Départ/Arrivée: Paris-Nation
Distance: 50 km
Ancienne chocolaterie Meunier à Noisiel
Pour la 9ème CycloScapade et ses trois rescapés (Franck, Philippe et moi) la météo fut juste acceptable : un froid humide, un ciel assez bas, mais sans précipitation.
En partant de Picpus, pour remonter la Marne au fil de ses rives enchanteresses, on ne réalise plus une surprise, mais un classique du VPC. Ce classique-là est à l'image de ces vins qui ne nous déçoivent pas, restent en bouche et font qu'au retour, toujours, on peut se dire: « ce fut tonique, je me suis aéré dans une saine activité et en bonne compagnie. »
Ce dimanche 16 décembre, nous pouvons ainsi admirer une pléthore de sportifs en canoë-kayak. Philippe nous explique qu'il s'agit d'un rassemblement national. Plus loin, nous retrouvons l'immense plan d'eau de l'île de Vaires où se préparent les JO de 2024. Une passerelle nous ramène dans le non moins grand parc de Noisiel qui abrite le château de Champs-sur-Marne. Philippe, encore lui, évoque une époque où Georges Pompidou alors banquier et pas encore président fréquentait ce lieu. Dernier morceau de bravoure avant un retour fissa et (presque) tranquille vers Paris et nos chauds pénates : l'ancien site industriel de la chocolaterie de Noisiel. C'est là que nous faisons notre pause casse-croûte (arrosée avec modération d'un bourgogne aligoté bien frais, apprécié par cette fine gueule de Franck et par votre serviteur). Ce site reste impressionnant par la beauté de ses immeubles, par sa grande taille. Un temps, la moitié du chocolat produit en France est sortie de ce site!
Expliquons maintenant le (presque). Cela devait arriver un jour ! Philippe a connu sa première crevaison en tant que Vpciste. Un petit silex bien taillé en pointe, repérable illico dans la roue arrière. Allait-on battre le record de changement de roue détenu comme chacun sait par Franck [13’17’’43 en apnée et en solo] ? Et bien non ! Car l’homme du jour nous avait préparé une petite blague... royale : sa chambre de secours avait, elle aussi, une petite fuite ! Bravo Philou ! On s’active, on fouille dans nos sacs et autres sacoches. Des chambres de secours, on en a, mais pas avec une valve compatible avec le bolide de compétition de l'impétrant. Il a fallu ressortir le kit de réparation et procéder à l’ancienne : rape, rustine, colle et petit temps d’attente. Il y en a un qui a aimé cette séquence, c’est notre ami Franck qui a retrouvé la joie de la réparation façon tour de France 1910 ! Il faut aussi que je mette maintenant un fer à souder dans mes sacoches ?
Jean-Claude A.