L'écriture en folie
Le temps des fêtes - Petit lutin - proposé par Lise Houle
Voici l'exercice proposé par un des membres de notre groupe, Lise Houle pour la période des fêtes :
Inventer un personnage, un lutin ou une lutine et raconter son tour le plus réussi - Le temps des fêtes - Petit lutin
- 250 mots maximum
- Mots obligatoires à insérer dans votre texte : tuque, lumière, neige, embarras, rire.
- Phrase de départ: Il fait nuit, le calme règne, pourtant......................
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La petite fille et le lutin
Il fait nuit, le calme règne, pourtant Sophie qui a neuf (9) ans est appuyée à sa fenêtre et regarde le ciel. Sophie est une petite fille qui aime beaucoup les étoiles. Toutes les nuits, elle se lève de son lit et ne se fatigue pas de regarder les étoiles.
De plus, Sophie note sur des feuilles de papier tout ce qu’elle observe sur les étoiles. Aujourd’hui, c’est la veille de Noël, il fait très froid. La mère de Sophie l’a bien prévenue que ce soir le Père Noël distribue les cadeaux. Dans son traîneau décoré de lumières scintillantes, Père Noël, les rennes et les lutins, avec leurs tuques, leurs mitaines et leurs foulards sont prêts à braver le froid et la neige.
Caramel, le lutin, ne peut venir pour la tournée des cadeaux car il a un bon rhume. Caramel a un petit défaut, il n’écoute pas toujours les adultes. Ce soir-là, tôt après le souper, Caramel court se cacher dans le traîneau du Père Noël. Joueur de tour, Caramel veut apparaître sur terre et causer toute une surprise à l’équipe. Comme il a fait froid, Caramel se cache dans une boîte.
Sophie a le projet d’observer l’arrivée du Père Noël, des lutins et des cadeaux. Sophie, très curieuse, a entendu une conversation entre sa grand-mère et sa mère, parlant d’un cadeau pour la fillette. Elle a trop hâte pour attendre à demain. Ça y est, Sophie aperçoit la traînée de lumières dans le ciel, Père Noël est là. Elle court chercher le cadeau.
Dessin signé Alexandre - petit-fils de Madeleine Faucher
Elle commence à délier le magnifique ruban de soie et tout à coup, elle entend un véritable éternuement, comme un vrai son de trompette. Devant son embarras et son étonnement, Sophie se met à crier de peur. Ses parents arrivent dans sa chambre et les clochettes du traîneau du Père Noël se font entendre.
Le père de Sophie finit d’ouvrir le cadeau et subitement, Caramel saute en bas du cadeau. Son embarras est visible, mais suivent de près les rires de tout le monde. Caramel s’est fait lui-même jouer un tour en tombant de la boîte cadeau.
Le Père Noël en a rit un bon coup. Pour sa part, Sophie a reçu, de sa grand-mère, un magnifique cahier qui devient le témoin de son loisir préféré. Dorénavant, Sophie note ses observations dans son cahier.
D’une étoile, elle parle de sa grandeur, d’une autre elle mentionne sa lumière, sa brillance. D’une autre, elle imagine que l’étoile est habitée. Une fois, elle pense même que Caramel lui a fait un salut amical.
Elle se laisse aller à rêver.
Caramel a été le plus embarrassé dans la situation. Mais il est fier d’avoir pris soin du cadeau tant aimé par Sophie.
Dorénavant, Caramel, avec sa tuque, son foulard et ses mitaines fait partie du voyage de la tournée de remise des cadeaux. Tout le monde présent n’en finit plus de rire à grand éclat.
Madeleine Faucher - retraitée de la psychologie scolaire - Plessisville -Québec - le 26 décembre 2020
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Crispin, le petit lutin
Il fait nuit, le calme règne, pourtant Crispin le petit lutin erre encore dans la forêt.
Il est tombé par mégarde du traîneau du Père Noël. Il était caché sous un paquet quand celui-ci a dégringolé.
Essayant de s'agripper comme il pouvait au ruban coloré, il termina sa chute la tête la première sur un tapis de neige. Brrr que c'est froid dit-il.
Il se frictionne comme il peut, s'essuie la niflette de sa manche de gilet. Se frotte, se secoue. Puis d'un coup, un vent fort emporte avec lui son petit bonnet à grelot. "Oh non non ça ne va plus ça, j'ai vraiment pas de chance".
Il se met à chouiner, puis il aperçoit de la lumière venant d'une petite maison à l'orée de la forêt. Il regarde par la fenêtre, et patatras il s'emmêle les pieds dans un tas de bois. Granny se lève de sa chaise à bascule, pose ses aiguilles à tricoter dans son panier, et s'approche de la fenêtre à son tour. Elle ne voit rien, Crispin s'est caché de peur d'être vu. Granny hausse les épaules et retourne à son tricot. Il fait nuit, il neige et il fait bien froid, ça doit être une bête qui s'abrite dans mon tas de bois, pense-t-elle.
Elle reprend ses aiguilles, une maille à l'endroit, une maille à l'envers. Granny tricote des tuques pour l'hiver, cela réchauffe les oreilles.
Crispin a trop froid, mais il ne veut pas mettre Granny dans l'embarras. Il gratte à la fenêtre comme un petit chat, une fois, deux fois... Granny trop concentrée dans son ouvrage n'entend pas. Alors Crispin gratte plus fort. Granny commence à sentir le sommeil poindre. Elle pose ses aiguilles dans son panier, remet une bûche dans la cheminée pour la nuit, et lorsqu'elle se retourne, elle tombe nez à nez avec Crispin.
