Amour : 1/34
Toi mon home, Toi ma gloire,
Toi mon baume et mon espoir.
Toi ma muse, Toi ma femme,
Tu m'amuses et tu m'enflammes.
Sans ton être, Sans ton âme,
Tout s'arrête et tout se fane.
Mon amour, Ma compagne,
Soit toujours mon oriflamme.
Nous saurons Nous aimer
Sans jamais nous éloigner.
Nous pourrons Je le sais
Jusqu'au bout ensemble aller.
Car la force Qui nous lie !
Car l'amour qui nous uni
A jamais Ne pourra
Connaître un jour le trépas.
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Amour : 2/34
Quand remonte incertain ; rêverie apaisante,
Le parfum de ma Mère, agréable senteur
Mélangée, lavandière à son savon labeur,
C'est ma joie de gamin qui me revient, brûlante.
Non, je n'oublierai pas sa poitrine abondante,
Quand je me tenais fier, au plus près de son cœur,
Comme j'aimais hier, ses baisers cajoleurs,
Qu'éparpillait sur moi sa bouche souriante.
Même si l'image s'efface au fil des ans,
Même si au lavoir l'eau est beaucoup moins vive,
J'ai gardé l'avantage d'un amour si grand.
Quand mon cœur nonchaloir vient sur la douce rive,
Du fleuve mirage que je cache au dedans,
J'y puise au réservoir, ma ressource affective.
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Amour : 3/34
Vois-tu je ne suis pas comme ceux qui volages,
Cherchent à s'amuser au sujet de l'amour.
Au contraire je veux qu'il n'y ai pas d'ombrage,
Entre moi et celle que j'aimerai toujours.
Et si je t'ai choisi pour vivre à mes cotés,
C'est que je sens en toi la douceur qui t'anime.
L'essentiel à ma vie n'est pas de convoler,
Mais de faire avec toi ma vie dans ta chaumine.
Alors écoute moi, deviens mon quotidien,
Car si tu prends ma main pour notre vie entière,
Construisant le bonheur dont je serai gardien,
J'interdirai alors d'approcher la misère.
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Amour : 4/34
Il était si petit qu'il tenait dans ma main,
Mais mon cœur attendri voulait à peine y croire.
Comme il venait de moi commença une histoire,
A suivre pas à pas ce petit bout d'humain.
Chaque jour est lumière à lui montrer serein,
Les choses à lui apprendre et celles qu'il doit voir.
Jamais je n'aurais cru qu'il me ferait vouloir,
Que les jours soient plus longs. A deux, on est si bien.
Mais l'enfant à grandi. Ses ailes ont poussées.
Il faut me résigner, il va bientôt partir.
Le chemin s'ouvre à lui telle est sa destinée.
Et je tremble à penser qu'il doit aussi bâtir.
Lui ai-je tout bien dit ? Lui ai-je assez montré ?
Saura-t-il se guider pour vivre et pour construire.
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Amour : 5/34
Oh ! Pourquoi faudrait-il que mon cœur amoureux,
Reste à jamais servile au temps qui nous sépare ?
Je n'ai plus d'avenir si loin de notre lare !
Ne peux-tu revenir où se posent mes yeux ?
Alors quand dans ton rêve, Amour si glorieux,
Tu reviens sur la grève où mon cœur est sans phare
Tu remets mon trépas car mon sang à ta gloire
Par le bruit de tes pas coule plus chaleureux
Reviens mon bel Amant dont l'absence inutile
Fait de moi au dedans un Robinson sans île
Qui égrène les mois et les jours et les heures
Le moment est trop loin où enfin câlinée
Je serai contre toi pour oublier mes pleurs
Mon Amour j'ai besoin de ton âme adorée
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Amour : 6/34
Si nos corps s'en lassent
Moi, vieille carcasse,
Au coeur qui s'en mêle
Pour être fidèle.
Ma main qui s'en-tête
A rester poète,
Dont l'âme s'en vient
Pour guider ma main...
A t'écrire je t'aime !
