Le CRIIGEN confirme de facto qu'il à "couvert, masqué" les mensonges des "pisseurs".

 Les mensonges des tests bidons d'Envoyé Spécial et de Campagne Glyphosate. 11 octobre 2023


Test des pisseurs de #glyphosate. Le CRIIGEN savait qu'il était mensonger mais a étouffé l'affaire.

 Article Information Agricole du Cher - Terre de Touraine 6/10/2023

Depuis le 14/01/2020 le CRIIGEN sait que les test des pisseurs, de Générations Futures, d'Elise Lucet produit 80 % de faux positifs. Mail de la FNSEA CVL aux députés Européens le 3/10/2023.


FNSEA CVL Centre Val de Loire

A l’attention des Députés européens                              le 3 octobre 2023

Objet : Alerte sur le glyphosate.

 

Madame, Monsieur,

 

Demain 4 octobre le glyphosate est à l’ordre du jour du Parlement Européen. L’ESFA, la Commission, indiquent que l’autorisation de la molécule doit être renouvelée moyennant le respect de conditions d’utilisations. Le débat va être très politique pour cette molécule symbolique.

Nous tenons à porter la démonstration comme quoi les opposants idéologiques au glyphosate n’hésitent pas à travestir la réalité pour modeler les craintes de l’opinion afin que les responsables politiques prennent des décisions allant dans leur sens. En France, mais aussi en Allemagne (lien).

 

Dans l’affaire dites des « pisseurs involontaires de glyphosates » avec 6600 tests de présence de traces dans les urines (99,5 % positifs) et 5600 plaintes déposées de 2018 à 2020, le monde agricole a démontré que le test utilisé n’était pas fiable et créait des « faux positifs (1). Ce qui explique pourquoi des citoyens mangeant bio et très rigoureux avaient, soi-disant, des traces dans leur urine (2).

 

Dès décembre 2019 – janvier 2020, Campagne Glyphosate savait que leur test n’était pas fiable. Malgré cela, ils ont poursuivi leur campagne avec dépôt de plainte, notamment contre l’ANSES, en s’appuyant sur une pièce à conviction (leur test), qu’ils savaient être non fiables.

 

Notre source, dont nous avons eu connaissance que tardivement : CRIIGEN

 La question a été examinée par le conseil d’administration du CRIIGEN (Corinne Lepage, Benoit Biteau, …) du 14 janvier 2020 après alerte de son comité scientifique (en PJ).

 La lecture indique que, dès le départ CG (et leur avocat ?), avaient été invités à la prudence par des scientifiques.

Le compte rendu ne laisse aucun doute : Suite aux alertes du monde agricole, le CRIIGEN avait compris que le test n’était pas fiable. Malgré cela, aucune communication n’a été faite, la campagne de test et plaintes s’est poursuivie.

Les raisons :

-        Campagne Glyphosate et le CRIIGEN ont des militants et un avocat commun (Guillaume Tumerelle, interrogé lors de ce CA).

-        Nous étions au plein cœur de la campagne de dépôt de plainte des « pisseurs volontaires ». Le CRIIGEN note que le risque était « qu’aux yeux du public, la campagne soit décrédibilisée » et que cela remette en « également en cause des analyses précédentes commanditées Générations Futures » NB : et les Vert du Parlement Européens qui avaient réalisé ce test en 2016 : lien.

-        Cela aurait décrédibilisé l’émission du 19 janvier 2019, d’Envoyé Spécial à charge contre le glyphosate qui s’était appuyé sur des tests réalisés par la même méthode Elisa non fiable ((lien).

 

A la lecture du Conseil d’Administration du 30 juin 2020 (annexe) on comprend que le CRIIGEN a été contrebalancé entre son comité scientifique et l’énorme impact négatif (pour eux) de désavouer la campagne. Il a repoussé les échéances (ce point n’est pas évoqué lors de leur CA du 10 mars 2020). Il a convenu de réaliser un test croisé entre Elisa et chromatographie. Ses résultats n’ont jamais été publiés. En effet, les personnes testées ne consommant pas de produits susceptibles de comporter des traces de la molécules (céréales – sojas d'origine USA – Canada), le pourcentage de cas positifs a dû être très faible et confirmait la non-fiabilité des test Elisa.

