Sustainable Economic Models (SEMod)

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Économie « responsable »

Définition du modèle

Le commerce équitable est un système d'échange dont l'objectif est de parvenir à une meilleure égalité dans le commerce conventionnel. Sa démarche consiste à utiliser le commerce comme un levier de développement et de réduction des inégalités, en veillant à la juste rétribution des producteurs[1].

À cette perspective économique s'ajoutent des préoccupations éthiques, sociales et environnementales qui ne font pas toujours l'unanimité, car aucune loi spécifique n’est nécessaire pour l’existence de celui-ci. Ainsi, aucune juridiction n’aborde réellement le commerce équitable.

Caractéristiques du modèle

L'Organisation Mondiale du Commerce Équitable (WFTO) prescrit 10 normes que ses tenants tant au Nord qu'au Sud, doivent appliquer quotidiennement dans leur travail[2]:

1. Créer des opportunités pour les producteurs économiquement désavantagés.

2. La transparence (origine de ses produits, conditions de travail des producteurs, etc.) et la responsabilité (l’origine et la production des biens/services doit être environnementalement et socialement acceptable).

3. Le développement de la capacité individuelle d’autonomie du producteur (=accès individuel au marché)

4. Promouvoir le commerce équitable, sensibiliser le public aux injustices du système commercial actuel.

5. Le paiement d'un prix socialement juste et bon pour l’environnement. Cette évaluation est faite dans un contexte local/régional, avec un dialogue et une concertation des acteurs concernés.

6. Égalité entre les sexes: respecter le travail des femmes productrices, mais également respecter cette égalité au sein même de l’organisation.

7. Des conditions de travail saines et sûres pour les travailleurs qui assurent la sécurité et le bien-être des travailleurs.

8. Le travail des enfants: la participation des enfants (si jamais) n'affecte pas négativement leur bien-être, leur sécurité, leur conditions éducatives, et leur besoin de jouer et est conforme à la convention des Nations unies sur les droits des enfants ainsi qu'aux lois et normes du pays.

9. L'environnement. Le commerce équitable encourage à de meilleures pratiques environnementales et à l'application de méthodes responsables de production (sans toutefois être contraignant). Cette norme inscrit le commerce équitable dans le second pilier (écologique) du développement durable.

10. Les relations de commerce: les organisations maintiennent de longues relations qui reposent sur la confiance et le respect mutuel qui contribuent à la promotion et à l'agrandissement du commerce équitable, sans chercher à faire de profit en affaiblissant un producteur. Parfois les producteurs sont soutenus par des crédits avant la récolte ou avant la production.

v Objectifs / Avantages du modèle

· Soutien aux petits producteurs (accès au crédit, augmentation des terres possédées, etc.)

· Conscientisation du consommateur : l’achat d’un produit/service équitable poussera ainsi le consommateur à se demander pourquoi celui-ci est différent des alternatives. Il offre plus que des produits équitables : c’est un appel à la conscientisation. >> Pourquoi mon chocolat Oxfam est-il différent d’un chocolat Kinder ? Parce que les ingrédients dont il est constitué ont été payés à un prix juste à son producteur/dans des champs respectueux de l’environnement, etc.

· Investissement durable : dans une majorité de cas, le commerce équitable a un impact positif sur la nature[3]. >> En reprenant l’exemple du producteur de cacao : si le producteur peut être payé plus en respectant une charte qui qualifie son produit de « responsable », il pourra vendre ce cacao à un meilleur prix. Si cette charte l’oblige à ne pas utiliser un certain pesticide, graine modifiée, etc. , il l’abandonnera si cela est plus rentable pour lui.

v Challenges /Désavantages du modèle

· Cette relation de dépendance peut renforcer la souveraineté du Nord. Ainsi, le modèle du commerce équitable est basé sur des consommateurs qui acceptent de payer pour soutenir une cause. Ainsi, les paysans produisant pour Oxfam dépendent des achats des consommateurs du Nord. Il est défendable de prétendre que de telles initiatives freinent le développement d’une industrie capable de concurrencer les producteurs de chocolat non-équitable, car le modèle ne pousse pas les producteurs à être « plus performants ».[JS1]

· L’agrandissement des cultures d’exploitation à destination du Nord réduit l’agriculture vivrière. La production équitable ne résout pas un problème majeur, (de nouveau) particulièrement compréhensible à travers l’exemple du chocolat : il existe des pays frappés par la famine, qui cultivent en sur leurs terres du cacao pour offrir des sucreries dans les pays développés[JS2] .

