La consoude officinale

Fiche technique

Nom : Consoude officinale / Common comfrey (Symphytum officinale) 


Présentation : introduite d’Europe, cette plante vivace de la famille des Boraginacées est très résistante au grand froid canadien. Elle peut atteindre parfois jusqu’à 1,20 m de hauteur. Grosses, épaisses, longues veinées et poilues, ses feuilles lancéolées mesurent de 30 à 80 cm de long. Avec ses nombreux rameaux, la tige se présente sous une forme robuste, rugueuse, ailée et recouverte de poils. De diverses couleurs, ses fleurs tubulaires sont facilement identifiables, car elles poussent en grappe. Le fruit de la consoude a l’aspect d’un nucule foncé. La consoude officinale préfère la terre humide, riche et collante. Il n’est pas rare de la retrouver au bord des routes, dans les jardins, les prés, les endroits incultes, et surtout, dans notre ruelle champêtre !


Exposition :  plein soleil ou à la mi-ombre. 


Floraison : de la mi-mai à juillet. En forme de clochettes suspendues, mauves, blanches ou roses ou bleues, les petites fleurs de la consoude sont constituées de cinq lobes à bouts recourbés. Avec une taille de 1,5 à 2 cm en moyenne, elles sont regroupées d’un seul côté en grappe. Très mellifères, elles attirent les abeilles et d’autres insectes pollinisateurs. 


Entretien : l’inconvénient majeur de la consoude est qu’elle peut devenir très rapidement envahissante si elle n’est pas contrôlée. Elle ne nécessite pas d’entretien particulier. Il faut donc bien veiller à ce qu’elle ne se développe pas partout. Ses feuilles peuvent toutefois être utilisées en compost pour nourrir le sol. En effet, le purin de consoude est très riche. Dilué, c’est un bon engrais pour les plantes, à répandre plusieurs fois dans l’année. 

Le saviez-vous ?








Texte : Ariane Dadier et Jerry Bull     

Photographies : © Jerry Bull