MASK III capitalise les différentes utilisations qui ont été faites dans différents organismes publics et privés. Ce travail a été effectué par le Club Gestion des Connaissances sous la présidence de Jean-Louis Ermine.
On peut regrouper ces différentes utilisations selon 4 approches comme le montre l'illustration ci-dessous :
Les Livres de Connaissances (LC) formalisés avec MASK sont mis à disposition sur des serveurs Web. Outre la mise en partage de la connaissance, cette démarche s'accompagne d'une réflexion sur l'organisation de l'information.
Le Livre de Connaissances "brut" peut être utilisé directement pour la formation, à condition que le lecteur est déjà une compétence pour comprendre certains concepts. C'est le principe de l'autodidacte qui se forme en s'appropriant des lectures.
Les questions sont de savoir à qui la connaissance doit être transférée, quelles sont leurs compétences initiales, quelle est l'objectif en terme de compétence à atteindre, pour construire une démarche pédagogique. L'objectif est de faciliter la présentation de la connaissance et de mettre des moyens et outils en œuvre pour faciliter son appropriation.
Cette démarche a bien sûr été utilisée pour construire des cours sur MASK.
Les communautés se développent de plus en plus dans les entreprises, en particulier dans des organismes internationaux où les experts ont des expériences et des savoir-faire différents. L'idée est de partager, réfléchir pour créer ou améliorer les savoir-faire de l'organisme.
Appelées communautés de pratique, ou communauté d'experts, le principe est de faire travailler ensemble des experts et non experts. Le concept s'étend avec le travail en réseau en interne à l'organisme ou en externe avec des démarches comme le coworking.
MASK I se révèle utile dans deux cas :
Mettre à disposition d'une communauté un livre de connaissance comme base de travail
Formaliser le travail de la communauté en enrichissant ou en formalisant un livre de connaissances
Toutes les connaissances ne sont pas informatisables, même si l'informatique et la robotique ont fait d'énormes progrès. MASK met en lumière le travail cognitif et manuel (s'il y a) d'une personne. Dans cette formalisation apparaissent, en particulier, les informations utiles et les déductions.
De la modélisation MASK 1 deux solutions sont possibles :
Une informatisation "classique",
Une informatisation avec le Moteur de Tâches Syade.
Deux projets de recherche ont été développés pour montrer la complexité de passer d'une connaissance humaine a une solution informatisée :
La résolution d'un Sudoku a été développée directement en code VBA à partir de la formalisation d'une connaissance (cf. Page).
Toujours dans le jeu, le jeu Tic Tac Toe (ou morpion) qui parait simple en apparence, révèle la difficulté de modéliser la stratégie pour gagner ou faire match nul. La solution a été réalisée avec le moteur de tâches Syade.
Le premier projet à utiliser MASK I pour l'automatisation a été le projet Thot à Cofinoga avec la création d'un système d'aide à la décision basé sur MASK-I pour l'étude des demandes de crédits personnels.
Un système d'aide à la maintenance d'un Laser Industriel a fait l'objet d'un projet ENSC. L'objectif était de formaliser la stratégie de recherche de panne avec d'éventuelles solutions proposées. Le moteur Syade a été utilisé pour analyser les "logs" des différents systèmes, poser des questions à l'utilisateurs (vérifier un aspect physique de la machine...), et dérouler la stratégie de résolution de problème.
Des études sont en cours à l'ENSC pour utiliser MASK I dans le cadre de projet de robotisation... en particulier dans la phase conceptuelle pour formaliser la complexité de tâches.
La méthode s'est révélée très utile sur des démarches plus classiques d'informatisation pour des applications métiers, en particulier pour formaliser le travail d'acteurs. Cette démarche se rapproche des démarches d'ergonomie dans la conception d'IHM (Interface Homme-Machine).
MASK 1 est une méthode puissante pour formaliser le besoin et pour faire la documentation d'une solution informatique.
Enfin, elle a été utilisée pour formaliser des processus (démarche qualité ISO 9001), réaliser des modes d'emploi ou modes opératoires, des procédures...
Formaliser, partager ou automatiser les connaissances change le "système de connaissances" avec les personnes d'un coté, les formalisations de l'autre. Dès que l'on change une manière de faire, il faut alors mettre à jour les formalisations.
L'idée est d'associer la démarche de formalisation dans une démarche d'amélioration continue (ISO 9001 par exemple). On arrive alors à un cycle vertueux avec un travail sur les savoir-faire de l'organisme.
Les exemples des modélisations présentées dans ce site sont disponibles sous différents formats :
En PowerPoint, avec un mode de navigation par diaporama personnalisé, un diaporama à télécharger.
En Mind Mapping :
Avec MindManager en fichier html5 en ligne ou au format MindManager à télécharger.
Avec XMind, un fichier à télécharger.
Sur le web
En pages Web (générées avec MindManager).
Réalisé avec Mindomo (les maps MindManager sont importées)
En PDF, export de la map principale en Word puis sauvegarde en PDF.
Ce site présente les mêmes modélisations pour illustrer les modèles MASK I.
Ce qui donne un aperçu de ce qui peut être fait à partir d'un livre de connaissance.