Société
Société : 1/23
CHEZ NOUS A LANDRECIES
(Venez rêver et faire quelques pas)
Tel un caillou posé sur un coin de verdure,
Traversé dans son sein par un fleuve abondant,
Elle qui sait aimer, embrassant la nature,
D'un baiser triomphant !
Ville au cœur généreux au bord de l'Avesnois,
Au passé glorieux, bâtie sans artifice,
Tu as su préserver tes ruelles d'autrefois,
Malgré le précipice !
Il faut être fidèle à ceux qui travaillèrent,
À laisser dans nos cœurs l'amour de leur passion,
Et nous transmettre ainsi jusque dans nos viscères,
L'envie d'admiration !
Aussi pour leur prouver que l'on n'oubliera pas,
Leur souvenir prodige un musée fut construit.
Venez nombreux rêver et faire quelques pas,
Chez nous, à Landrecies !...
Société : 2/23
ASSEZ DE GUERRE
(composé pendant celle du golf)
Je suis de l'an deux mille et je suis l'héritier
de la misère du monde engendrée par nos pères.
Je suis de l'an deux mille, deux mille ans de gâchés
par des êtres immondes qui ont créé la guerre.
Pourtant au tout début, il y a fort longtemps
cette planète bleue était si merveilleuse.
Pourtant au tout début des animaux géants
y ont vécu heureux des ères glorieuses.
Puis l'homme est arrivé, cet animal petit
animal dangereux par son intelligence.
Puis l'homme est arrivé et l'envie lui a pris
de toujours faire mieux ignorant sa démence.
Pendant des millénaires il a appris le feu
puis vint l'âge des métaux pour travailler le sol.
Pendant des millénaires il s'est forgé des Dieux
pour confesser ses maux, pour pardonner ses viols.
Car avec le métal qu'il tire de sa planète
il s'est forgé des armes toujours plus meurtrières.
Car avec le métal qui causera sa perte
il fait couler ses larmes et son sang dans ses guerres.
Je suis de l'an deux mille et demain est bien triste
car toujours en conflit des peuples se déchaînent.
Je suis de l'an deux mille, deux mille ans que des fils
comme leurs pères aussi éprouvent trop de haine !
Société : 3/23
DEBOUT LES JEUNES
(C'est votre tour...)
À vous les bâtisseurs de notre nouveau monde.
Comme eux auparavant il faut vous atteler,
Et œuvrer le présent pour que tourne la ronde.
Il vous faut travailler.
Cherchez bien les sillons qu'ils ont tracés pour vous.
Bien qu'ils soient de guingois ils existent pourtant.
Ils se sont façonnés grâce aux veines des fous,
Qui croyaient à leur temps.
Votre avenir est beau au sein de ce royaume.
Sachez le regarder autrement qu'on l'a vu.
Écoutez votre cœur qui bat pour que les hommes,
Ne se trompent enfin plus.
Pensez-vous qu'une pierre est posée par hasard,
Au fond de ce ruisseau pour que l'eau éclabousse,
En clapotant dessus envoyant son nectar,
Faisant pousser la mousse ?
Pourquoi toujours le saule a poussé près de l'eau ?
Est-ce à la grâce humaine à qui il doit la chance,
D'être souvent les pieds à coté d'un ruisseau ?
C'est donc une évidence ?
Société : 4/23
ENSEMBLE
Tous ensemble main dans la main
Oh ! Relier les Groupements !...
D'un mur fait de chair et de sang
Constitué de l'être humain
Est-il vraiment trop incertain
De vouloir unifier les gens ?
Tous ensemble main dans la main
Oh ! Relier les Groupements !...
La France dans un seul entrain
Dans un même rassemblement
Fêterait le couronnement
De la paix envers son prochain
Tous ensemble main dans la main.
Société : 5/23
HANDICAP
(Vous avez dit Handicap ? ...)
Un accident tout bête, une marche ratée,
Ma fait connaître un monde que je ne voyais pas.
Quoique pour être honnête, tous ces handicapés,
Faisaient partie d'une ronde qui tournait bien sans moi.
Aujourd'hui je l'avoue, par la force des choses,
Je suis bien obligé de les voir autrement.
Et je crie aux "Debout" - « La vie n'est pas morose,
Sachez nous regarder sans nous voir différents ».
Où est la différence, entre deux personnages ? ..
Quand l'un des deux a tout, puisqu'il est épargné
Et que l'autre malchance, bien qu'ayant le même âge,
Pour avoir droit à tout doit se battre, et gagner.
Elle est là justement, la clef de cette énigme.
Pourquoi les biens "Debout" ne nous comprennent pas !
Ils n'ont pas le tourment, pour des choses bénignes
À se battre partout, toujours, à chaque pas.
Je pense qu'ils nous envient notre passion de vivre
Car ils n'ont pas comme nous à chercher en eux même
Cette source d'énergie pour être un peut libre
Et profiter de tout en bravant les problèmes.
Oui ! S'ils pouvaient savoir quelle joie on peut tirer
À flâner seul en ville sans aucune aide que soi,
Nanti d'un accessoire que l'on veut oublier,
Alors ! ... Nous verraient-ils comme eux même ils se voient ? ..
Société : 6/23
HANDICAP 2
(Vous avez dit Handicap ? ...)
Quand on se trouve un jour au bord de l'autoroute
Handicapé jeté par ceux qui font l'emploi
On se replie sur soi nanti d'un affreux doute
Et maintenant... Je sers à quoi ?
Alors on va chercher ce qu'on a en nous-même
La force d'accepter ce qui nous handicape
Et bravant les refus, surmontant le problème
On sert les dents... On lève la chape !
Et quand on a assez de servir de compresse
Bouchant souvent les trous de l'administration
Petits boulots servis à ceux dans la faiblesse
Qui veulent stopper... D'être plus con !
On se retrouve alors enfin face au travail
Après avoir appris qu'il ne fallait compter
Que sur notre courage pour sortir du sérail
Se prendre en main... Pour sa fierté !
C'est alors qu'on devient travailleur bénévole
Dans une Association qui oeuvre pour autrui
Là on pourra enfin ôter la camisole
Se libérer... D'être sali !
Notre corps délivré travaille avec le monde
Nanti d'un accessoire que l'on veut oublier,
Il prend part désormais à faire tourner la ronde
Avec l'orgueil... Enfin trouvé !
Société : 7/23
JOURS DE JANVIER
Des jours pour des délires
Des jours fous pour mourir
Jours de janvier qui virent
La mort et le trépas
Des jours qu'on vit ensemble
Des jours qui se ressemblent
Jours de janvier qui semblent
Revenir sur nos pas
Mais des jours moins moroses
Des jours enfin qui osent
Jours ou janvier explose
De nos rires de nos joies
Des jours enfin qui comptent
Des jours que l'on raconte
Jours de janvier qu'on montre
Puisque la paix est là
Des jours joyeux qui passent
Des jours ou les Parnasses
Font des rimes où s'entasse
De l'amour à plein bras