Gothique rayonnant

GOTHIQUE RAYONNANT{1200-1400}

Nommer gothique classique ce cycle architectural est approprié. Le gothique rayonnant est la grande ère des cathédrales en France telles Notre-Dame de Paris, Reims et tant d'autres.

En revanche ce n'est pas encore le rayonnement des églises-halles en Lorraine, mais le modèle se répand grâce aux nouvelles techniques de construction.

Situation géographique des églises-halles gothiques rayonnantes

Les églises gothiques rayonnantes sont beaucoup plus nombreuses que les romanes et gothiques primitives.Elles se situent toutes dans l'ouest lorrain, sauf l'abbatiale Sainte-Croix de Bouzonville dans l'est du département de la Moselle.

Liste des églises-halles

 Allamps(54): Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul

L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul édifiée à partir du XIIe siècle possède une nef reconstruite au XIIIe siècle. Ses fortifications sont un des exemples de remaniements postérieurs à la période romane.

La nef centrale a une hauteur plus importante que ses collatéraux ainsi cette église peut se classer dans le modèle pseudo-basilical. Ici ceux ne sont pas des colonnes qui supportent les voûtes mais des piliers ayant tous des chapiteaux d'où le style gothique rayonnant de l'église.

Cette photo montre bien la disparité des voûtes du collatéral par rapport à la nef centrale. Ici il y a la possibilité d'ouvrir un deuxième étage de fenêtres confirmant l'architecture pseudo-basilicale.

Configuration de la halle


Dimensions de la halle


Éléments remarquables


Remarque


 Bar-le-Duc(55): Collégiale Saint-Étienne

Présentation

Localisée sur la ville haute de Bar-le-Duc, la collégiale Saint-Étienne de Bar-le-Duc fut fondée en 1315 sous le vocable de Saint-Pierre. Succédant à une chapelle du XIIIe siècle, elle fut presque achevée au XIVe siècle mais les troubles de la guerre de Cent Ans ralentirent les travaux et détériorèrent l'édifice. Au court du XVe siècle l’œuvre repris avec le voûtement de la nef malgré les vicissitudes et les interruptions. Au début du XVIe siècle la façade et deux travées occidentales furent créées. Seule la tour nord est datée des années 1589 à 1630 donc de la fin de la renaissance.

La façade de style gothique flamboyant est reconnaissable par les accolades visibles sur toutes les ouvertures des deux premiers niveaux. En particulier pour le portail avec son grand fleuron. D'une belle homogénéité et élégante, elle dénote par son clocher élevé à la toute fin de la renaissance et au début du classicisme. Son lanternon est représentatif de cette période.

Nef

La collégiale de Bar-le-Duc est une églises-halle au sens strict du terme, toutes les voûtes de la nef et de ses collatéraux sont de la même hauteur, sauf pour le transept qui varie autour d'une dizaine de centimètres. Malgré deux périodes de construction, elle garde la même unité de style qui est le gothique rayonnant, visible par les colonnes et piliers possédant tous des chapiteaux.

L'image au premier plan montre 4 colonnes circulaire édifiées pendant la période gothique tardive, c'est à dire du XVe et XVIe siècles. Fait surprenant, elles ont des chapiteaux! Pourtant leur absence est plus courante à cette époque.

Au premier plan les piliers du XIVe siècle sont reconnaissables par leurs multiples colonnettes engagées et leurs chapiteaux ayant divers motifs telles des feuilles de chêne, de chou et de vigne typique de ce siècle. Tout au fond au niveau des tribunes, on aperçoit une des deux seules colonnes du XVIe siècle sans chapiteau faisant exception dans la collégiale. La modernité du gothique flamboyant refait surface et contrarie l'homogénéité de la nef rayonnante. 

Collatéraux

L'église possède deux collatéraux asymétriques, en particulier celui de gauche qui est très étroit avec une largeur de 2,60 mètres par rapport à celui de droite de 4,20 mètres. De nature homogène par leur ensemble de colonnes, ceux-ci ont de grands fenestrages de style gothique rayonnant avec des oculus à 5 lobes disposés dans les murs gouttereaux.