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Amour : 7/34
La nuit s'alanguissait à noircir notre voûte
Tandis qu'au loin devant tout près de l’horizon
Le soleil se plaisait à réchauffer sans doute
Le cœur épris criant dans ma direction
Au doux chant de la voix j'ai bien tendu l'oreille
Afin de mieux cerner de qui venait l'appel
Et se porta mon choix sur celle qui la veille
Promettait de m'aimer d'un amour éternel
Éole qui devait m'apporter son extase
Ne transportait en lui que désolation
La frivole criait sans la moindre inter-phase
Qu'elle avait préféré mettre un terme à l'union
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Amour : 8/34
(À Mon Épouse Thérèse)
Au fond de mon âme toujours
Se tient depuis ma tendre enfance
À l'usage de l'espérance
La clé pour m'ouvrir à l'Amour.
Certains cherchent leurs âmes sœurs
Celles pour qui la vie rayonne
Avec elle un cœur s'emprisonne
Dans le plus tendre des bonheurs.
Tu es venue ouvrir la porte
De mon beau paradis bonheurs
Pour toi il déborde de fleurs
Violette rose et d'autres sortes.
Au fond de mon âme toujours
Se tient depuis ma tendre enfance
La clé qui m'a donné la chance
De t'enfermer sur mon Amour.
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Amour : 9/34
Lorsque je serai vieux et que le temps passant t'aura rendu plus vieille
Lorsque mes cheveux bruns à force de pâlir seront devenus blancs,
Ensemble au mois de mai, dans les rayons ardents profitant du soleil,
Sur le banc du jardin nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
Et puisque le printemps dans sa douce apogée mettra nos cœurs en fête,
En nous aimant encore nous nous croirons toujours de jeunes amoureux ;
Et je te sourirai tu me regarderas tout en branlant la tête,
En nous aimant toujours nous formerons un couple adorable de vieux.
Nous souvenant d'hier, nous nous regarderons assis sous notre treille,
Tout émus d'être encore face à face nos yeux attendris et brillants,
Lorsque je serai vieux et que le temps passant t'aura rendu plus vieille,
Lorsque mes cheveux bruns à force de pâlir seront devenus blancs.
Sur notre ami le banc, tout vermoulu de temps, tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d'autrefois où nous avons aimé nous reviendrons causer.
La larme au coin de l'œil, le cœur plein d'une joie attendrie et si douce,
La phrase commençant, la phrase finissant souvent par un baiser.
Combien de fois jadis dans ce petit jardin j'ai pu te dire : "Je t'aime !"
Avec le plus grand soin, moment après moment nous les dénombrerons :
Et nous nous souviendrons de nos baisers volés de mille choses, même
De petits riens exquis parsèment notre vie dont nous radoterons.
Le soleil enverra, au travers la glycine une caresse douce,
Un rayon délicieux viendra se déposer parmi nos cheveux blancs,
Quand sur notre vieux banc tout vermoulu de temps, tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d'autrefois où nous avons aimé nous reviendrons causant.
C'est vrai, nous serons vieux, tous deux un peut plus raide, tous deux ridés par l'âge,
Mais plus fort chaque jour et pour ne pas te perdre je serre ta main,
Afin que je la sente et la sente toujours encore bien davantage
Au lieu de la chercher sans pouvoir la trouver quand tu seras trop loin.
De notre bel amour qui rempli notre vie et passe comme un rêve
Je veux tout conserver pour garder à jamais dans le fond de mon cœur :
Retenir pour toujours, retenir s'il se peut, l'impression trop brève
Pour la revivre encore, et pour la savourer plus tard avec lenteur.
J'enfouis tout ce qu'on vit, j'enfouis tout ce qui vient de toi comme un avare,
Conservant ton aura, en amassant avec ardeur pour mes vieux jours :
Je serai plus qu'un roi, je serai riche alors d'une richesse rare :
Puisque j'aurai gardé l'ardeur qui vient de toi puisé dans ton amour !
Ainsi de ce passé enfoui au fond de moi de bonheur qui s'achève
Ma mémoire parfois me rapprochant de toi me rendra la douceur ;
Et de ce cher amour qui fait tout mon bonheur et passe comme un rêve
J'aurai tout conservé jalousement caché dans le fond de mon cœur.
Lorsque je serai vieux et que le temps passant t'aura rendu plus vieille,
Lorsque mes cheveux bruns à force de pâlir seront devenus blancs,
Ensemble au mois de mai, dans les rayons ardents profitant du soleil,
Sur le banc du jardin nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
Et puisque le printemps dans sa douce apogée mettra nos cœurs en fête,
Nous nous croirons encore nous nous croirons toujours aux jours heureux d'antan;
Et je te sourirai et tu me souriras tout en branlant la tête,
En nous aimant toujours car tu me parleras d'amour en chevrotant.
