Dernières infos, dossier remis au procureur le 8 avril 2021, article de synthèse sur :  https://sites.google.com/view/glyphosateconference

Glyphosate, les faits et non les fakenews. 

Version fin mars 2021

Oui, nous pouvons le démontrer, les glyphotests sont une manipulation organisés d'abord en Allemagne de 2014 à 2016.

La manipulation s'est étendue au  Danemark puis au groupe des verts au parlement européen. Elle a été importés ensuite en France le 7 avril 2017 par Générations Futures et Le Monde. L'avocat des "faucheurs" (Anti-OGM cachés) l'a reprise à son compte puis il y a eu création de "Campagne Glyphosate" et dépôts de plus de 7000 plaintes dans tous les départements. Malgré les alertes des scientifiques et agriculteurs, les journalistes, sauf quelque uns, n'ont pas enquêté. Ils ont relayé avec complaisance l'opération de manipulation de l'opinion conçue par les ONG anti glyphosate européenne? Ce avec la complicité passive des pouvoirs publics (qui ont refusé de réaliser une expertise) et une publicité active de Elise Lucet en janvier 2019. Les agriculteurs ont été obligé de faire l'expertise eux même avec l'appui de scientifique. En ce début avril ils portent à connaissance du public le fruit de leur enquête : le glyphotest ne respectait pas le protocole du fabricant. Il y a 81 % de faux positifs et, quand il y a des traces, leur valeur est multipliée en moyenne par 5,64 (1). 

M. Kruger la responsable du laboratoire Bio Check avait tenté de masquer ces mensonges en réalisant une pseudo étude de validation de son process de mesure. Une caricature avec seulement 14 échantillons, très probablement sélectionnés pour que le résultat soit conforme à "la commande militante". Toutes ces informations sont détaillées dans nos 2 pages : Enquête test (infos jusqu'en décembre 2020) et Bio Check : nos informations récentes qui démontrent la supercherie.

Les anti-glyphosate ont osé créer une manipulation. Nous ne pensions pas que la réalité puisse être déformée à ce point ! Le mensonge existe depuis avril 2017 en France. Il n'est pas trop tard pour le dénoncer. 

Cela confirme, une fois de plus que l'interdiction du glyphosate n'a pas de sens. 

Toutes les agences disent qu'il n'y a pas de risque à l'utiliser. 

Les opposants ont été obliger de créer un sentiment de peur pour forcer le gouvernement à envisager une interdiction. Leur manipulation est démasquée ! Le gouvernement français doit en tirer les conséquences.

(1) Le protocole de Abraxis (fabricant des tests) indique que la mesure Elisa doit être confirmée par une analyse en chromatographie. Bilan, sur 73 tests croisés réalisés par les agriculteurs seulement 19 % sont confirmé positif en chromatographie. Et, dans ce cas, la valeur mesurée par la méthode de référence est 5,64 inférieure en moyenne à celle prétendument mesurée par Bio Check. 

Pour tenter de masquer les failles du tests Abraxis, la responsable de Bio Check avait publié en 2014 une pseudo étude validant le process de Bio Check.  C'était une caricature : seulement 14 tests croisés pour démontrer que sa méthode donnait les mêmes résultats que la chromatographie, et avec un écart type énorme. Le moindre collégien aurait eu un zéro pointé s'il avait produit une telle étude !

Lien avec Enquete test. 

Vous retrouvez copie des résultats envoyés par les labos et comment la contre enquête agricole s'est construite.




Lien avec Bio Check 

Le détail de l'analyse statistique des 73 tests croisés.

La démonstration comme quoi la publication de M Kruger de 2014 est sans valeur.

Nos interrogations sur la fiabilité du tests Abraxis pour les niveaux de trace de glyphosate "européenne" 



Version novembre 2020, non actualisée. N'intègre pas les éléments récents

L' ANSES et les agences mondiales sont unanimes et n'ont pas repris le classement cancérogène probable du CIRC. Les parlementaires l'ont vérifié, il n'y a pas de reproche à faire au travail des agences. Elle n'ont pas été bernées par les  "Monsanto Papers".

En Europe le glyphosate est le produit phare de ceux qui veulent supprimer tous les produits phytopharmaceutiques pour des raisons idéologiques. Outre Atlantique, en réduisant les coûts de production, il freine le développement de la consommation de produits issus de l'agriculture biologique. Les firmes vendeuses d'agriculture biologique veulent le discréditer faute de pouvoir l'interdire réglementairement. Au USA, le système judiciaire particulier permet à des avocats spécialisés, premiers profiteurs du système, d'obtenir des accords d'indemnisations même sans preuve scientifique de relation entre la maladie et le produit. Tous ces intérêts, très introduits dans les médias, convergent pour mener une campagne de diabolisation du glyphosate. 