Bases de colonnes

Toutes les bases de colonnes ont une forme octogonale pour la partie inférieure. Concernant la section intermédiaire entre le fût de colonne et la base, celle-ci varie suivant la forme du pilier notamment un cavet avec un tore qui longent les fûts de colonne circulaire ou fasciculée.

1er travée:

2eme et 3eme travées:

4eme travée collatéral droit:

4eme travée collatéral gauche et 5eme travée:

Chapiteaux

La collégiale possède deux types de chapiteaux du XIVe et XVIe siècles composés des feuilles de chêne, choux, noisetier et de vigne. Les éléments du XIVe siècle sont constituée d'une colonne principale ayant huit colonnes engagées, c'est pourquoi huit chapiteaux se détachent. Elles ont la particularité d'avoir une deuxième moitié de rangée de chapiteaux seulement du coté collatéral droit et du pilier collatéral gauche où se trouve la chaire.

Quant au colonnes circulaires du XVIe siècle les quatre plus petites de la 2e et 3e travées se caractérisent par des chapiteaux ayant les mêmes ornementations végétales que celles du XIVe siècle. Pour les deux colonnes plus large de la 1er travée qui supportent la charge des clochers celles-ci n'ont pas de chapiteaux comme fréquemment dans le gothique tardif.

Chevet et extérieur

Le chevet et le transept ont été édifiés au XIVe siècle bien que plusieurs des fenestrages avec des remplages ayant des mouchettes et soufflets laissant penser à une époque plus tardive tel le gothique flamboyant.

Comme souvent les églises-halles de cette envergure ne possèdent pas d'arcs-boutants au niveau des collatéraux pourtant commun dans les autres modèles comme les plans basilicaux. La raison est simple, les collatéraux étant au même emplacement que les arcs-boutants ont la même fonction de répartition des forces. D'ailleurs la hauteur des arcs doubleaux des collatéraux concernant les églises-halles échelonnées se superposent avec le arcs-boutants.

Configuration de la halle

Plan: Ville de Bar-le-Duc

Marron: 14e siècle

Beige: 16e siècle

Dimensions de la halle

Longueur interne totale: 42,61 m

Éléments remarquables

Notre-Dame du Guet XIVe siècle. Transi de Ligier Richier XVIe siècle. Statues du XVe siècle de Jean Croqc.

Remarque

Cette église concentre l'évolution de l'architecture gothique du XIVe siècle jusqu'au XVIe siècle. On remarque que les bâtisseurs ont respecté le style gothique rayonnant même pendant la période flamboyante, fait remarquable! Cette collégiale est exceptionnelle car elle est une des rares églises-halles médiévales stricto-sensu en France. De plus elle possède un riche mobilier comme les sculptures du XVe siècle de Jean Crocq ou le fameux transi de Ligier Richier.

Je n'ai qu'un seul mot. Formidable!

Dun-sur-Meuse(55): Église Notre-Dame-de-Bonne-Garde

Présentation

Nef

L'intérieur se présente avec deux rangées de colonnades munies de chapiteaux interrompant les nervures des voûtes en croisées d'ogives. Les colonnes à chapiteaux sont un marqueur du gothique rayonnant du XIIIe et XIVe siècles.

Nous remarquons un écart de hauteur modérée entre le vaisseau central et ses collatéraux ainsi nous pouvons la classer dans les halles-échelonnées.

Collatéraux

Colonnes

1er travée

2eme travée

3eme travée

4eme travée

5eme travée

Voûtes

Chevet

Les ouvertures du chevet ont un contraste par rapport aux fenêtres du transept plus basses. Le chevet est la prolongation de la nef centrale qui a des voûtes plus élevées d'où des ouvertures plus hautes.

Ainsi l'extérieur de l'église montre que ses voûtes ne sont pas à la même hauteur.

Configuration de la halle

Dimensions de la halle

Longueur interne totale: 44,90 m

Éléments remarquables

Haut relief avec 7 statues du XVIIIe siècle: La Foi, Moïse, Les quatre évangélistes, La Résurrection.