· Le « commerce équitable » est parfois devenu un argument de vente comme un autre pour des sociétés (ne faisant pas partie de l’économie solidaire), voulant simplement exploiter cette « niche » commerciale, en jouant sur les règles. [JS3]

· Le commerce équitable n’est pas compétitif ou même inconcevable techniquement sur une vaste majorité de produits, son fonctionnement est donc impensable pour une économie entière. Le commerce équitable est parfait pour des produits simples et faciles à produire dans les pays en voie de développement, comme le chocolat. Par contre, une voiture (si l’on parvenait à la produire dans un PVD de manière « équitable ») ne sera pas achetée « pour soutenir les petits producteurs locaux [JS4] ».

v Acteurs

· Fairtrade Labelling Organizations International (FLO) est une association mettant en réseau des initiatives de labellisation équitables situées dans plus de 21 pays.

· L'Organisation mondiale du commerce équitable (OMCT) est une association mondiale de 401 organisations qui s'engagent à améliorer les moyens d'existence des producteurs économiquement marginalisés. Elle compte des membres dans 76 pays, principalement des entreprises de commerce équitable, dont le modèle d'affaires est vérifié par un audit indépendant et un examen par les pairs[4].

· l'EFTA (European Fair Trade Association) rassemble depuis 1990 onze importateurs de produits du commerce équitable européens.

v Perspectives

Au niveau international, le commerce équitable est aujourd’hui en pleine croissance. Cette tendance s’observe également en ce qui concerne la Belgique. En effet, « ces dernières années, le commerce équitable a connu une croissance notable sur le marché belge. En 2018, ses produits ont progressé de 24% par rapport à 2017, tirés principalement par les bananes, le café et le chocolat, les trois produits phares du label tricolore. »[5]

Cependant, si les ventes du commerce équitable sont en croissance constante, la clientèle de celui-ci est de plus en plus concernée par les enjeux climatiques. Or, seulement 25% des consommateurs de Fair Trade pensent que cela est bénéfique pour l’environnement. Intégrer cet aspect dans le business model devient donc un véritable défi pour les entreprises dans le commerce équitable.[6]

Un autre défi se situe au niveau de la diversification des produits Fair Trade. De fait, « […] l'assortiment des produits équitables peut également paraître restreint, même s'il se diversifie peu à peu. Récemment, des baskets, des vêtements "slow fashion" et le Fairphone 3 sont venus s'ajouter au panier. La démarche équitable s'applique par ailleurs de plus en plus aux producteurs belges et européens. ».

Dès lors, selon Jean Van Wetter, directeur d’Enabel, si le commerce équitable souhaite perpétuer son succès, il doit viser à présent une intégration de l’aspect local des produits, « […] des garanties relatives à l’impact réel » et surtout atteindre davantage un public jeune en surlignant les aspects climatiques et environnementaux.

v Exemples

1) Alter Eco

Alter Eco est une marque de commerce équitable belge labellisée Fairtrade et spécialisée dans les produits bio comme le chocolat, le café, le thé, le sucre ou encore le riz. L’entreprise, ayant commencé comme une simple boutique, est aujourd’hui à la tête de 26 coopératives regroupant plus de 4000 ménages. Alter Eco a également inventé “l’Alterecomètre” qui indique au consommateur l’impact concret de son achat sur les coopératives partenaires, à savoir le nombre de familles bénéficiaires, le nombre d’arbres replantés ou encore le taux de revenus complémentaires pour la coopérative.

