appel à co-créer avec le Père de la Vie. Elle l’appela à elle depuis le Grand Soleil : Il est le Fils du Père. Ensemble, leurs âmes dansèrent ; ensemble, dans l’extase, leurs âmes conçurent la vie.

Une larme de joie jaillit de son âme – cette larme de joie coule des yeux de la Grande Mère. C’est la même larme de joie qui monte du cœur d’une femme lorsqu’elle attend un enfant. L’Âme de Mère Terre sentit quelque chose remuer en elle. C’est alors que le Ventre de la Vie surgit de son Âme. JE SUIS ce Ventre. Je suis le lieu où commence la Création. Je viens du cœur du Grand Mystère.

L’ Âme de Mère Terre fut toute émerveillée du miracle de ce Ventre né en elle. Elle eut une vision – sa vision fut celle d’un grand corps vert, vivant. Elle voyagea dans cette vision faite de bénédiction, d’extase et de joie. C’était là une réminiscence de l’amour qui vit au centre de la Création Divine. Son Âme trembla d’Émerveillement – l’émerveillement du miracle de la vie qui naissait de son Âme, de l’amour du Divin Créateur.

La vision devint la vie de son corps. Son cœur vint en premier, bien sûr. Le rythme et la pulsation du battement de cœur de la Création battaient à l’intérieur de son Ventre. C’est le cœur de la Mère et l’amour qui vivent là. Son Ventre devint un instrument à travers lequel le son de l’univers résonne.

Elle voyagea alors dans sa vision et l’observa, alors que cette vision formait le corps qui est le sien. Tel fut le voyage de son Âme à l’intérieur de moi, la Une – Ventre de la Vie, pour se donner naissance elle- même. Enfin, elle se vit entourée d’eau bleu-vert. Elle se vit elle-même sous la forme d’une belle femme qui attendait un enfant, et elle eut plaisir à se voir ainsi. Sa beauté en tant que femme lui donna une grande joie. La femme était grosse d’un enfant : son ventre était rond et tendu. Les eaux de la vie caressèrent doucement son corps, pendant qu’elle chantait pour la création et pour la naissance. De son Ventre sortit une petite araignée. L’Âme de Mère Terre reconnut Grand-Mère Araignée et elle fut heureuse de la voir. Elle savait que l’Âme de Grand-Mère Araignée amenait la graine – le petit sachet de naissance, depuis le cœur de la création.

Riant de bon cœur, Mère Terre observa sa sœur, sa fille, sa mère, Grand-Mère Araignée, l’Ancienne Tisseuse de la Vie. Grand-Mère Araignée se mit aussitôt au travail et tissa son fil d’argent. La vision se déversait depuis Mère Terre dans le même mouvement que le filet de la vie était tissé dans son Ventre, à partir de moi, par Grand-Mère Araignée.

Dans les flots de la vision, le corps de Mère Terre fut formé. Lorsqu’il y eut un corps, le Corbeau arriva depuis le centre du Soleil de la Création. Le Corbeau amena un cadeau à la nouvelle mère - ce fut le Feu de la Création. Il le plaça avec amour à l’intérieur du Ventre – il le plaça dans mon centre. Le Feu de la Création apporta la vie à la toile que Grand-Mère Araignée avait tissée. Le corps de Mère Terre devint ce feu en fusion. C’est alors que le Corbeau se mit à voler à travers toute la Terre en criant « Vie, Vie ».

Une brume enveloppa le corps de Mère Terre ainsi que les eaux de la vie dont elle était sortie. Les Êtres du Tonnerre arrivèrent et les éclairs zébrèrent les cieux. De douces pluies la caressaient et rafraîchissaient le feu incandescent, en formant de grandes étendues d’eau – de grands plans d’eau qui attendirent un temps infini cependant que le Corbeau chantait les chants de la création.

Grand-Mère Araignée tissa la toile de la création et la vie apparut. Émerveillée, Mère Terre vit la beauté qui avait été tissée. Son cœur s’emplit de la joie d’une jeune mère, ses larmes devinrent les rivières de la vie.

Dans sa vision, elle vit son beau corps de verdure et la vie qui apparaissait partout. Elle vit les vertes vallées, les calmes cours d’eau, les hautes montagnes, les volcans et les océans. Elle vit les champs couverts de fleurs étincelantes et des mondes de beauté dans le fond des eaux. Son travail fut long et puissant. Toutes les créatures, tout ce qui vit vient de son Ventre – ce sont ses enfants.

Grand-Mère Araignée tissa un cercle sacré pour tous ceux de la même famille – ceux qui ont quatre pattes, ceux qui nagent, ceux qui volent, ceux qui rampent, ceux qui se tiennent dressés (les arbres), le peuple des pierres, celui des nuages, celui des plantes, et les êtres à deux jambes. Ils vinrent s’assembler tous dans le cercle sacré de la vie et de l’harmonie. La vision de Mère Terre était puissante. Sa voix s’éleva vers le Créateur.

Les Vents de la Création apportèrent le Souffle de Dieu. Il vint en donnant le Premier Souffle. Ensemble ils soufflèrent le premier Souffle de Vie – Un Souffle s’élevant du cercle sacré des nombreuses nations. Elle vit tout ce qui viendrait avec son corps qui prenait chair, et c’était beau. Toutes les choses qu’elle vit dans sa vision vinrent à l’existence.

JE SUIS le Sipapu, le Lieu de l’Émergence. JE SUIS Unité. Tout vient de ce centre et tout y retournera. Les Grands-Mères sont mes fille s; elles se sont elles-mêmes donné naissance dans la substance de mon corps. Elles sont mon Âme.