Remarque

Essey-et-Maizerais(54): Église Saint-Martin

Présentation

Cette église, dédiée à Saint-Martin, semble dater du XIIIe siècle. Elle fut remaniée à plusieurs reprises: ainsi lors de la période ogivale tertiaire (XVe et première moitié XVIe siècle), le chœur fut modifié et agrandi ; de plus les voûtes de la nef furent reconstruites en 1744, avec leurs clefs marquées de croix de Lorraine. À la même époque, l'église gagna une travée à l'ouest. Mis à part le chœur, le plan primitif de la bâtisse reste inchangé ; elle se compose de trois nefs à cinq travées, d'un transept peu apparent, et d'un chœur pentagonal précédé d'un avant chœur rectangulaire. L'église était autrefois le centre d'un fort où les habitants du bourg devaient se réfugier en cas de guerre.

La façade rénovée au XIXe siècle est flanquée d'un puissant clocher côté nord. Un pignon avec un oculus ouvert dans les combles et un simple portail en arc brisé de style néogothique protégé par deux contreforts sont visibles.

Nef

Le vaisseau central plus haut que les collatéraux s'observe par l'écart des arcs formeret par rapport à l'appui des voûtes en croisée d'ogives. Ainsi cette église s'identifie comme une pseudo-basilique, l’intermédiaire architectural entre une église-halle et une église d'élévation basilicale. Un ensemble de piliers soutient la structure ogivale, à priori un modèle plus employé au XIIIe siècle en Lorraine. L'abside est de style gothique flamboyant (XVe-XVIe siècles), bien marquée par les fenestrages ayant des remplages avec des motifs en vessie natatoire de poisson.

Bases de piliers

L'ensemble de l'église a été réalisé au XIIIe siècle dont les piliers sont les éléments les plus visibles de cette époque. Ici les piliers ont été choisis, contrairement aux églises gothiques flamboyantes où l'on emploie des colonnes. C'est pourquoi la nef présente un aspect plus primitif que les églises gothiques tardives.

Photo 1

Photo 2

Voûtes

L'église du XIIIe siècle eut plusieurs modifications aux XVe-XVIe et XVIIIe siècles.

Photo 1

Photo 2

Modifications architecturales

Une remarquable modification du XVe siècle se caractérise dans l'intégralité des voûtes par son aspect inachevé.

Photo 1

Photo 2

Dans la nef principale les piliers retaillés en colonne interrogent à cause de la nature différente de nombreuses pierres. Des éléments plus clairs se distinguent au même niveau, toutes sont prises en sandwich par les autres pierres plus sombres. Deux possibilités viennent à l'esprit, soit c'est une rehausse des voûtes par l'ajout d'assises supplémentaires, soit c'est une simple rénovation? Une source dit que les voûtes ont été reconstruites en 1744, en tout cas les bâtisseurs ont employé le style gothique qui ne heurte pas la vision de l'édifice.

Chevet

Le chevet du XIIIe siècle fut remplacé au XVIe siècle, mais des éléments de cette période subsistent.

Photo 1

Photo 2

Photo 3

Configuration de la pseudo basilique

Dimensions de la pseudo-basilique

Longueur interne totale: 32,90 m

Éléments remarquables

Épitaphes funéraires du XVIIe au XVIIIe siècles

Remarque

Cette église est un livre ouvert concernant l'architecture et la construction des édifices du moyen-âge par ses nombreux vestiges. La modification de la voûte centrale me laisse penser qu'ils ont rehaussé les croisées d'ogives pour les aligner avec l'abside du XVIe siècle. Selon moi, cela signifierait que l'église était probablement une halle-échelonnée transformée en pseudo-basilique pour des raisons esthétiques. Ce bâtiment est formidable!

Marville(55): Église Saint-Nicolas

Présentation

Au début du XIIIe siècle le développement de Marville changea la morphologie de la cité, c'est pourquoi on entreprit la construction d'une nouvelle église afin de remédier à l’éloignement de l'édifice primitif Saint-Hilaire du XIIe siècle, berceau du bourg située à 750 mètres sur une colline. Saint Nicolas eut plusieurs modifications du XVe et XVIe siècles par l'ajout de ses six chapelles, mais également au XVIIIe siècle par la construction de la sacristie.

