La veille de notre départ, la Guadeloupe avait été placée en vigilance orange pour fortes pluies. Durant la nuit, soit une partie de notre vol, la vigilance a encore été accrue, passant au rouge. Au moment de notre arrivée, à 14 heures, la pluie avait cessé mais le bilan de ces intempéries est lourd avec deux morts (noyés) et un disparu.
Curieusement le phénomène avait principalement touché la Grande-Terre, notamment les alentours de Pointe-à-Pitre, des Abymes et jusqu’au Gosier.
Heureusement, cela ne nous concerne pas, ayant choisi la Basse-Terre comme point de chute. C’est donc l’esprit tranquille que nous prenons cette direction, après avoir récupéré une Dacia Sandero auprès de notre loueur et fait un arrêt au centre commercial Destrellan pour un premier ravitaillement.
Il est déjà 17 heures quand nous arrivons à destination, sur les hauteurs de Malendure, où Emy, pétillante concierge en charge de la villa, nous accueille avec sourire et bonne humeur avant de nous présenter les lieux.
Nous sommes immédiatement séduits par cette magnifique propriété aux beaux volumes intérieurs et extérieurs, décorée avec soin, très bien équipée et entretenue, ouvrant sur une grande terrasse dominant un agréable jardin où se côtoient cocotiers, bananiers et fruits de la passion. Enfin, cerise sur le gâteau : une belle piscine dans laquelle nous ne manquons de plonger aussitôt la maison réceptionnée.
Depuis notre emplacement, nous bénéficions en outre d’une vue fabuleuse, à la fois sur les pitons des Mamelles ainsi que sur les îlets Pigeon, la plage de Malendure et jusqu’à la pointe de Vieux-Habitants en passant par toutes les anses de Bouillante.
Nous avons ainsi sous les yeux toute une partie des destinations que nous allons explorer pendant ces quinze prochains jours.
Le récit se fera, non pas sous la forme chronologique, mais thématique, en nous intéressant pour commencer à la partie de l’île située au sud de la route de la Traversée. Pour rappel, cette voie (RD23) traverse le massif montagneux de Basse-Terre d’est en ouest, de Petit-Bourg à Pointe-Noire, au milieu d’une forêt tropicale humide, dense et bien préservée. Tout au long de cet axe, on trouve les points de départ d’un certain nombre d’itinéraires très prisés (cascade aux Ecrevisses, les deux Mamelles, la trace des Ruisseaux) que nous avons déjà pratiqués antérieurement, lors de nos précédents séjours. Nous n’y reviendrons pas, préférant privilégier de nouveaux sites.
En fonction de la météo, nous choisirons tantôt le littoral, tantôt l’arrière-pays ou encore la montagne.