Acrostiche : 1
Généreux et rêveurs j'ai ouvert un forum
Esprit poète errant venez vous y plonger
Réalisez un rêve en mots ad-libitum
Afin que votre cœur puisse nous enchanter
Rimez avec vigueur et quelque soit votre âge
Devenez rimailleur de l'une de mes pages.
Sachez que je suis fier lorsque je lis des mots
Avidement écrits sur le coin d’un clavier
Nantis d’un résultat à faire aimer Hugo
Dont la rime enchanta mes lectures passées.
Incroyable musique à mon esprit poète
Puisqu’encor de nos jours je ne m’en lasse pas.
Ouvriers de la phrase enchanteurs de ma tête
Ecrivez qu'un poète égare aussi ses pas.
Traduisez vos pensées en doux chemins d’émoi
Ecrivez un poème et des vers avec moi.
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© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Acrostiche : 2
(On ne peut oublier celui de nos poilus !...)
C'est à toi le poilu aux ordres d'un pète-seC
Obéissant servile et presque incognitO
Uniquement à toi que je pense car vois-tU
R abâchant son histoire elle revient la peuR
A fin d'encore nous dire la mort est toujours lA
G uerre civile, guerre froide guerre sainte comme un gaG
E lle qui est une offense devant votre couragE
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En ce jour "10 novembre 2007" je pensais forcément au courage de nos malheureux poilus.
On ne doit jamais oublier leur courage.
Acrostiche : 3
J 'ose à peine vous dire, si je suis anormal
E t je pleure le rire, fait par ma figure
S uis-je un individu ou suis-je un animal ?
U n pauvre résidu de Madame Nature ?
I l faudrait que je sache pourquoi la laideur ?
S ous quel esprit se cache l'immonde grandeur ?
T rouver l'âme tordue qui m'a ainsi bâti
R este la plus ardue recherche de ma vie
E t si un jour je trouve l'immoral honteux
S e sauvant de sa louve enceinte jusqu'aux yeux
L e fiel qu'il construisit éclatera enfin
A h ! Voir de quel produit de quel adultérin
I nfidèle frivole coupable d'un corps
D evenu la bestiole lui donnant la mort.
Écrit le 21/10/2007
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Acrostiche : 4
J 'aime à penser qu'un jour, nous serons réunis
E t qu'installés autour d'une table garnie
V ersifiant tour à tour dans une anthologie
Ô ! être au carrefour ensemble mes amis
U n qui parle d'amour dans une allégorie
S ans aucun calembour et sans flagornerie
À chaque petit-four trouver l'analogie
I l y aurait l'humour mélé d'accadémie
M ême le troubadour ferait la causerie
E nsemble pour l'amour de notre poésie
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Acrostiche : 5
Avec mon pauvre cœur qui bat cette chamade
Belle fleur épanouie de ce joli jardin
C'est pour te conquérir qu'en abeille je gambade
Depuis ma douce sylve aux rosées du matin !
Et grâce à ton nectar ô douce sérénade
Frivolement séduit par ton soyeux parfum
Généreux voilier ne reste pas en rade
Hisse ton pavillon car voici le mutin !
Insecte ivre de vie aspirant ma rasade
Joliment habillé, tout vêtu de satin
Kamikaze élégant sortie de ma brigade
Libre de convoiter mon unique butin
Mais ma douce, ma fleur, combien je suis malade
Ne te méprends donc pas ! D'amour, pas de festin.
Oublie ton bel orgueil, donne-moi l'accolade,
Pour sceller à nous deux notre commun destin !
Quelques mots bien choisis, même quelques boutades
Repris de-ci de-là, dans quelques baratins
Sauront accompagner les douces jérémiades
Tant belles à mon ouïe, même dites en latin !
Un doux regard parfois, ou une dérobade
Versatile souvent, mais sans un lendemain
Weekend ivre de vie ou jours gris et maussades
Xanthie de tes rêves, folâtrant en lutin !
Yucca Gloriosa préféra l'adorable
Zélateur papillon langoureux et lointain !
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Explication du poème :
Émerveillé à la vue d'une magnifique créature dont le parfum me séduit.
Je tombe amoureux et bois mon verre d'une lampée.
Fier de mon élégante tenue de sortie, j'attaque par quelques boutades.
Mais la belle préfère un plus beau que moi qui lui, ne la regarde même pas.
Évidemment, dit comme ça, c'est nettement moins poétique.
Rire !...
Acrostiche : 6
J e regarde le froid en ce matin d'hiver.
A ucun bruit, rien, tout dort sous le tapis de neige,
N ul habitant dehors n'ose braver l'enfer,
V oici que les flocons recouvrent tous les pièges.
I l n'y a que le ciel dans son immensité,
E t la blanche froideur toute la nuit tombée.
R ien d'autre à contempler que le manteau glacé.
