Aux abords de Cassis, de la couronne de Charlemagne au mont Gibaou

J3 : Dimanche 17 octobre 2021


Un dimanche, ce n’est pas la peine de vouloir s’aventurer dans les calanques, gardons cela pour les jours de semaine. Par conséquent, je propose d’explorer aujourd’hui notre environnement proche, entre monts et vignobles aux abords de Cassis.

J’ai d’abord étudié sur Visorando le parcours intitulé « Le vignoble cassidain entre la couronne de Charlemagne et le bois des Rompides » avant d’y lire qu’il pouvait se grouper avec celui libellé « Le mont Gibaou, le Baou Redon et la grotte des Janots à partir de Cassis » pour former une sortie plus longue sur la journée, de l’ordre de cinq à six heures de marche. Il fait très beau ce matin, c’est le moment où jamais.

Munis d’un pique-nique et d’une quantité d’eau pour la journée, nous rejoignons le point de départ au Pas de Bellefille situé à cinq minutes seulement en voiture de notre résidence.

Premier objectif : la couronne de Charlemagne, ce rocher calcaire cylindrique aux parois verticales dominant Cassis à l’est. Après avoir suivi le balisage rouge et blanc des GR51/98, nous arrivons au sommet à 10 heures.

A nos pieds, le vignoble cassidain s’étendant entre de belles propriétés équipées de piscines et, en face, le bois des Rompides que nous traverserons plus tard.

Le panorama s’élargit encore vers l’ouest, englobant toute la baie de Cassis, le massif des Calanques jusqu’à l’île du Riou au sud de la rade de Marseille, surmonté par les sommets des monts Puget et Carpiagne.

Vers l’est aussi, la vue est fabuleuse sur la baie de La Ciotat à l’avant-plan, depuis les rochers emblématiques du bec de l’Aigle aux grues du chantier naval de La Ciotat et à l’île Verte. A l’arrière-plan, par-delà les baies de Saint-Cyr-sur-Mer, Bandol et Sanary, on devine l’archipel des Embiez au large de Six-Fours-les-Plages dans le Var.

Arrivés au Pas de Julien, nous serions tentés de poursuivre le GR comme le fait le groupe que nous rattrapons à cet endroit. Mais pas du tout ! Nous devons prendre une petite sente indiquée par des cairns (pas évidents à trouver) pour passer sous la barre rocheuse. On peste un peu ! Pas évident ce passage envahi de végétation qui serpente à flanc de colline pour finalement arriver dans les vignes en contrebas puis sur la route D559.

En nous retournant, nous pouvons admirer le fameux diadème rocheux.

Après un court passage le long de cette départementale très fréquentée, le parcours se faufile entre les propriétés viticoles par de petites routes goudronnées, des chemins de terre et des calades jusqu’au bois des Rompides. A la lisière de la forêt, nous atteignons la voie ferrée et la connexion avec le deuxième itinéraire vers le mont Gibaou.

Passage sous la voie ferrée via le tunnel de Colongues. Il est 12 h 20.

Après le tunnel, nous prenons, par inadvertance, le circuit vers le mont Gibaou dans le sens inverse de celui préconisé par Visorando. Par conséquent, nous traversons d’abord le bois de la Marcouline, dans lequel nous croisons à plusieurs reprises des vététistes heureusement équipés d’une clochette afin d’avertir les promeneurs de leur arrivée.

Pas de VTT en revanche sur le passage d’escalade qui permet de franchir un ressaut rocheux pour accéder au Baou Redon (378 m) puis au mont Gibaou (420 m) immédiatement voisin, surplombant les communes de Roquefort-en-Bédoule et Carnoux.

Du sommet, joli panorama vers les collines de Carnoux-en-Provence et au loin sur le massif de la Sainte-Baume.

Il ne nous reste plus qu’à dégringoler la montagne, repasser dans le tunnel de Colongues (fin du circuit du mont Gibaou) et embrayer avec la fin du circuit précédent, c’est-à-dire suivre la voie ferrée côté sud le long d’une canalisation, franchir un deuxième tunnel avant de longer les vignes pour finir au Pas de Bellefille.

Waouh ! Pour une première journée, c’est une sacrée entrée en matière : 17,4 kilomètres, dénivelé + 750 mètres, 6 heures pauses comprises.

On aura bien mérité notre dîner en ville et comme on n’est pas encore complètement HS on s’accorde même une dernière balade entre le port et la plage avant de s’attabler chez Gilbert.

Depuis la plage de la Grande Mer, vue sur le château de Cassis (privé) et sur les falaises ocre du cap Canaille, en pleine heure dorée. Magique !

C’est le point final de cette journée inaugurale sous forme de vue d’ensemble, dont nous déroulerons les détails dans les jours suivants.