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
D'après l'éternelle chanson de : Rosemonde GERARD (1871-1933)
Texte que vous pouvez trouver ici : http://poesie.webnet.fr/poemes/France/gerard/1.html
Amour : 10/34
(vient Oh! mort. Abrège ma souffrance)
Voyez-vous dans un couple si l'un d'eux un jour
Laissant là sa moitié s'endort, mais pour toujours,
Celui des deux qui reste se trouve en enfer,
Et n'a plus qu'une envie c'est de quitter la terre.
Alors inexorable aujourd'hui comme hier,
A l'écart de la ville, au jardin où les morts,
Attendent immuables l'ardente prière,
Que ma bouche inutile vient pleurer encor'.
Ce jour anniversaire n'est d'autre pour moi,
Qu'un pas de plus à faire à l'âme que je pleure,
Un pas vers l'éternel, un pas de désarroi,
Me conduisant vers elle, peu à peu, chaque heure.
Et l'insecte volant les feuilles mortes même,
Se disent me voyant que vient-il faire ici ?
Souiller le noir manteau de cet endroit où même,
Le moindre vermisseau ne ferait pas un bruit ?
Mais non il vient pleurer. C'est lui, c'est notre calme.
Depuis vingt ans il vient sans oublier ce jour.
Car Dieu lui a ôté sa si douce compagne,
Qui lui donna sa main, qu'il rejoindra un jour.
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Amour : 11/34
J'ai laissé mon chalet avec ma souvenance,
Éclaboussée de joie de mes petits enfants,
Je les garde en secret laissant mon espérance,
Qui s'envole et tournoie comme feuilles aux vents.
Je reviens sur la terre s'il n'y a personne,
Respirer le parfum du vieux saule coupé,
Et caresser la pierre qui là s'abandonne,
Au lierre, au temps anciens, années après années.
Ce cabanon, pour moi, c'est comme un cimetière,
Je vais m'y recueillir sur l'homme que j'étais.
Croyant au fond de moi le beau sur cette terre,
Je voyais sans faillir que tout était si vrai.
Que reviennent ces joies d'amour, c'est ma prière
Retrouver pour un temps cette époque bénie,
L'insouciance des jours scintillants de naguère,
Les joies de mes enfants dont mon âme est nourrie.
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Amour : 12/34
Ma main de garçonnet aux billes
Jouait dans la cour de l'école
On devait être loin des filles...
Gaudriole !
Ma main de travailleur docile
A commencé beaucoup trop tôt.
Quatorze ans c'est trop difficile,
Le boulot.
Ma main a demandé la tienne,
Tu venais d'être trentenaire
Et ta fierté d'Italienne
Pour me plaire,
Ma main pour la vie tu l'as prise
Et je n'ai jamais regretté
De t'avoir choisie pour promise
Mon aimée
Ma Main bien sur a pris la plume
Afin de t'écrire un poème.
Les Plus beaux mots de mon volume ?
Sont : "Je t'aime"
Ma main aujourd'hui si âgée
Gardera jusqu'au dernier jour
La main que tu lui as confiée
Mon Amour
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Amour : 13/34
(Laissez nous vivre notre mort)
J'étends ma main, je touche l’eau,
Et l'onde glisse entre mes doigts
Et ainsi j'effleure ta peau
En l’embrassant dix mille fois.
Le lac dort, paix sous le ciel,
Je désire t’y retrouver
Pour goûter à ton goût de miel,
Je veux tes lèvres, et t’aimer.
J'approche mon visage viens,
Tout près de l’eau je sens ton souffle
Les yeux fermés tu ne vois rien,
Tu ne sais pas combien je souffre.
Peu à peu j’approche ma bouche,
Pour t’embrasser dans cette nuit.
Je sens nos lèvres qui se touchent,
j'hume ton doux parfum de fruit.
Je tombe à l’eau, je t'y rejoint
je sombre au fond, tout près de toi.
Je t’ai retrouvé je suis bien.
J’aime la fraîcheur de tes bras.
Que rien ne vienne déranger,
Nos deux âmes blotties dans l'onde.
Il vaudrait mieux nous oublier
Et nous laisser dans notre monde.