 

Ensuite Robin Mesnage, membre du CRIIGEN a écrit le 4 septembre 2019 (lien) que les résultats du test ELISA « ont fini à la poubelle. Il y a trop de composés qui interfèrent (nb : dans l’urine) avec la détection du glyphosate. Rien ne remplace la spectrométrie de masse (ndlr : méthode utilisée par les agriculteurs et scientifiques) ».

 

Mais malgré cela les « pisseurs » ont poursuivi leur campagne en s'appuyant sur le doute pour rassurer leurs militants qui s’interrogeaient. Mais, à l'heure du renouvellement 2023, les opposants au glyphosate qui connaissent le dossier n'évoquent plus ces tests. Ils ont compris qu’il n’est pas fiable.

 Le monde agricole avait, en 2020 -2021, accusé les « pisseurs » de déformer la réalité, mentir. Il y a maintenant plus de doutes. Il faut que l’opinion publique sache comment elle a été manipulée.

 

Le raisonnement sur le renouvellement du glyphosate doit se faire sans interférence politicienne.

S’il y a eu des restrictions sur l'utilisation décidée en France en 2021, ce n’était pas pour des raisons sanitaires mais pour faire suite aux propos trop rapides d’Emmanuel Macron qui s’était engagé sur une sortie du glyphosate en 2017. Son ministre Nicolas Hulot s’opposait aux conclusions de l’ESFA de 2016-2017 pour des raisons idéologiques. Depuis, l’actuel rapport a levé les interrogations. Le gouvernement ne le conteste pas. La France doit voter le renouvellement sans obliger à des contraintes supplémentaires.

 

Nous sommes à votre dispositions pour tous éléments complémentaires.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos respectueux sentiments.

 

Denis Jamet                                                                             Arnaud Lespagnol

Commission environnement                                               Président FNSEA Centre Val de Loire

FNSEA Centre Val de Loire

  

 

(1)    Le laboratoire Allemand avait « auto validé » sa méthode. Il a décidé d’utiliser le test validé par le fabricant Abraxis pour l’eau. Intérêt pour lui : dans la campagne militante lancée en Allemagne en 2014 (en prévision du renouvellement 2016 géré par le BFR Allemand) il fallait un test pour effrayer l’opinion. C’est ce test qui a été utilisé pour le lait maternel puis l’urine : détails.

Pour « auto valider » il a retenu 14 résultats sur un total de plus de 300. Détails.

(2)   Ces traces, indique Robin Mesnage (membre du CRIIGEN) et les toxicologues ne constituent pas une source de risque (lien).

 

PJ : Compte rendu CA CRIIGNEN 14 janvier 2020

Terre de Touraine 09/04/2021 : explication de la manipulation (à cette date l’info CRIIGEN n’était pas connue).

 

Annexe : Extraits compte rendu CA CRIIGEN 14 janvier et 30 juin 2020  (Site : Image ci-après)

 

Contacts sur le dossier :

Denis Jamet : 06 79 16 63 88 - Jean Yves Chauveau : 06 67 37 36 88 – Michel Vaudour : 06 87 13 36 16  

Les extraits des comptes rendus du CRIIGEN

Liens vers compte rendu CA CRIIGEN

14 janvier 2020

30 juin 2020.    

Humour :  Décidément le CRIIGEN n'arrive pas à ses fins avec ces tests. 8000 € de perdus. Et 2 fois car, au final, tests non publiés car "résultat final pas conforme à la "ligne politique" ? 

Courrier 30/06/2020

Copie du courrier envoyé aux parlementaires de la mission 

"Stratégie de sortie du glyphosate"

Cri d'alerte auprès des parlementaires 30/06/2020

Un courrier commun du réseau FNSEA a été envoyé le 30 juin 2020 aux députés qui suivent le dossier glyphosate pour rappeler l’impasse qu’engendrerait son interdiction. Il leur fournit les preuves que les opposants ont mené une campagne de désinformation.

Les politiques disent qu’il faut interdire le glyphosate car l’opinion publique le veut. Mais pourquoi prendre une décision politicienne dans le sens des anti-glyphosate alors que leurs affirmations sont fausses ?

