Maxence t'chiot Meunier

Auvelais baptise son géant « Maxence T'chiot Meunier».

Née le 1er janvier 2000 à Auvelais. Fils de Jean le Porion et de Marie d'el Potée. En souvenir des liens d'amitiés entre deux villes (Auvelais et Pont-ste-Maxence) depuis 30 ans.

Il a été baptisé le 14 mai 2000.

Auvelais a fêté la naissance de Maxence Ch’tiot Meunier, fils de Jean le Porion et de Marie d’l Potée, symbole des relations d’amitié qu’entretient la cité de la Basse-Sambre avec la ville française de Pont-Sainte-Maxence, depuis tout juste trente ans. La journée était placée sous le signe du folklore, avec en point d’orgue les premiers pas dans la cité du Porion de Maxence, fils de Marie d’el Potée et de Jean le Porion, symbole de l’industrie verrière et houillère de la région.

Le géant mesure 2 mètre 80 de haut, et pèse 10 kg. Habillé en meunier, ce qui lui vaut d’alleurs le sobriquet de Ch’tiot (petit en picard) Meunier, Maxence constitue une manière original de rendre hommage à la ville de Pont-sainte-Maxence et à sa région, célèbre pour ses moulins.

Maxence, entouré des Géants de Virton, de Braine l’Alleud, d’Ernage, d’Emines, des groupes de Macrales d’Héllécine, des Mazuis et Cotelis Jambois, des Gais Moussonneurs d’Ohay, des Tirailleurs algériens, du Dragon 1er régiment de la garde impériale et des Gilles sambrevillois, a reçu les sacrements du baptême sur l’air de « Gn’a qu’à Auvelais », chant vantant les mérites de la localité.

Pour l’accompagner dans ses premiers pas, Jean et Marie, ses parents, mais aussi Gérard Palteau, maire de Pont-ste-Maxence à l’époque de la signature du Jumelage, et Raymonde Meurice, témoin de la naissance de Marie d’el Potée en septembre 1966. Tous deux respectivement parrain et marraine du nouveau-né.

Les Auvelaisiens ont découverts les traits d’une nouvelle figure marquante de leur folklore. Ils n’ont pas été déçus : Maxence, joli poupon de dix kilos, a hérité de la beauté de sa mère et de la force de son père.

Désormais, partout où il ira, il arborera fièrement les couleurs de la France, à commencer par Pont-ste-Maxence où il se rendra le dimanche de Pentecôte (11 juin 2000) , histoire de fêter comme il se doit une amitié riche de trente années d’existence.

Lors de la cérémonie officielle,

" Je crois en l’Europe qui se bâtit pierre après pierre et qui sera une Europe des cultures, une Europe des peuples et des citoyens. C’est dans cette perspective et dans cet esprit que les jumelages se sont effectués. C’est dans cet esprit que Pont-Sainte-Maxence et Auvelais ont scellé leur union. ", a expliqué dans son allocution Mr. Willy Perot, président du Comité de Jumelage Auvelais – Pont-Sainte-Maxence.

" Un jumelage, c’est à chaque fois des personnes qui se rencontrent, se découvrent, s’apprécient. C’est ainsi, à la base, que se construit l’Europe dont nous avons besoin. " a dit Mr. Jean Doisy, maire de la ville de Pont-Ste-Maxence rejoint par le bourgmestre de Sambreville Jean Poulain, lequel a insisté sur l'intensité des liens d'amitié tissés entre les deux villes depuis maitenant trente ans : "Notre Jumelage n'est pas une opération de pure forme et de simple prestige. Il répond à un besoin d'élargissement des horizons de chacune de nos populations, un besoin d'aller au-delà des frontières, ces lignes tracèes quelques fois artificiellement et ne s'appuyant pas toujours sur des réalités concrètes".

Les allocutions terminées, les autorités ont procédé au traditionnel échange de cadeaux. Bourgmestre, maire et président des deux comités ont chacun reçu un présent. On retiendra celui offert par le maire de Pont-Sainte-Maxence à son homologue sambrevillois.

Il s'agit d'une clé marquée des armoiries et du logo de la ville de Pont. Symbole de confiance et d'amitié s'il en est. La cérémonie s'est clôturée par un hommage "à tous ces hommes qui ont compris que pour cimenté l'amitié entre les hommes, entre les communautés, il fallait mettre l'accent non sur ce qui les divisait, mais bien sur ce qui les rapprochait."

Pour terminer, les membres de la délégation française ont signé le livre d'or de la commune "en signe de notre foi et de notre confiance en la pérénité du Jumelage", une Auveloise à la main.