La façade large et austère dans son ensemble est dotée d'un florissant portail reflétant la richesse passée de la cité de Marville par ses colonnettes et son trumeau sans statue. Au dessus de ce dernier fût ajouté milieu du XIXe siècle une rosace néogothique de grande envergure. Côté gauche de portail un escalier se manifeste par trois petites ouvertures ressemblant à des meurtrières. Quant au côté droit un fenestrage de style gothique rayonnant se reconnaît par le remplage constitué d'un quadrilobe et deux simples lancettes avec des redans. Une baie géminée avec deux arcs en plein cintre ayant un grand cavet comme moulure se situe au premier étage. En ce qui concerne le clocher à l'origine gothique, celui-ci disparu à cause de la foudre en 1766, d'où cette physionomie typique du XVIIIe siècle par sa toiture à bulbe.

Nef

Cette halle échelonnée possède un ensemble de 6 colonnes ayant des chapiteaux à feuilles de chêne, chou et lierre, qui sont emblématiques du gothique classique. L'appui des voûtes du vaisseau centrale contre les arcs formerets est plus haut. D'emblée on visualise un échelonnement avec les voûtes des collatéraux, démontrant que cette église n'est pas une halle stricto sensu.

Collatéraux

En arrière plan, la seule colonne sans chapiteau témoigne de l'agrandissement de l'édifice par l'adjonction de la chapelle du Jour et de l'Aurore fondée en 1472.

Piles composées

1eme travée gauche

Dimensions base de la pile composée

1eme travée droit

Dimensions base de la pile composée

Colonnes

2eme travée gauche

Dimensions base de colonne

2eme travée droit

Dimensions base de colonne

3eme travée gauche

Dimensions base de colonne

3eme travée droit

Dimensions base de colonne

4eme travée gauche

Dimensions base de colonne

4eme travée droit

Dimensions base de colonne

4eme travée droit chapelle

Dimensions base de colonne

Chevet

Le chevet à 5 pans du XIIIe siècle est austère vis à vis des fenestrages gothiques flamboyants des chapelles latérales.

Extension

L'extension de l'église au XVe et XVIe siècles par ses chapelles latérales a accentué la largeur de la toiture. Celle-ci est un excellent exemple pour comprendre la morphologie d'une église-halle avec deux pans de toiture.

À partir de la gauche, les quatre premiers fenestrages sont de style gothique flamboyant, reconnaissables par leurs remplages en forme de flammes. Tout à droite, sous le clocher il n'y a qu'une seule fenêtre d'origine, datant du XIIIe siècle.

Configuration de la halle

Dimensions de la halle échelonnée

Longueur interne totale: 36,60 m

Éléments remarquables

Autel du Saint-Sépulcre, clefs de voûtes, orgue et statues.

Remarque

D'une longueur moyenne, cet édifice urbain dénote des autres églises-halles par sa grande largeur liée aux extensions du XVe et XVIe siècles. On pourrait croire que cette halle possède 5 vaisseaux, mais les chapelles latérales étant cloisonnées entre elles, exclus une construction à 5 nefs. En ce qui concerne l'élévation du bâtiment, l'église se classe parmi les halles-échelonnées, le plan le plus commun des constructions halles.

Cette église de 800 ans est déjà remarquable par sa conception, de plus elle détient un extraordinaire mobilier remontant jusqu'au moyen-âge. Incontournable!

Waville(54): Église Saint-Hubert

Présentation

L’église Saint-Hubert construite au XIIIe siècle remplaça un oratoire fondé au Xe siècle. À la fin du Moyen-Age, l’édifice fut fortifié afin de servir de refuge à la population. Ainsi les combles de la nef furent rehaussés et couverts d’une terrasse bordée de créneaux. Au dessus du chœur une tour aujourd'hui disparue était dotée d'un hourd. En 1736 la formation de brèches et d'infiltrations dues à l’absence de toiture ont conduit à ce que la tour et les créneaux soient rasés afin qu’une toiture soit mise en place. Enfin, en 1769, de manière à arrêter la formation de nouvelles brèches, la tour actuelle fut construite contre l’édifice.

La façade présente le clocher de la fin du XVIIIe siècle permettant de maintenir l'ensemble de l'édifice. Sur le côté nord-ouest (à gauche de l’entrée), on remarque les vestiges d’une tourelle en encorbellement qui permettait d’accéder aux combles et à l’étage fortifié, refuges pour la population en cas de danger. 

Nef

La nef est constituée de 3 vaisseaux à 3 travées dont les collatéraux sont plus étroits que la nef centrale, celle-ci présente une haute élévation remarquable. L'ensemble relativement restreint forme presque un carré par ses 13,15m de longueur et ses 11,80m de largeur. La construction d'un chœur avec une travée supplémentaire indique qu'on souhaitait approfondir la perspective de l'église et palier aussi le manque d'espace. Deux colonnes et deux piliers ayant des chapiteaux avec des ornementions typiques du XIIIe siècle soutiennent les voûtes de la nef halle. 

Collatéraux

Les collatéraux plus resserrés d'environ un mètre par leur largeur sont similaires à nef centrale, donnant un volume équilibré à la halle. Les modestes ouvertures en ogive qui sont toutes identiques, c'est-à-dire avec une seule baie à lancette, accentuent l'harmonie de l'édifice.

Bases de colonnes

Les deux bases de colonne standards sont quasiment identiques du fait des mêmes moulures taillées. Sans aucun doute elles sont du XIIIe siècle par l'existence d'un plateau circulaire posé sur une partie octogonale. L'astragale et le plateau ayant le tore circulaire sont les héritières du style roman par extension de l'antiquité gréco-romaine.

Deuxième travée gauche:

Deuxième travée droite:

Chapiteaux

Deux chapiteaux de colonne se différencient de tous les autres parce-qu'ils ne sont pas engagés dans les maçonneries. Ils ont chacun leur ornementation, celui du collatéral gauche possède des feuilles de choux marquant le XIIIe siècle du fait de leur détachement du panier. Quant au chapiteau du collatéral droit des feuilles de vigne deux fois moins nombreuses que les feuilles de choux ont été réalisées.

Piliers

Les deux piliers carrés ayant 3 colonnes engagées et un pilastre(coté tribune) à chaque angle sont intégrés aux vestiges de l'ancienne église romane qui sert aujourd'hui de tribune. Ces piliers surdimensionnés étaient initialement prévus pour supporter la charge d'une tour qui ne fut jamais construite. Les ornementations qui sont seulement sur les colonnes engagées et pilastres sont des modèles réduits similaires aux colonnes indépendantes.

Voûtes

Toutes les voûtes hautes sont des croisées d'ogives ne comportant aucune ornementation. L'ensemble des croisées d'ogives de la nef centrale jusqu'à l'abside se composent de clefs annulaires permettant à l'origine d'accrocher les lustres. Sous les tribunes des voûtes d'arêtes rappellent l'origine romane de l'église.

Chevet

Le chevet est constitué d'une travée supplémentaire qui allonge l'ensemble du chœur. Celui-ci est maçonné avec des moellons calcaires sauf pour les angles et les contreforts en pierre de taille qui lient les pans de murs. La haute élévation du chevet est due à un étage refuge ajouté au XVe siècle.

Configuration de la halle

Dimensions de la halle

Longueur interne totale: 22,80 m

Éléments remarquables

Tabernacle à ailes du maître-autel en bois doré et polychrome. Fin XVIIe et début XVIIIe siècles.

Tympan du début du XVIe siècle.

Remarque

Cette église est surprenante par son élévation extérieure comme intérieure. L'étage refuge supplémentaire et les dimensions réduites du périmètre donnent une physionomie tout en hauteur à l'édifice. L'intérieur est saisissant du fait de sa superficie restreinte, qui avec des voûtes élevées accentuent une verticalité rarement observable dans ce modèle d'églises-halles. Sans oublier ses deux fines colonnes du XIIIe siècle intensifiant la légèreté de la nef. 

Ce bâtiment est hors-norme!