2) Ethiquable :

La coopérative Ethiquable est la jumelle francaise d’AlterEco en termes de produits vendus (même si elle est fortement présente en Belgique également). Nettement plus connue auprès des consommateurs, elle a tout de même une particularité par rapport à Alter Eco : au lieu de racheter des produits à ses coopératives, Ethiquable lance en majorité des projets bien à elle avec des partenaires locaux, souvent des organisations paysannes. Ces projets sont des projets de développement, mais aussi d’autonomisation, c’est-à-dire qu’Ethiquable ne souhaite pas établir des « branches » dans les pays où elle développe des projets, mais bien faire émerger des partenaires indépendants. Ainsi, l’entreprise a la volonté que l’entièreté de la création de valeur ait lieu dans le pays d’origine. Pour le chocolat par exemple, plutôt que de seulement acheter le cacao à un prix équitable à un paysan, Ethiquable va tenter à la communauté de celui-ci [JS5] de produire eux-mêmes le chocolat. Les produits sont ensuite revendus en France et dans le BeNeLux.[7]

« Si nous avons quelques convictions chez ETHIQUABLE, nous les tirons d'une pratique de terrain. Celle d'une entreprise coopérative où les salariés sont sociétaires de notre SCOP. Celle d'une entreprise reconnue pour son exigence en termes de commerce équitable. Nous appartenons donc à la grande famille de l'Economie sociale et solidaire. »

Afin de mener à bien ses objectifs, Ethiquable respecte des règles commerciales exigeantes :

- Nouer des relations directes et durables avec les producteurs. Les acteurs d’Ethiquable se trouvent sur le terrain pour accompagner le développement des producteurs locaux.

- Préfinancement des récoltes des coopératives : Ethiquable finance au moins une partie des productions au préalable. De cette façon, les producteurs peuvent acheter le matériel nécessaire pour leur culture sans être obligés d’emprunter. Les producteurs sont également assurés de vivre décemment et de couvrir leurs coûts de production.

- Fournir plus qu’un soutien financier : formation, soutien technique et dans la structuration des coopératives, offre de débouchés, soutien dans la recherche et le développement.


« Ce schéma illustre un critère essentiel de notre façon de travailler : la relation durable. Depuis 2003, ETHIQUABLE est partenaire de la coopérative CEPICAFE au Pérou. Depuis, nous avons développé ensemble 3 autres filières de commerce équitable (le sucre, le cacao et les fruits). Aujourd'hui, nous sommes en lien avec 39 organisations de producteurs et impulsons avec eux des projets de développement dans la durée. C'est l'essence même du commerce équitable. »[8]

3) Oxfam

Oxfam est une confédération de dix-sept organisations nationales de coopération au développement, fondée en 1942. L'organisation est active dans de multiples campagnes tentant de changer le commerce international et de s’occuper des problèmes sociaux, mais elle est également active au niveau local. Les produits du commerce équitable et les Magasins du Monde, directement affiliés à Oxfam, sont probablement les actions les plus connues en Belgique. Mais l'organisation est par ailleurs très présente dans la coordination gouvernementale (belge et locale) avec les agriculteurs des pays en développement pour mettre en œuvre la coopération au développement.

Les Magasins du monde sont la preuve que le commerce équitable peut couvrir une large gamme de produits : ainsi, en plus des traditionnels cafés, chocolats et jus de fruits, les magasins du monde proposent un immense catalogue d’objets issus de l’artisanat (allant des couverts de table aux vêtements, en passant les bijoux et les vases).

Oxfam s’est même diversifiée vers des librairies et des restaurants !

v Remarques supplémentaires

- Le commerce équitable ne concerne pas seulement une relation Nord-Sud. En effet, des initiatives dites « Nord-Nord » émergent dans nos pays. Ce commerce équitable permet d’ailleurs de diversifier les produits de commerce équitable.