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Amour : 14/34
Il est un ange dans le ciel
Qui s'attendrit de ton parcours
Il sait que tu lis son discours
Venant de sa voûte éternelle
Sous son image jouvencelle
Il restera ton doux secours
Lorsque ta vie n'aura plus cours
Sa petite main solennelle
T’emmènera tout près de lui
Sur son nuage au paradis
Où t'attend le plus fantastique
Doux chérubin pour un voyage
Quand il prendra ma perle unique
Je t'aimerai bien d'avantage
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Amour : 15/34
Le jour fuit. Au dehors le vent mouillant de pluie,
Dépose un noir manteau, laissant place à la nuit,
Afin que la nature dorme paisiblement !
Dans un coin du salon, mélancoliquement,
Attendant pour briser de sa chanson impure,
Le calme apaisement de cette pièce obscure,
L'horloge dévouée compte le temps qui passe,
De son balancier d'or, immuable ; tenace.
Assise au coin de l'âtre, aux portes du sommeil,
Le visage adouci d'un sourire qui l'égaye,
Une aïeule épuisée rapidement s'endort.
Elle part dans ses rêves et se retrouve alors,
Où l'homme de sa vie est parti avant elle !
Enivrés tendrement par une ritournelle,
Ils dansent au nez des Dieux contre le temps qui passe,
fortifiant leur amour immuable ; tenace.
Enfin telle une vague effacée sur la grève,
Elle quitte son amant au bout de son doux rêve,
Le cœur empli de larmes il faut se résigner.
Mais elle sait qu'à son heure il viendra la chercher,
Pour être réunis dans la vie éternelle.
Alors elle oubliera le cadran solennel,
L'horloge dévouée compteuse perspicace,
Et son balancier d'or, immuable ; tenace.
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Composé le 26 Octobre 2009
Amour : 16/34
Le bleu du soir toujours
Dans tes yeux plein d'Amour
Le soleil et le jour
Avec toi n'ont plus court
Le bleu du soir aussi
Dans tes yeux noirs de suie
Où une étoile luit
Quand vient enfin la nuit
Le bleu du soir déjà
Prend place dans tes draps
Où je suis près de toi
Quand tu ouvres les bras
Le bleu du soir encore
Me suivra jusqu'au port
Quand je serais dehors
A penser à ton corps
Le bleu du soir enfin
Dans tes grands yeux câlins
M'entraînera Demain
A demander ta main
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Écrit le 11/01/2011
Amour : 17/34
Ciel au reflet de lune orné de mille étoiles,
Nos regards sont perdus sur ton immense toile.
Pendant des heures, à deux, sans jamais nous lasser,
Nous admirons ta voûte où s'égarent nos pensées.
L'intense vibration envahit notre cœur,
En remplissant deux êtres en vague de chaleur.
Nous sommes si troublés par ton immensité,
Que le plus beau cadeau, pour te remercier,
C'est que tu sois témoin de nos ébats d’amours.
Nous laissons donc ouverts nos rideaux de velours,
Afin que ton regard nous couvre de caresses,
Dans la chambre berceau de nos troubles d'ivresses.
Toute la nuit se fait sous ta vision céleste,
A te montrer comment aimer se fait en geste.
Sur la terre deux êtres animent face aux cieux,
Des caresses bien-être aux anges curieux
Repus d'avoir montrer à ta voûte azurée,
Que le beau est aussi sous ta face étoilée,
Nous laissons au matin notre baie entre-ouverte,
Qui offre aux rais câlins notre pudeur inerte.
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Écrit le 17 Novembre 2006 sur un thème imposé.
Amour : 18/34
Hier dans ce grand bal, à l'heure où la Nature assombrit la campagne,
Mon cœur sentimental, voyant sa fière allure, se grisait déjà.
Hier, dans ce grand bal, mon âme était rivée à ce mât de cocagne,
Ô ! Quel danseur génial ! Le plancher sous mes pieds n'existait même pas.
La musique à présent, fit exploser sa joie de nous savoir ensemble.
J'écoutais vaguement, car le son de sa voix me rendait étourdie,
La mesure alternant l'unisson amoureuse et nos pas il me semble,
Emportaient brusquement deux âmes fiévreuses en la cacophonie.
Sur la piste de danse, nous n'étions que deux à danser une deux trois.
Mon corps était en transe, en suivant l'entre-deux dans un rêve éveillé.