"Oh la ça ne va plus, tu vois des lutins dans la maison maintenant, il est temps que tu ailles te coucher", se dit Granny.
Crispin répond :
"Non, non je suis vrai, je suis un lutin, je suis tombé du traîneau du père Noël en chemin pour Nashville.
Granny : "Oh ben ça pour une surprise c'est une surprise"
Elle éclate de rire. Crispin lui raconte son aventure. Alors Granny n'a pas dormi de la nuit pour lui tricoter une tuque avec un grelot pour tenir bien au chaud.
© Gaëlle Lavisse - auteure - écrivaine biographe - poète - ECQUES - Pas-De-Calais - France - le 24 décembre 2020
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Hurluberlutin
Il fait nuit, le calme règne, pourtant tous les soirs depuis septembre, Hurluberlutin veille sur la santé d’un jeune garçon. Depuis sa naissance, l'existence de Jacob n'a pas été clémente. Cloué dans un lit à regarder les minuscules lumières, souhaitant que l’une d’elles vienne le guérir.
Ce soir, Hurluberlutin flâne sous la fine neige qui tombe, cherchant à capter l’étoile miraculeuse. Assis sur l’une des pointes du quartier de lune du ciel, il songe désespérément à porter main forte au petit bonhomme. Brusquement, une idée folichonne lui traverse l’esprit et il s’empresse d’organiser un tour à son patron à la tuque rouge.
Minuit sonne, Hurluberlutin s’introduit dans l’écurie des rennes. Il marche sur la pointe des pieds et à l’aide d’outils, il retire les patins du traîneau et les remplace par de longs saucissons. La couleur est à s’y méprendre, mais quel embarras, si père Noël partait sans les remarquer!
Ceci fait, Hurluberlutin réveille son ami Sabolent, suiveur nonchalant. En chemin, le lutin explique pourquoi cette intervention.
Trois heures! Les deux complices s’introduisent silencieusement dans l’hôpital de Patriville, puis, sans réfléchir, ils posent les patins du traîneau à une civière, puis y installent Jacob, bien sanglé, afin qu’il ne bascule pas.
Hurluberlutin ouvre la fenêtre et l’animal attelé au grabat s’envole au fin fond de la nuit vers les étoiles. Jacob fixe l’astre rédempteur, l’attrape au passage, puis s’ensuivent des éclats de rire à rompre toutes les maladies du monde.
En un instant, lutin comprit qu’il serait pardonné.
Pauline Couture - Autrice - Illustratrice - Animatrice - Artiste peintre - Saint-Ours - Québec - le 16 novembre 2020
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Le petit lutin malicieux
Il fait nuit, le calme règne, pourtant le père Noël ne s'attend pas à une telle surprise !
Les milliers de traîneaux ont été chargés de cadeaux prêts pour les milliers de destinations à travers le monde.
Le père Noël n'a pas une seconde à perdre et, à chaque voyage il change de traîneau mais garde le même attelage qui se déplace à la vitesse de la lumière.
Le père Noël fait la distribution seul, et j'ai décidé de l'aider.
J'ai revêtu mon manteau d'hiver et ma tuque et je me suis caché dans le traîneau débordant de cadeaux.
J'ai fait un clin d'œil à Rudolph qui a immédiatement tout compris.
Le père Noël arriva et ne remarqua pas ma présence parmi les cadeaux.
Quand le traîneau s'envola, tout devint magique : Les lumières de Noël illuminaient les villes et villages.
Ce fut le plus beau voyage de toute ma vie.
La neige qui tombait en légers flocons donnait un air féérique à la nuit de Noël.
Le père Noël arriva à sa première destination et, sans s'en rendre compte, prit ma tuque au lieu d'un cadeau à livrer.
Imaginez sa surprise et son embarras. Qu'allait-il faire de moi ?
Je lui dis qu'il avait le choix entre me laisser l'aider dans sa livraison de cadeaux ou me remettre en cadeau à un enfant.
Il partit à rire et me dit qu'il m'aimait trop pour me laisser partir ainsi.
Nous avons alors passé la nuit ensemble à livrer les cadeaux de Noël.
Et ce fut le plus beau Noël de toute ma vie.
Lutin André Ouellette
André Ouellette - retraitée de la fonction publique - Montréal - Québec - le 15 novembre 2020
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Mon lutin
Il fait nuit, le calme règne sur le quartier, pourtant, il flotte dans l’air un genre de suspense qui annonce quelque chose de spécial et d’inhabituel.
Au bout de la rue Principale, sur la neige fraichement tombée, apparaît une drôle de lumière flottant dans l’air.
Elle se déplace de gauche à droite et vice-versa, sans que l’on y voie un support quelconque.
Je suis là, ébaubi, sans bouger, me questionnant.
Je décide de m’approcher pour essayer de comprendre le phénomène.
Tout à coup, je vois quelque-chose remuer derrière un arbre tout près du trottoir. Qu’est-ce que c’est ?
Un bras apparaît au bout duquel on voit une longue perche à laquelle est attachée cette lumière.
Dans un grand rire, tout de rouge et vert vêtu, portant une longue tuque rouge, un lutin se manifeste.
Tout heureux de sa plaisanterie, il se met à danser et à chanter « Joyeux Noël! ».
Je le félicite pour la réussite de son coup, qui m’a bien intrigué.
Puis je le quitte en souriant, pour qu’il puisse continuer à ébahir d’autres passants.
Gilles Capistran - retraité - autodidacte - natif de Saint-Robert - Longueuil - Québec - le 16 novembre 2020
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