- Contrairement aux autres modèles présentés ci-dessus, la transition vers le commerce équitable est techniquement beaucoup plus facile à réaliser pour les entreprises responsables d’inégalités sociales dans leur chaîne de production. Ainsi, une entreprise ne doit pas se réinventer entièrement pour devenir équitable mais ceci nécessite un changement de son modèle économique. Or, les préférences de ses clients sont souvent le principal moteur de changement des entreprises traditionnelles à changer. C’est le changement des choix de consommateurs qui ont, par exemple, poussé Monoprix à ne plus proposer que des bananes et du chocolat équitables.[9] Cependant, on peut remarquer aussi que dans certains[CG6] , le changement organisationnel est issu de pressions du personnel désirant faire évoluer son entreprise ou de la motivation personnelle du dirigeant voulant faire évoluer la mission de son organisation vers plus de justice sociale ou environnementale.

v Questions ou activités pour ouvrir la discussion

Il est possible de reprendre les mêmes types de questions/d’activités que pour les autres modèles, mais en l’adaptant à ce modèle en particulier :

Exemple :

« Présenter une société ne fonctionnant pas selon ce modèle économique et poser la question suivante aux élèves : Comment cette société pourrait-elle transiter vers un fonctionnement plus durable tel que le système de l’économie sociale et solidaire commerce équitable ? »

Idées supplémentaires :

- Présenter une entreprise et poser cette question : « Les conditions de travail des travailleurs sont-elles saines et pures [JS7] ? En quoi ? Si non, que pourrait-on proposer pour pallier à cela ? »

- Présenter une entreprise et poser cette question : « Les préoccupations éthiques prônées par ce modèle économique sont-elles mises en avant au sein de cette société ? Si oui, comment ? Si non, comment pourrait-on résoudre ce problème ? »

- Le modèle du commerce équitable est bien souvent connu pour ses dimensions éthiques et sociales. Cependant, ce système économique encourage également de bonnes pratiques environnementales. Poser cette question aux élèves : « Pouvez-vous expliquer en quoi le commerce équitable développe également de bonnes pratiques environnementales ? »

Variante : Demander aux élèves de faire des recherches pour trouver des exemples de bonnes pratiques environnementales au sein de commerces équitables. Echangez ces recherches avec la classe, se poser d’autres questions comme : « Quelles pratiques semblent les plus efficaces pour respecter l’environnement tout en suivant le modèle du commerce équitable ? »

v Pour aller plus loin

Mêmes conseils que pour les autres modèles :

Liens vers des sites, des vidéos, des articles ;

- Références de livres, de revues scientifiques, d’autres dispositifs pédagogiques similaires ;

- Par exemple : liens que vous avez utilisés pour construire la théorie à propos de ce concept.

/!\ Remarques générales sur le contenu de la fiche pédagogique en entier :

- En ce qui concerne l’économie circulaire, pourquoi ajoute-t-on des informations sur des scénarios possibles au niveau du point « perspective » ? Est-ce vraiment utile ? Si oui, n’est-ce pas trop long ?

- Pourquoi certains points tels que le point « perspective » sont de longueurs différentes d’un modèle économique à l’autre ? Par exemple, pour l’économie circulaire, ce point se développe sur 3 pages tandis qu’il ne fait que quelques lignes pour le commerce équitable. Il faudrait trouver une longueur similaire pour chaque point afin d’assurer une certaine cohérence entre les différents modèles économiques.

- Les acronymes devraient être explicités soit en note de bas de page ou tout à la fin de la fiche pédagogique.

/!\ Conseils/idées de manière globale:

- En plus des points “questions ou activités pour ouvrir la discussion” proposés dans ce dossier pédagogique, nous pourrions aussi imaginer des questionnaires reprenant des questions de “surface” (tels que des V-F/QCM/texte lacunaire) pour prendre connaissance du niveau d’intégration du contenu par les étudiants.