Nous sommes un groupe d'agriculteurs qui, individuellement ou dans des groupes syndicaux ou techniques, ont engagés une campagne de vérification de la sincérité des tests d'analyse de glyphosate dans l'urine réalisés par les "pisseurs involontaires de glyphosate". Après une première confirmation que ces tests n'étaient pas fiables, nous avons demandé plus d'explication à des experts scientifiques. 

Nous avons maintenant les preuves que les responsables de la "campagne glyphosate" (pour son interdiction) ont, volontairement, créé une campagne de désinformation, manipulation dans toute la France. Ils profitent des médias pour relayer leurs informations en "copier - coller". Les informations Québécoises de juin 2020 confirment ces tests produisent des « faux positifs » et majorent les micro-traces. Les promoteurs de la campagne le savent et ont berné leurs militants. 

Le glyphosate est un des outils nécessaires à l'agroécologie. Il limite le recours au travail mécanique du sol et, ainsi, les préserve et améliore. Il permet une lutte contre les vivaces (chiendents, …). Son remplacement par le labour ou le recours au désherbage mécaniques aurait beaucoup d’inconvénients : un lourd surcoût, tant en vignes, vergers que cultures; une augmentation de la consommation de carburants et donc de gaz à effet de serre; une détérioration de biodiversité.

Aucun produit alternatif avec une balance avantages/inconvénients au moins aussi favorable n’existe en 2020. Il n’y a pas de solution de remplacement en non-labour, vignes, vergers ni pour les vivaces et plantes invasives. Le glyphosate ne doit pas, et ne peut pas, être interdit.

Nos objectifs 

Nous avons donc décidé de réagir sur les réseaux sociaux et de créer ce "google site" "pour mettre à votre la compilation des réponses aux FakeNew qui circulent sur les pseudo dangers du glyphosate. Ce afin que, vous agriculteurs et citoyens, puissiez comprendre la situation et la relayer auprès de vos relations et élus.

Michel Vaudour (37 et Centre Val de Loire),Franck Pellerin (56 et Bretagne), Patrice Branchereau (36), François Arnoux (85), Jean-Samuel Eynard (33), Denis Carroy (36),  ....     Juin 2020


Le glyphosate et l'agronomie :  Le sujet n'est pas abordé en détail sur le site.


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Consultez  les différentes pages de ce google site et retrouvez nous sur Facebook et Twitter 

Autorisations ANSES  9 octobre 2020

Une décision d’expert, dépassionnée et non une décision politicienne.

La décision sur les AMM, Autorisation de Mise en Marché, des produits phytosanitaires, y compris ceux à base de glyphosate, n’appartient pas au gouvernement ou au parlement. C’est l’ANSES qui tranche en suivant un cadre réglementaire national et européen. Les législateurs français en ont décidé ainsi en 2014. Les opposants idéologiques aux phytosanitaires auraient voulu que ce soit les 3 ministères agriculture, santé, écologie qui décident. Ils ont tenté, à nouveau, en juin 2019, de faire voter un amendement qui, pour le glyphosate, donnait le pouvoir de décision au gouvernement et au parlement. A chaque fois les agriculteurs ont rappelé la nécessité d’une décision par une agence indépendante et non par des politiques, influencés par leurs intérêts électoraux.

Pour le glyphosate, après 18 mois d’échanges argumentés, l’ANSES a publié sa décision le 9 octobre 2020 (lire ici). Il reste des impasses et incohérences (vivaces en culture et espace sous le rang trop réduit en vigne), mais les opposants idéologiques n’ont pas obtenu une interdiction massive et aveugle.

Inlassablement, depuis 2016-17 nous nous sommes mobilisés et avons agi de différentes manières pour qu’il n’y ait pas d’interdiction sans solution. La future échéance est le renouvellement de la molécule au niveau européen en 2022.  Il faut continuer à informer sans relâche pour que ce soient les faits et non la contre information et l’agitation politicienne qui soient la base de la future décision européenne. Rejoignez nous sur Facebook et Twitter. 

L'ANSES, avec les agences de Suède, Pays-Bas et Hongrie est chargée de faire le point sur l'aspect sanitaire du glyphosate  pour 2022. Si leur conclusion confirme la non-dangerosité, les responsables politiques Français, s’ils sont cohérents, devront voter pour le renouvellement de l’autorisation de la molécule au niveau Européen.

 Le collectif Notrefuturdansleschamps le 29 octobre 2020

Le directeur de l'Anses a expliqué sa décision à la commission de l'Assemblée Nationale le 27 octobre : Lien