Notre enthousiasme immense provoqué au jeu nous transformait grivois,
Et notre récompense arrivait peu à peu. Éros était passé.
Nos deux voix en mesure battaient la cadence et la valse à trois temps,
Mesurait la brûlure cette foudre immense s'abattant sur nous,
Car la douce aventure notre amour intense face à nos vingt ans,
Commençait je le jure ! Ô douce récompense, au premier rendez-vous.
Hier dans ce grand bal, j'ai rencontré l'amour pour ma vie toute entière,
Sous ma pierre tombale, quand viendra le jour qui fermera mes yeux,
Je veux c'est primordial pour ce dernier séjour être à coté de Pierre,
Il est mon triomphal, la lumière à mes jours, le soleil de mes cieux.
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Écrit le 31 05 2007
Amour : 19/34
Aujourd'hui c'est le jour des femmes
N'oubliez pas de les aimer
Toute l'année moi je proclame
Que sans la mienne à mes cotés
Ma vie serait beaucoup plus triste
Son rire quand elle va bien
Remplit mon âme d'égoïste
De rayons qui me font du bien
Alors si ce jour est pour elles
Prions pour qu'il dure longtemps
Et que nos fusions passionnelles
Ornent nos vies de diamants
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
J'ai réalisé ce portrait en 1980
Amour : 20/34
Il fera jour bientôt ; je sens
L'odeur de café m'envahir.
Des sentiments d'adolescent
M'entraînent dans mes souvenirs,
Car cette senteur matinale
Réveille en moi ces jours... "Grand-Mère".
Ce rendez-vous dominical,
Où j'allais voir ma mémé Claire.
Quand j'arrivais tôt le matin
Tout essoufflé d'avoir couru,
Pour avaler le cour chemin
Qui la séparait de ma vue,
Elle attendait : toujours fidèle,
Tout en sourire et dans ses yeux
Il y avait cette étincelle
Provoquée par l'amour heureux.
Dans ses jupons je me jetais ;
J'ai encore dans mes narines
Sa lessive qui parfumait
Mélangée à sa brillantine.
Alors, de ses deux mains tremblantes ;
J'en frissonne encor' d'y penser,
Elle prenait mes joues brûlantes
Qu'elle aimait toujours embrasser.
Aujourd'hui face à mon miroir ;
Devenu Grand-Père moi-même,
Je cherche au fond de ma mémoire
Ces doux moments que je parsème
Peut-être qu'un jour mon enfant
Devenu adulte à son tour,
Dans mon grimoire au fil du temps
Retrouvera tout cet amour.
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Amour : 21/34
Le sablier du temps déverse doucement sur mon cœur qui s'étiole
déposant chaque jour un grain qui me rapproche inexorablement
et toi mort qui m'attend, tu ne me fais pas peur. Parole !
Puisque mon bel amour est au bout du tourment.
Car cet aimée m'attend depuis que tu l'as prise
et tu n'y pourras rien car je la rejoindrai.
Je lui disais déjà à ma douce promise
que même si la mort venait.
Elle ne pourrait nuire
à notre fidélité.
Jamais.
Fuir.
Fuir,
un jour,
fuir cet amour,
et enfin reconstruire.
Mais non je veux rester fidèle,
à ton âme si pure comment t'oublier ?
Toi la mie que mon être a choisi d'épouser,
transformant mon amour en bonheur immortel.
Puisque la mort s'en vient que mon cœur fatigué
va sans doute accepter d'arrêter d'écouler, mon sang,
comment ne pas vouloir que ta faux me transporte au rang
de ceux laissant leur âme voler vers leur femme aimée.
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Amour : 22/34
C'était comme une fleur sur le bord d'un fossé
Comme elle était en pleurs je l'avais remarqué
Non, je ne voyais pas combien elle était fille
Je n'avais devant moi qu'une enfant en guenilles
Je l'ai mise à mon cœur pour mieux la consoler
Et chasser le malheur qui la faisait pleurer
J'ai pris la benjamine, lui ai donné du pain,
Et la pauvre gamine m'a agrippé la main
Depuis je la défends contre vents et marées
Il n'y a que le temps qui va me contrarier
Car il faudra un jour que la mort nous sépare
Dispersant tout l'amour que j'amasse en avare.
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Amour : 23/34
Ils ont au fond des yeux de quoi noyer la terre,
Tant ils sont amoureux, tant ils se désespèrent,
De n'être pas de ceux qui se jurèrent hier,
Devant les bras de Dieu, fidélité entière.
Les amants
Ils ont au fond du coeur de quoi noyer le ciel,
Tant ils ont de bonheur, même confidentiel,
Ne devant pas de peur de froisser l'officiel,
Être l'ambassadeur d'amour providentiel.
Les amants
Ont au fond de l'âme de quoi noyer la mort,
Tant ils ont de sésames à offrir à leurs corps,
Pour assouvir leur flamme, sans doux réconfort,
Sans un épithalame ils s'uniront encore.
Les amants
Ils ont au fond d'eux même pour noyer l'amour,
Tant ils sont l'anathème à leur donner le jour,
Pour goûter à l’extrême en cherchant le retour,
Quand un cœur est bohème, il n'y a rien autour,
Des amants
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Amour : 24/34
Il existe des liens qu'on ne peut oublier,
Des souvenirs de biens remontant du passé.
Chaque fois que vos âmes apparaissent du ciel
Pour ouvrir le sésame au cœur de l'essentiel,
Les pensées qui déferlent en descendant des cieux
Font que des larmes perlent au coin de nos yeux.
En guidant notre amour vos chemins de bonheurs
Nous serviront un jour à vous porter des fleurs.
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Amour : 25/34
Un jour je vis jouant
Dans la cour de l'école
À des jeux de garçon,
Une petite enfant
À l'allure Créole,
En habit teint bonbon ;
Inutile de nier,
Mon cœur ne fit qu'un bond
Au fond de ma poitrine,
Je venais de trouver
L'objet de ma passion
Bien plus qu'une copine.
Quand je fis connaissance
De son joli visage
M'étant approché d'elle,
Je senti, la confiance
Du merveilleux présage ;
Chimère immatérielle ?
Non ! J'entendis en moi,
Mon âme me confier
Que je voyais un ange,
J'étais jeune et déjà
Je sais que je l'aimais,
Cette fillette étrange.
La douce griserie
Ne nous pas quitté
Depuis ce fameux jour,
Car nous avions choisi
Et avons respecté,
Notre pacte d'amour.
Écrit le 21 Juin 2007
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Amour : 26/34
Semé par ma femme, lorsque l'amour nous unit,
Ce germe en mon âme a toujours grandi.
J'aime imaginer, qu'il aurait donné le jour,
À l'arbre sacré qui nourrit l'amour.
C'est à chaque branche qu' en secret je vais puiser,
Des fruits qui étanchent, ma soif de t'aimer.
J'aime cet Eden où parfois plein d'allégresse,
Tu brodes à ma peine, perles de tendresse.
Que jamais ne vienne ! la mort qui balaiera tout,
Asséchant les veines d'un Amour si doux.
Je ne pourrais vivre, mon cœur serait bien trop lourd.
On ne peut survivre, le cœur sans Amour.
Alors laisse-moi, te chérir à ma façon.
Si tu ne vois pas mon affection,
C'est qu'elle est en moi bien cachée dans ce jardin,
Que j'ouvre pour toi, pour Saint Valentin.
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Amour : 27/34
A-t-il fallu qu'un jour je me rende coupable
De l'avoir trop aimé ?
Pour que le mot amour aujourd'hui soit capable
D'encore me chavirer !
Faudra-t-il que demain je m'enferme le cœur
Pour ne pas trop souffrir ?
Ou craindre que ma main privée de ce bonheur
Ne me fasse mourir !
Il faut que chaque jour que je passe avec elle
Me soit toujours compté.
Ainsi ce bel amour que je veux éternel
N'en finira jamais.
Lorsque viendra le temps celui que je redoute
Où la mort nous appelle !
Je chercherai longtemps je chercherai sans doute
À nous éloigner d’elle.
Pourquoi faut-il qu'un jour pour devenir poussière
Nos cœurs s'arrêtent et meurent ?
Je veux faire demi-tour pour une vie entière
Recommencer ailleurs.
J'ai tant d'envies encore j'ai tant de choses à faire
Une vie c'est trop court.
Je demande à la mort d'oublier sur la terre
Nos âmes emplies d'amour.
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Amour : 28/34
Laisse-moi donc effaroucher
L'âme qui vit au fond de toi
Elle sentira que je tremble
Que seul son amour il me semble
Aura le droit si je me noie
Pour me sauver
De me toucher
Écoute mon cœur te charmer
Devient la Mie de mon beffroi
Afin que tu me vois capable
D'arracher à l'enfer un diable
J'abandonnerai mon effroi
Pour te couver
De mes baisers
Il est parait-il sur la terre
Des zones d'ombre d'où le froid
Tombe tant qu'on ne peut combattre
Mais en conquérant opiniâtre
Je lutterai d'amour pour toi
Pour qu'il desserre
Ses froides serres
Alors tu deviendras ma femme
Même la Camarde aux abois
N'osant braver mon estuaire
Posera sa faux millénaire
Car enfin tu seras chez-moi
Toi et ton âme
Ma douce Dame
Écrit le 25/11/2012
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Amour : 29/34
Puisque tu ne sens pas l'amour qui lui l'assaille,
J'ai composé pour toi quelques alexandrins,
Puissent mes mots te dire où sont les doux chemins,
Où son âme chavire ainsi qu'elle tressaille.
Pourquoi ne vois-tu pas combien son cœur défaille ?
Aujourd'hui il n'est plus qu'une ombre d'arlequin.
S'il essaie de t'ouvrir encore son destin,
Ne laisse pas brûler son pauvre feu de paille.
Ouvre lui grand la porte en acier de ton cœur,
Elle est faite après tout pour s'ouvrir au bonheur,
Et jette aussi la clef qui enferme ton âme.
Mais si tu ne veux pas de sa flamme d'amour
Dis lui au moins pourquoi tu caches le sésame
À celui qui ne cesse de te faire sa cour.
Écrit le 24/02/2013
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Amour : 30/34
Notre vieux banc tout vermoulu
Sur lequel je t'ai dit je t'aime
Attend d'ouïr toute ma peine
Quand mon chagrin lui sera lu
L'écorce au chêne dévolu
À nos initiales pérennes
Gardera longtemps souveraine
L'émotion sous son feuillu
Mon âme vient chercher ton âme
Puisque mon cœur a le sésame
Du paradis de nos amours
Sur notre vieux banc je supporte
Comptant les ans les mois les jours
Qu'enfin on me montre la porte
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Amour : 31/34
Je veux bien si tu le veux,
Recommencer avec toi,
Ces années vécues à deux,
Dans le bonheur et la joie.
Si je conserve en avare,
Amassant pour mes vieux jours,
L'or, d'une richesse rare,
Qui me vient de ton Amour,
C'est pour la revivre en rêve,
Pour la savourer plus tard,
Cette impression trop brève,
Conservée dans ma mémoire.
Ne lâche jamais la main,
Qu'en humble mari je tends,
À l'Amour de mon demain,
Toi, pour qui mon cœur s'éprend.
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Amour : 32/34
Une lueur d'espoir, ô ! Traînée de lumière,
Tel un chant doux d'histoire à mon ouïe perçu,
Un rai de divergence en un saut impromptu
Allume une chandelle à ma nuit familière.
Les chariots de feu, d'une envolée première,
Entre notre amitié dont le froid est rompu,
En réchauffant les joues d'un amoureux ému
Ont fait fondre la neige souvent muselière.
Éole en attisant notre feu de son vent
Qu'à notre rendez-vous il rendit excellent
A permis à nos cœurs de voir le divin trouble.
Depuis cette chaleur ne doit jamais partir
Du couple ainsi formé qui sans cesse redouble
L'émoi que notre amour laisse à notre avenir
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Amour : 33/34
Mon cœur a tant souffert à vivre ces années
Il a trop vu partir ces humains volontaires
Capable de construire quand plus rien n'est à faire !
À combattre l'enfer, ils ont fini usés
Mon cœur a trop pleuré à regarder la fange
Dans laquelle des enfants obligés de grandir
N'ont même pas d'instants de réel plaisir
Ne savent pas rêver tant leur vie est étrange
Mon cœur voudrait vomir la bête immonde qui
Sans demander son reste a frayé son chemin
Pour s'installer funeste en mon corps citadin
Mon âme veut dormir enfin au paradis
Mon cœur qui ne veut plus de votre infâme peste
Vous rend enfin sa clé de la sphère où vous êtes
Je prends ma dulcinée pour la mener aux fêtes
Là où le superflu laisse l'âme modeste
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète
Amour : 34/34