Les différentes étapes sont manuelles :
découpage des feuilles de lotus,
extraction des fibres à l’aide d’un couteau,
humidification des fibres qui sont roulées plusieurs fois pour former des fils,
teinture,
tissage sur des cadres.
Il faut des milliers de tiges de lotus pour obtenir un mètre de tissu, son prix est donc bien supérieur à celui de la soie. Le textile obtenu est réservé aux statues des temples et aux hauts dignitaires bouddhiques.
L'atelier visité montre les différentes étapes nécessaires à l'obtention des étoffes.
élevage de la chenille du Bombyx mori ( ver à soie) sur des feuilles de mûrie
étouffage ou étuvage des cocons
évidage des cocons
filage de la soie
tissage
confection
Une curiosité: les cocons doubles ne peuvent être filés, ils sont étendus pour obtenir une gaze arachnéenne.
NB: Au XVème à Arras puis à Amiens la corporation des sayetteurs, distincte des tisserands, utilisait la sayette (un fil de laine additionné d'un seul fil de soie). Elle fût très prospère pendant près d'un siècle.
NB: Plusieurs usines du Santerre, de Moreuil en particulier, ont tissé des bas de soie, produit de grand luxe, jusque dans les années 50.
Il produit des tapis avec des motifs traditionnels mais également, sur commande, des tapis aux dessins plus contemporains.
En périphérie et dans les campagnes la burqa reste toujours omniprésente.