Commençons par évoquer les randonnées de bord de mer, privilégiées les jours où l’on craint une météo humide sur les hauteurs.
Vieux-Fort : des Trois Pointes à Pointe Plate AR
En 2015, nous avions emprunté le sentier de l’Acomat à Trois-Rivières, dans le sud de la Basse-Terre. Nous nous étions aussi baignés sur la petite plage de sable noir jouxtant la marina de Rivière-Sens, mais nous n’avons jamais été au-delà, dans cette contrée à la pointe sud-ouest de la Guadeloupe.
C’est donc bel et bien une découverte tout comme nous découvrons que le bord de cette route côtière entre Rivière-Sens et Vieux-Fort est le parcours préféré des amateurs de jogging, nombreux en ce dimanche matin.
La randonnée prévue relie l’aire de pique-nique des Trois Pointes au quartier de Pointe Plate.
Les deux points d’intérêt principaux de l’itinéraire sont :
D’une part, le fort, appelé à l’origine « Vieux Fort l’Olive » en hommage à son bâtisseur Charles de l’Olive, Gouverneur en 1636, puis plus simplement dénommé Vieux Fort, donnant également son nom à la commune.
D’autre part, le phare, l’un des derniers à être encore en activité en Guadeloupe, chargé de diriger les bateaux entre le canal des Saintes et la rade de Basse-Terre.
Un spot de snorkeling est signalé au pied du phare, mais l’état de la mer plutôt agitée nous dissuade d’y tremper les palmes, nous incitant plutôt à poursuivre vers la pointe suivante et sa vue iconique sur l’archipel des Saintes.
Même s’il suit le littoral, le parcours n’est pas plat pour autant et enchaîne une succession de petites montées et descentes bien senties jusqu’à son terminus à l’arrière des maisons de Pointe Plate.
Certains riverains ont une idée très personnelle du recyclage, utilisant des objets usagés comme éléments de décoration des abords de leurs propriétés.
Le retour se fait par le même itinéraire et le compteur atteindra quatre kilomètres parcourus en deux heures, en prenant tout notre temps.
Le parc national vantait un itinéraire entre nature et culture. Culture, assurément oui ! Quant à la notion de nature, il s’agit sans doute d’une conception très locale, liée aux difficultés de traitement des déchets dans l’île.
Nous sommes donc à peine étonnés de trouver une épave de bateau abandonnée dans un jardin.
Bref, petit froncement de sourcil au sujet de la préservation de la nature.
C’est pour cette raison qu’il est sans doute important de rappeler régulièrement à tous que…
Revenons à présent plus près de « chez nous » !
Trace du Petit Malendure (Anse Colas)
Voilà un sentier que nous avions déjà foulé en 2015 depuis notre lieu d’hébergement de l’époque jusqu’aux abords de l’Anse Colas. Nous souhaitons cette fois partir de l’extrémité opposée, depuis le pont Colas sur la route RN2, pour découvrir cette plage bien cachée que nous avions manquée la fois dernière.
Depuis la route, une petite sente descend en pente raide entre pierres et rochers au milieu d’une végétation luxuriante où nous reconnaissons siguines blanches, langues à chat et papyrus.
A la bifurcation suivante, au lieu de poursuivre la trace vers Malendure à gauche, nous optons pour la direction opposée. En nous frayant un passage à travers quelques buissons, nous arrivons à gagner la plage, une très belle anse de galets sur laquelle trône un élégant flamboyant.
Dans cette ambiance de bout du monde (nous sommes tout seuls), impossible de résister à une baignade. Elle est d’autant plus appréciée qu’une remontée ardue nous attend. Pour varier, nous longeons la plage jusqu’à l’embarcadère voisin et remontons vers la nationale par une route bétonnée mais non moins pentue. Il nous reste ensuite à longer cet axe très fréquenté jusqu’à retrouver la voiture, avec une dernière occasion de jeter un coup d’œil sur cette adorable petite anse.
En un mot, une belle découverte et, en guise de bonus, deux autres photos prises sur la partie sud de cet itinéraire, juste avant Malendure.
Cactus cierges
Cactus raquettes