- L’on pourrait créer un tableau comparatif sur les différents modèles économiques. Ce tableau servirait de synthèse pour l’enseignant, mais pourrait aussi être utilisé pour les élèves. Ce tableau pourrait être construit selon différentes formes (à choisir) soit sous la forme SWOT, soit selon une forme similaire à la construction de cette fiche pédagogique “objectifs/fonctionnement/caractéristiques/avantages/désavantages”.

- L’on pourrait également penser à lancer un concours d’affiches. Les élèves pourraient créer, par groupe, une affiche explicative sur un modèle économique. L’on pourrait même profiter ensuite de ces affiches pour compléter la fiche pédagogique.

De manière générale, il faudrait ajouter de nombreuses images et schémas (pas uniquement pour le point “exemples” à la fin de chaque modèle): schémas illustrant le fonctionnement du modèle, image correspondant à certains avantages/désavantages en particulier etc.


[1] Commerce Équitable France (2019). Qui sommes nous ? | Commerce Équitable France. [online] Commerce Équitable France. Available at: https://www.commercequitable.org/notre-collectif/commerce-equitable-france/ [Accessed 9 Oct.

2019].

[2] World Fair Trade Organization. (2019). World Fair Trade Organization. [online] Available at: http://www.wfto.com/index.php?option=com_content&task=view&id=2&Itemid=14&lang=fr [Accessed 9 Oct. 2019].

[3] Chatelain, G. (2016). Les impacts du commerce équitable sur les communautés productrices du Sud. [online] Equiterre.org. Available at: http://equiterre.org/sites/fichiers/rapport_commerce_equitable_final.pdf [Accessed 9 Oct. 2019].

[4] Granville, Brigitte (2014). The processes and practices of fair trade : trust, ethics and governance. Routledge.

[5] L’avenir.net, retrieved from : https://www.lavenir.net/cnt/dmf20191002_01387993/le-commerce-equitable-au-defi-de-se-diversifier-pour-convaincre-les-consommateurs

[6] Belga (2019). Le commerce équitable au défi de se diversifier pour convaincre les consommateurs. [online] Communes, régions, Belgique, monde, sports – Toute l'actu 24h/24 sur Lavenir.net. Available at: https://www.lavenir.net/cnt/dmf20191002_01387993/le-commerce-equitable-au-defi-de-se-diversifier-pour-convaincre-les-consommateurs [Accessed 9 Oct. 2019].

[7] ETHIQUABLE (2020). La SCOP. [online] Ethiquable. Available at: http://www.ethiquable.coop/rubrique/scop [Accessed 4 Feb. 2020].

[8] ETHIQUABLE (2020). La SCOP. [online] Ethiquable. Available at: http://www.ethiquable.coop/rubrique/scop [Accessed 4 Feb. 2020].

[9] BFMTV (2019). Le commerce équitable a fait un boom en 2018. [online] BFMTV. Available at: https://www.bfmtv.com/economie/le-commerce-equitable-a-fait-un-boom-en-2018-1688215.html [Accessed 4 Feb. 2020].

BFMTV (2019). Le commerce équitable a fait un boom en 2018. [online] BFMTV. Available at: https://www.bfmtv.com/economie/le-commerce-equitable-a-fait-un-boom-en-2018-1688215.html [Accessed 4 Feb. 2020].

[JS1]j’ai du mal à identifier ce qu’on veut que je comprenne. Il y a 2 ou 3 idées différentes dans ces qq lignes et ça reste abstrait.

[JS2]Tout dépend de ce que le climat et le sol permettent de produire …

[JS3]Et qui ne les respectent pas ?

[JS4]Je ne comprends pas… rétribuer justement les personnes pour leur travail est possible partout. Si toute la chaine est équitable pas besoin d’aller produire une voiture là où ça n’a pas de sens ?

[JS5]Faute de forme je pense

[CG6]dans certains cas ?

[JS7]Socialement justes, assurent-elles la sécurité et le bien-être des travailleurs ?


- Note -

Ces fiches ne sont pas encore finalisées, nous les étoffons encore pour l'instant!