La commission de l’Assemblée nationale sur le sujet s’est réunie le 30 juin. A cette occasion, la FNSEA CVL, mais aussi la FRSEA Bretagne, les FDSEA de la Vendée et de la Gironde ont adressé un courrier commun aux députés concernés. « La démarche est volontairement locale, tout ce qui viendrait des instances professionnelles parisiennes serait rejeté. Les signataires sont ceux qui avaient lancé une contre enquête sur les tests des pisseurs de glyphosate », explique Franck Pellerin (56), responsable pour la FRSEA Bretagne. 

Le courrier souligne le professionnalisme des agriculteurs, reconnu dans les différents rapports parlementaires, et la catastrophe économique qu’engendrerait la suppression du glyphosate. Au-delà, « il faut sauver le glyphosate là où sa suppression conduirait paradoxalement à une érosion des sols, une détérioration du bilan carbone », complète François Arnoux pour la FDSEA 85. 

L’INRAE vient de publier un rapport sur les grandes cultures. Les signataires ont alerté sur plusieurs points techniques importants dans la balance des avantages/inconvénients. L’arrêt du glyphosate signifie plus de temps de travail mécanique. « Le surcoût de main d’œuvre a été calculé sur la base de 17 €/h. La réalité est plutôt 22-23 €/h, d’autant plus qu’un chauffeur n’est jamais à 100 % de son temps au champ », commente Alexandre Nioche (45).  La note explique aussi que, pour ceux qui ne labourent plus, l’achat du train de matériel, dont un tracteur plus puissant, est nécessaire. « Quel banquier va financer 280 000 € de plus, ce dans une situation de lourde dégradation des marges et avec un résultat 2020 qui s’annonce très maigre voire négatif au vu des rendements ? » poursuit le responsable de la commission environnement FRSEA CVL.

 Une désinformation débusquée

Lors de l’audition, des députés ont posé des questions réalistes au préfet Bitch sur la faisabilité ou plutôt la non-faisabilité de certaines interdictions. Ils ont rappelé que le passage au travail mécanique, c’est un appel à de la main d’œuvre, avec la difficulté de trouver du personnel qualifié et motivé. Le préfet a indiqué que la décision prévue en septembre va être reportée fin 2020. L’espoir est que, face à la volonté d’interdire uniquement fondée sur des décisions politiques, le réalisme l’emporte. « Il faut que l’opinion publique, les décideurs politiques comprennent qu’il se sont fait manipuler par une campagne de désinformation menée à l’échelle internationale, des USA à l’Europe. Nous l’avons prouvé, l’opération de tests urinaires des anti-glyphosate est un mensonge sciemment organisé. Les responsables politiques doivent en prendre acte et ne plus être sous la coupe de ces marchands de peur, qui manient les fake news sans aucun scrupule, explique Michel Vaudour. En annexe, nous avons transmis toutes les pièces du dossier aux députés. Elles vont conforter la plainte en diffamation lancée par les Bretons à Rennes ».

 

Extrait article paru dans Terre de Touraine le 3 juillet 2020

Madame la Députée, Monsieur le Député, le 30 juin 2020

La mission d’information commune sur le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate poursuit ses travaux et les décisions de l’Anses en matière d’autorisations de produits à base de glyphosate sont attendues pour septembre.  

Nous, agriculteurs sommes très inquiets de la perspective d’une interdiction du glyphosate qui nous laisseraient dans une impasse. Conscients des enjeux sociétaux que revêtent notre activité nous travaillons à faire évoluer nos pratiques culturales. Pour être pérennes, les solutions doivent s'inscrire dans une perspective de rentabilité des exploitations agricoles, une protection des sols et un bilan carbone positif. Nous avons initié le "Contrat de Solutions”, autour duquel 44 partenaires s’engagent pour construire collectivement des solutions concrètes, efficaces, durables, rentables et acceptées de tous.

Aujourd’hui, que nous soyons éleveur, céréalier, producteur de légumes, viticulteur ou arboriculteur, lorsque nous avons recours au glyphosate c’est d’une manière raisonnée et précise :  gestion des couverts végétaux entre deux cultures, contrôle des adventices sous le rang en cultures pérennes, élimination des repousses (et prairies) avant semis ou encore entretien des clôtures en élevage et gestion des chiendents et autres vivaces.