F rileusement j'écoute la brise plaignante
É videmment j'ajoute au feu des bouts de bois
V ariant son bourdon le feu crépite et chante
R éveillant aussitôt ma soupe aux petits pois
I l me faudrait encore des bûches rentrer
E t penser à couvrir les stères bien rangées
R ien n'apaise le froid si meurt la cheminée.
M aintenant le printemps qui tarde tant à naître
A sphyxie nos journées de brouillards vaporeux
R ien ne semble prévoir que pourrait apparaître
S ur le coup de midi le soleil chaleureux
A lors que la Nature lentement s'éveille
V ersant les fines larmes des nuages gris
R uminants des étables sortis du sommeil
I vres de liberté vont au pré sous la pluie
L a saison de douceur nous offre ses couleurs
M êlées elles naissent, en palette éphémère
A ux prés elles paraissent tapisser la terre
I l est temps à nos fleurs, d'apaiser notre humeur.
J ardins, vergers, enclos, parcs et prés jubilent
U ne exagération de fragrance aromal
I mprègne l'air ambiant d'un doux fumet subtil
N uances de l'été aux fêtes bacchanales
J aillissent des fourrés marcassins et doux faons
U tilisant les bois des épaisses forêts
I ls gambadent heureux aux lisières des champs
L es logements vidés silence et vacuité
L es citadins joyeux partis pour un moment
E n un long serpentin sur les routes bondées
T ohu-bohu d'enfer aux gaz d'échappement
A vec Dame Nature laissons aller la joie
O ublions nos soucis il est temps de bronzer
U n mois par an le ciel ses rayons nous envoie
T ous à nos bikinis et maillots dénudés
S aison après saison l'an passe doucement
E t nous voilà déjà au premier mois d'automne
P remier mois de l'école la classe nous attend
T remble la feuille au vent dans l'arbe qui frissonne
E n retirant la buée des carreaux au-dedans
M on regard attiré au verger où les pommes
B rillent sur les pommiers pleins de fruits abondants
R einette à chaire fine les tartes seront bonnes
E t les petits goûters chaque jour en rentrant
O ctobre est pâle et pur avant les premiers froids.
C haque plante s'adonne à son flétrissement
T out va bientôt dormir, la nature aux abois
O ffre à la fin d'été un dernier rougeoiement.
B ientôt le loriot quittera son chez-soi
R echerchant comme d'autres par déplacement
E chappant d'un exode à l'hiver qu'il perçoit
N ovembre au vent de pluie tes feuilles dernières
O nt beau vouloir tenter de rester accrochées
V oilà qu'en un seul souffle Éole vocifère
E ffeuillant les ramures aux arbres dénudés.
M ièvrement flétri avant le mois d'hiver
B rave mois où les tombes fleuries de pensées
R animent au souvenir des visions mortifères
E t rapprochent les âmes aux tous Saints rassemblés
D écembrale lumière en doux brouillard de fête
É merveillant toujours pour la joie des enfants
C e dernier de nos mois qu'en Noël on apprête
E n habit de guirlande aux sapins triomphants
M e donne un sentiment de bon partage honnête
B ien heureux Père Noël aux êtres écrivants
R apporte dans ton sac le cadeau qu'ils souhaitent
E t laisse les prier leur Jésus rayonnant
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Acrostiche : 7
Alexandrins en Tautogramme (du grec ancien ταυτό, « le même », et γράμμα, « lettre ») est le cas particulier d'allitération où tous les mots du texte commencent par la même lettre (En P, en A en E en L et en M...)
Pourquoi parler pouvoir puisque pauvre poète,
Puisant pour parvenir par pensées palpitantes,
Afin d'annihiler l'armure analphabète,
Aux autres attirés aux alcôves accueillantes,
J'apporterai aux autres âmes admirables,
Par puissantes pensées puis par présage pur
Entretenant encore enfouis en l'épure
Les larmes lancinant les lyres libérables.
Pudique persifleur puisqu'un panégyrique
Peut parfois persister présomptueusement,
Mes mots malentendus mis maladroitement
Me mettent malheureux, miteux, mélancolique.
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Acrostiche : 8
É pie l'évanescence des mots retrouvés,
C ar ton calame meurt de ne plus versifier.
R etire-toi au calme aède maladroit,
I l faudrait que ton âme retrouve l'endroit.
R êverie revient-lui renouvelle ton rai,
E t toi brume de nuit sois l'effluve à ton spray.
E n retrouvant sa muse et ses mots enchantés,
N aîtront je m'en amuse rimes et vers choyés,
S eul à son coin si calme où sa tête est au ciel,
E n redonnant la palme à son existentiel.
M isérable rimeur amoureux du Parnasse,
B aladin au grand cœur réintègre ta place.
L à, tu pourras enfin revenir à ton art,
E t nous renaître afin de porter l'étendard.
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète