Dernières infos, dossier remis au procureur le 8 avril 2021, article de synthèse sur :  https://sites.google.com/view/glyphosateconference


Enquête pour décrypter une manipulation en Allemagne puis France

Version novembre 2020. Non actualisée. Les nouveaux éléments seront portés à la connaissance du public le 16 février 14 h lors de la conférence de presse.

En utilisant et laissant croire que la méthode d’analyse Elisa mesure effectivement les traces de glyphosates dans l’eau, les opposants dogmatiques Allemands au glyphosate avaient lancé une campagne de manipulation en 2015, sur le lait maternel, puis l'urine. L'agence allemande (le BFR) avait prouvé en 2016 que la méthode Elisa n'était absolument pas fiable. Malgré cela, la même méthode a été reprise en France à l’initiative de Génération Futures puis par Elise Lucet et développée à grande échelle par les "pisseurs involontaires". Face à l’absence de réaction des pouvoirs publics français les agriculteurs ont enquêtés et décrypté la manipulation. Confirmation, pour l'urine, Elisa produit de 80 à 90 % de « faux positifs ». Les promoteurs  de la méthode ne pouvaient l'ignorer.


Historique de la manipulation depuis 2015

La mesure de présence de traces de glyphosate dans l’urine (ou le lait) est un outil utilisé par les partisans de l’interdiction du glyphosate pour sensibiliser l’opinion, lui faire peur. Les militants allemands, puis français ont utilisés la méthode Elisa Abraxis du laboratoire BioChek à Leipzig. Mais cette méthode, agréé seulement pour l’eau, mesure des « faux positifs » dans l’urine et le lait du fait de nombreuses interférences.

L'initiative vient d’Allemagne. En 2015, le parti vert Allemand a fait analyser 16 échantillons de lait maternel avec 100 % de résultats positifs. L’objectif était clair : susciter la panique dans l’opinion. Le BFR (équivalent de l’Anses en Allemagne) a été saisi. Ces analyses avec des laboratoires agrées ont totalement démentis l’information. Il n’y avait pas de trace. (Lire en bas de page : Tests lait maternel allemand). En parallèle une association d’opposants aux phytosanitaires Bürgerinitiative Landwende a lancé une campagne « Urinoir » avec l’appui de la chaîne de supermarché Bio Basic pour recueillir les échantillons envoyés ... : au même laboratoire. Sur 2009 échantillons, 99,6 % étaient au-delà du seuil de détection.

< L’opinion est réactive, les médias « gobent » : on continue.>

Mais comme, les fabricants de glyphosate, les pouvoirs publics n’ont pas attaqué en diffamation les organismes qui utilisaient ces tests dans leur campagne contre le glyphosate, la méthode a été reprise. Tout d’abord en 2016 au Parlement Européen par le groupe des Verts avec l’analyse d’urine de 48 parlementaires puis au Danemark en 2017 avec l’analyse d’urine d’enfants. Ce au moment de l'examen du renouvellement de l'autorisation du glyphosate par l'UE.

Génération Futures a importé la méthode en France en 2017 avec le test de 30 personnalités et militants. La médiation large a démarré avec l’émission de Elise Lucet le 17 janvier 2019 avec les « glyphotest » réalisé par 15 « peoples ». Cette émission a lancé la campagne des « pisseurs involontaires de glyphosate » qui ont lancé des tests dans toute la France pour pouvoir ainsi mobiliser la presse locale à l’occasion de la prise d’échantillons et de la remise des résultats. A chaque fois quasiment 100 % de tests positifs.

Ces « pisseurs » ont porté plaintes contre l’Anses et les agriculteurs (diffuseurs du produit). Face à l’absence de réaction des pouvoirs publics le monde agricole a commencé à réagir. 

Détails en bas de page

Elise Lucet ne pouvait pas ne pas savoir ! 

Début 2019 il y avait déjà eu de nombreuses alertes sur la non fiabilité des tests Elisa Abraxis. Et, quand bien même, il suffisait de lire le compte rendu de Biochek où il est écrit que, en deçà de 1mg/l = "peu préoccupant" 

Tous les éléments de la contre enquête agricole.

Le collectif « Notrefuturdansleschamps » s’est constitué de manière informelle pour examiner le dossier de manière rigoureuse :  

-   Réalisation et compilation de tests croisés avec les différents laboratoires.

-   Demande d’explication aux scientifiques : en quoi le tests Elisa n’est pas fiable

-   Compréhension de la situation à la lecture de la presse internationale.

Bilan, comme l’avait indiqué le BFR Allemand, l’analyse confirme que la méthode Elisa n’est pas fiable pour mesure le glyphosate, en dehors de l’eau.

 Le laboratoire « militant » BioChek ne « truque pas » les résultats. Les mêmes échantillons envoyés envoyé au laboratoire de Metz produisent des résultats sont identiques. C’est bien la méthode Elisa Abraxis qui n’est pas fiable. D’ailleurs les militants anti-glyphosate Québécois qui ont lancé une opération similaire ont rejeté la méthode Elisa et utilisé le laboratoire agrée de Brest qui comme celui de Limoges utilise un outil de mesure, agrée et beaucoup plus précis (Détails page Québec)

Elisa Abraxis produit environ 80 % de « faux -positifs » et lorsqu'il y a des traces le résultat est gonflé (+380 %). En tout état de cause les traces retrouvées (de 0,1 à 3-4 µg/l) sont infimes par rapport au seuils de référence dans les pays où il en existe. Exemple la référence au Québec : 210 µg/l : 2100 fois le soi-disant seuil d’alerte de 0,1 µg/l.

Manipulation 

Les responsables anti-glyphosate savaient que la méthode Elisa Abraxis n’était pas fiable, ils l’ont utilisée sans aucun scrupule en bernant leurs propres militants. Mais, ils ont systématiquement refusé les débats (*) pour éviter d’être démasqués. Et comme, à de rares exceptions, la presse n’a pas cherché à vérifier, la majorité de l’opinion publique pense qu’il y a des traces significatives de glyphosate dans l’eau et les aliments, ce qui n’est pas le cas.

(*) Dans l'Indre, une responsable pisseurs, moins habituée à la langue de bois, a reconnu " le glyphosate n’est qu’un symbole pour faire peur" : à lire ici ou .

 Tests glyphosate dans l'urine :

Un peu partout en France, les agriculteurs ont réalisé, avec la participation de 6 députés et sénateurs (4 dans le 37 ici ou ici, un dans le 28 et un dans le 40), et des journalistes, des tests croisés pour comprendre et vérifier les tests Elisa support de la campagne des pisseurs de glyphosate.

Ils ont analysé les tests avec l’appui de scientifiques et en interrogeant les responsables des laboratoires français. .

6000 pisseurs bernés par leurs dirigeants

Les 6000 pisseurs volontaires français sont dans leur immense majorité de bonne foi. Ils ont été convaincus par leur instances nationales (qui ont continué de l’affirmer au printemps 2020) que ce test était sérieux et ont accepté de payer environ 100 €. Les responsables nationaux savaient que leur méthode était fallacieuse. Ils n’ont même pas relayé que, en deçà de 1 µg/l leur laboratoire de référence écrivait « peu préoccupant » sur le résultat du test. Leur note du 7 novembre 2019 le démontre (ici ou la), ils n’ignoraient pas que la seule méthode fiable est celle des laboratoires de Brest (utilisé par les Québécois) ou du CHU de Limoges.

Les tests Québécois, eux même le confirment et ils ont réalisés non pas par des défenseurs du désherbant mais par ... les militants anti-glyphosate Québécois  !

Enquête agricole avec l’appui de parlementaires 

Nous avons réalisé des conférences de presse avec des scientifiques, pour expliquer le résultat de l'enquête. Le 11 mars après celle de l'Indre un journaliste de la Nouvelle République de Châteauroux a interrogé la responsable locale des pisseurs volontaires. Celle-ci avait confirmé le ressenti des agriculteurs : pour le mouvement le glyphosate n’est qu’un symbole pour faire peur : à lire ici ou

Compréhension des méthodes de test : Elisa (celle des pisseurs) et celle du CHU de référence (Limoges) ou du laboratoire de Brest. 

C’est ce que le réseau FNSEA, appuyés par d’autres agriculteurs et des scientifiques mais aussi des députés et sénateurs a fait.

Articles de la presse agricole relatant la démarche Ici ou là : 24 janv 2020, 28 fév, 6 mars, 13 mars.

Vous trouverez ci-après les résultats de cette enquête (les tests comparatif), les résultats des 3 laboratoires. On comprend que, dans sa présentation le laboratoire Allemand choisi par les pisseurs (malgré son surcoût : 75 €) n’alerte que très discrètement sur les limites de l’analyse. Alors que le laboratoire français de Metz qui utilise la même méthode (facturée 35 €) indique clairement qu’en deçà de 1,1 (voir graphique) le test n'est pas opérationnel. Le graphique montre que sur 57 tests du monde agricole, seul 13 dépassent le seuil retenu comme « probablement » présence du glyphosate par le laboratoire Barbier et qu’il y a des traces mesurées à Limoges seulement pour 10.

Les résultats des tests des agriculteurs sont équivalents à eux des pisseurs. Cela signifie que dans les 6000 tests Elisa des "pisseurs", au moins 70 % (4200) sont en deçà du seuil 1,1 µg/l "douteux", "absence de glyphosate". Pour ceux au delà de 1,1, si une analyse complémentaire spécifique avait été effectuée, le bilan final aurait été le suivant : 10 à 25 % des situations avec des traces, pas plus. On comprend pourquoi les responsables de la campagne ont choisi ce laboratoire Allemand : (peu d'information sur les limites intrinsèques du test et écrite en Allemand). 

Les québécois anti-OGM confirment que les tests des pisseurs Français ne sont pas fiables.  Détails en page « Québec »

On comprend (comme le dit par ailleurs l’expert québécois dans l’article de La Presse page Québec) que les militants québécois savaient que le test Elisa n’était pas fiable. On lit aussi que le seuil de 0,1 µg/l sur l’eau est de 210 g/l au Québec (2100 fois que le seuil mis en avant par les pisseurs F). On comprend pourquoi les toxicologues tant Canadien (ici) que Français (partie « Rassurez vous ce n’est rien » en bas de page ICI) expliquent que les traces infimes trouvées sont sans danger.

 A noter : Contrairement au Canada, en France, le glyphosate n’est pas utilisé directement sur les cultures.

La presse québécoise n’est pas dupe

Le journal « La Presse », rigoureux, a fait une analyse critique des affirmations des militants anti-Ogm (et anti-glyphosate) qui ont lancé une opération dans le même esprit que celle des pisseurs volontaires français. Il a interrogé des spécialistes. A les lire, les soi-disant certitudes des militants anti-glyphosate sont mises à mal.

Une volonté démontrée de faire peur avec la construction de fake-new

Les leaders des militants anti-pesticide veulent faire peur avec des tests qu’ils savent faux. Ils ont misé sur le fait que les médias locales vont seulement relater leur action sans s’intéresser plus en avant au fonds du dossier et vérifier la qualité des soi-disant preuves qu’ils apportaient. Il évitent surtout d'inviter la presse agricole.

 Autres points de vigilance :

Que penser d’une remise en cause (dépôt de plainte) d’une institution reconnue comme l’Anses ?

Ne sommes-nous pas dans une situation de diffamation ?

 Qu'en est-il du respect, par les leaders des pisseurs, des honnêtes citoyens militants de terrain qui se sont engagés, affichés et ont payé de leur poche ces analyses bidons ?

Tarif des tests ELISA glyphosate dans l'urine : Où vont les 200 % de Bio Chek ?

Au laboratoire Barbier à Metz : 35 € HT (et TTC). Il achète le même kit de test que Bio Check

Au laboratoire Bio Check : 

Campagne Allemande et test des parlementaires européens Verts : 45 € HT (+19 %TVA)

Tests de Générations Futures de Mars/Avril 2017 et Elise Lucet Déc 2018/Janvier 2019 :  XX ? € HT (+ 19% TVA) 

Tests des pisseurs involontaires : 70 € HT (+19 % TVA).

Avec 45 € HT il y a déjà une large marge pour Bio Check. Et, malgré les milliers de tests (qui auraient dû amener un "geste commercial"), le tests de pisseurs est à 70 € HT ! Où va la différence, y a t-il paiement d'un "apporteur d'affaire" ? Il faut noter que cette opération des pisseurs a été initiée et lancée par le cabinet d'avocat Tumerelle Guillaume, l'avocat des "Faucheurs d'OGM cachés" et que ce sont ces "faucheurs d'OGM cachés" qui ont ensuite créé le site "Campagne Glyphosate".   

Intéressant mais le collectif notrefuturdansleschamps n'a pas les moyens d'enquêter pour en savoir plus. Un journaliste le fera-t-il ?


Résultats comparatifs des tests. 

A noter : version actualisée du comparatif de tests : celle utilisée en fév-mars 2020 (57 tests) est remplacée par l'analyse de 73 tests (ajout 28 / 45 et 2 journalistes du mensuel "Le Morbihan" en nov 2019.

Pour recevoir le détail  des tests : notrefuturdansleschamps@gmail.com

Les documents ci-après en format PDF : ICI

La version actualisée de l'analyse des tests (73 tests) est disponible dans la page "Bio Check"

Résultats  laboratoire Barbier (Elisa) 

1/ Barbier méthode Elisa avec dilution au 1/8 de l’urine.

Ci-après ancienne et nouvelle présentation des résultats des tests pour le laboratoire Barbier. La nouvelle présentation est plus restrictive et indique que le test doit être confirmé par la chromatographie. 

 Mail de Labo Barbier du 9/04/2020   

Suite à notre entretien téléphonique, vous trouverez ci-dessous des précisions concernant le dosage :

Principe de dosage du glyphosate par Elisa

Le principe de dosage par Elisa est un principe simple et facilement réalisable, permettant des dosages de masse. Cette technique est basée sur une réaction immuno-enzymatique : réaction colorée qui est le témoin d’une réaction antigène/anticorps. Ceci permet d’affirmer la présence de la molécule recherchée et l’intensité de la réaction colorée permet de quantifier cette dernière. Les réactions Elisa sont souvent très sensibles permettant des détections de masse devant souvent être confirmée par des techniques plus spécifiques (technique Western Blot, Chromatographie…). Ces dernières techniques sont dites « techniques de confirmation » et sont obligatoirement utilisées dans le cadre de validation de certaines analyses (HIV, Borrélia ou maladie de Lyme…) par exemple.

Résultats BioChek (Elisa), le labo des militants anti-glyphosate français

Commentaires de « notrefuturdansleschamps « :

Les annotations 2, 3, 4 ne sont pas informations habituelles fournies par un laboratoire, mais des commentaires sur la réglementation du pays. NB au Québec, seuil sanitaire : 210 ng/ml.

En (3) on retrouve la valeur mise en avant par les anti-glyphosates.

 (5) Ce seuil de 1 ng/ml « peu préoccupants » est proche des seuils 1,1 « Douteux » ou 0,8 « Absence » du laboratoire Barbier. Le laboratoire Allemand apporte une nuance. Mais, malgré tout les « pisseurs de glyphosate » n’ont pas relayé cette information et ont mis en avant les résultats des tests inférieurs à ce seuil.

Résultats laboratoire de Limoges (Chromato)

Le CHU de Limoges explique que, par voie orale, le glyphosate "rentre et sort" dans l'organisme très rapidement et sans être dégradé.


La presse française n'a pas enquêté, sauf  


Le mensuel du Morbihan  dans son édition de novembre 2019 

Le Point

L'Opinion : comme un soupçon d'intox


L’émission Envoyé Spécial du 17 janvier 2019 était bâtie autour de tests sur la présence d’urine dans le glyphosate. Ces tests sont « bidons », démontrait le Point dans son édition du 20 décembre 2019 . Il faut noter que, à la suite de ses accusations, Elise Lucet est restée muette car les enquêtes du Point et celles des agriculteurs sont imparables.

Dès 2016, le BFR avait montré la supercherie.

En 2016, le BFR (équivalent Allemand de l'Anses) a publié le résultat de tests de vérification : aucune trace de glyphosate dans le lait maternel. La méthode "bidon" Elisa produit des faux positifs. Génération Futures et les promoteurs de la campagne "pisseurs involontaires de glyphosate" ne pouvaient l'ignorer. Ils ont pourtant, délibérément, utilisé cet outil non fiable dans leur campagne contre le glyphosate.

Elise Lucet ne pouvait pas ne pas savoir ! 

En enquêtant un minimum sur la viabilité des tests proposés aux invités  l'équipe de Elise Lucet ne pouvait pas ignorer que le BFR, tests à l'appui, avait totalement démentis l'information sur la présence de glyphosate dans le lait maternel.

Et que donc, la méthode pouvait avoir les mêmes travers pour l'analyse dans l'urine.


Synthèse de la publication du BFR

Extraits publication BFR du 12/02/2016: source                                                            

Dans ses tests de 16 échantillons de lait maternel pour le glyphosate, tels que rapportés par les médias en juin 2015, le laboratoire d'analyse de l'époque utilisait un test dit ELISA comme méthode de détection. Les concentrations de glyphosate dans les échantillons seraient comprises entre 0,21 et 0,43 ng par mL. Cela signifie qu'ils étaient inférieurs à la limite de quantification indiquée par le fabricant du test ELISA comme fiable (75 ng/ml) d'un facteur 200.

 En outre, les résultats allégués dans le lait maternel n'ont pas été confirmés au moyen d'une méthode analytique indépendante. Le BfR a donc émis un doute scientifique sur la fiabilité des résultats et a commandé sa propre étude afin d'obtenir des résultats reproductibles et confirmés.

 Résultat de mesures avec des méthodes agréées :   25/01/2016  : source 

Cette étude décrit la validation et l'application de deux méthodes analytiques indépendantes pour la détermination du glyphosate dans le lait maternel. Ils reposent respectivement sur la chromatographie liquide-spectrométrie de masse en tandem (LC-MS / MS) et la chromatographie en phase gazeuse-spectrométrie de masse en tandem (GC-MS / MS

 Les deux méthodes ont été récemment développées pour le lait maternel et sont capables de quantifier les résidus de glyphosate à des concentrations aussi faibles que 1 ng/mL. Les méthodes ont été appliquées pour quantifier les niveaux de glyphosate dans 114 échantillons de lait maternel, qui avaient été collectés d'août à septembre 2015 en Allemagne. Les mères ont participé à leur propre demande et ne forment donc pas un échantillon représentatif

Aucun des échantillons étudiés ne présentait de résidus de glyphosate au-dessus de la limite de détection trouvée.

Pourquoi  le test ELISA ne peut pas marcher pour l'urine  ?

La méthode Elisa utilise des anticorps de chèvre qui détectent des  anticorps de lapin (1). Dans l'eau il y a très peu d'interférence donc très peu d'erreur (2). Dans l'urine, et encore plus dans le lait il y a de multiples interférences : d'où 100 % de faux positif pour le lait et de 80 à 85 % pour l'urine.

Extraits site fabricant Abraxis SOURCE 

(1) "Une réaction compétitive se produit entre le glyphosate, qui peut être présent dans l'échantillon, et le glyphosate marqué par l'enzyme pour les sites de liaison des anticorps anti-glyphosate de lapin liés par les anticorps de chèvre anti-lapin immobilisés sur la plaque de microtitration."

(2) Abraxis précise que "Le test de bande de glyphosate ne fournit que des résultats de test qualitatifs préliminaires (NDLR : c'est à dire suspicion de présence mais non pas mesure de quantité).  Si nécessaire, les échantillons positifs peuvent être confirmés par ELISA, HPLC ou d'autres méthodes conventionnelles (*)."

(*) C'est un "screening", un pré tri.

Ne pas confondre eau et urine. 

A ceux qui vous disent "si cela marche, c'est écrit (article de presse) ici" : vérifiez bien que l'article valide le process Abraxis pour l'urine et non pour l'eau. Nous n'en avons pas trouvé. Si vous en trouvez un (sourcé sur une publication si possible), merci de nous le faire suivre à notrefuturdansleschamps@gmail.com

Nb : actualisation 13/02/2021 : depuis on a trouvé pourquoi il n'y avait pas d'article de presse dans ce sens. Explication conférence 16 février : ICI