Pour ce qui est plus particulièrement des grandes cultures, le recours au labour, notamment pour les importantes surfaces aujourd’hui cultivées en TCS, Techniques Culturales Simplifiée ou en ACS, Agriculture de Conservation des Sols entrainerait non seulement une érosion des sols, une détérioration du bilan carbone mais également des coûts supplémentaires et des investissements en matériel intenables dans la situation économique actuelle. (Annexe 1)

Enquête sur les tests des « pisseurs de glyphosates »

Au-delà de ces éléments, il nous semble indispensable de vous faire part de l’enquête que nous avons menée à propos des méthodes employées par ceux qui se nomment « les pisseurs involontaires de glyphosate », qui agitent des peurs autour des produits phytosanitaires et notamment du glyphosate, dont ils ont fait leur cheval de bataille. « Les pisseurs involontaires » ont engagés une campagne nationale avec dépôt de plaintes contre, entre autres, l’ANSES et les agriculteurs utilisateurs. Ces plaintes sont accompagnées de mesure de la quantité de glyphosate dans l’urine auprès de la population. Les scientifiques indiquent que la méthode de mesure retenue : Elisa Abraxis, n’est pas reconnue pour l’urine. A des fins de vérification, les agriculteurs (et des parlementaires) ont réalisé des tests croisés. Ces tests confirment l’existence de plus de 80% de faux positifs et la multiplication par 3 à 5 des traces lorsqu’elles sont présentes. (Annexe 3)

Au Québec une campagne similaire contre le glyphosate vient d’être lancée par « Vigilance OGM ». Paradoxalement les éléments mis en avant dans cette campagne rejoignent totalement les résultats de notre propre enquête. Les Québécois ont exclu la méthode Elisa. Ils ont retenu le laboratoire de Brest et la méthode de chromatographie validée en France. Pour ce qui est du seuil de qualité de 0,1 ug/l applicable par arrêté à propos de l’eau de boisson et mis en exergue en France, les Québécois indiquent que « le seuil de qualité est de 210 µg/l (2100 fois plus) au Québec » et expliquent « que le seuil (en France) est une norme par « défaut », tandis qu’au Québec, elle est basée sur « une évaluation de risque ». Les scientifiques cités par les médias québécoises, indiquent que la méthode Elisa (des Pisseurs français) produit des « faux positifs ». (Annexe 2)

Les responsables français des Pisseurs involontaires de glyphosate le reconnaissent implicitement au travers de leur publication du 7 novembre 2019. Manipulateurs, ils ont sciemment réalisé leurs 6 000 analyses dans un laboratoire allemand (70 € / test). Ils auraient pu réaliser exactement la même analyse au laboratoire Barbier de Metz (35 €). Ils l’ont évité car, en deçà de 1,1 µg/l, soit 66 à 80 % des tests, ce laboratoire indique « douteux » et précise que dans tous les cas : « les résultats doivent être confirmés par une technique de confirmation (chromatologie) ». (Annexe 3)

L’ensemble des éléments que nous avons recueillis démontrent que les Pisseurs involontaires par leur action participent à la désinformation du public comme des décideurs politiques.

Avant toute décision hâtive, il convient d’obtenir un consensus scientifique à propos des effets potentiels de l’utilisation du glyphosate en agriculture.

Nous vous demandons donc qu’aucune nouvelle restriction ou interdiction d’utilisation du Glyphosate ne soit prononcée sans qu’une solution techniquement et économiquement viable et favorable pour le bilan carbone ne soit proposée, en l’absence d’un tel consensus scientifique. Le glyphosate est un des outils nécessaires à l’agroécologie. Les agriculteurs et l’économie agricole ne doivent pas être les victimes de jeux politiques qui les dépassent.

Recevez, Madame la Députée, Monsieur le Député l’assurance de nos respectueuses salutations.

 Signatures

 *Annexes : Sources techniques scientifiques et médiatiques des différents éléments évoqués.

https://sites.google.com/view/notrefuturdansleschamps/accueil

 

1/ Remarques techniques sur le rapport de l’INRAE grandes cultures.  Ici

2/ Extrait du site Québécois « Vigilance OGM » et du journal « La presse ». A lire page "Québec"

3/ Les résultats de l’enquête et des tests croisés de mesure du glyphosate dans l’urine. A lire page "Enquête"