Légende (français)
Janvier, dans la légende
Avait vingt neuf jours.
Février en avait trente,
L'autre en était jaloux.
Janvier, cette année-là,
Après le nouvel an (la période du « gui l’an neuf »),
Vivait son dernier jour...(bis)
Une vieille marchait dans le bois.
Pauvre vieille! Que faisais-tu dans le bois?
Elle se moquait, la vieille:
"Janvier, tu es fini!
Ton froid ne me pique guère,
Demain se lèvera". "
Prête-moi donc deux journées,
Allons !Dit Janvier,
Ainsi fit Février...(bis)
"Vois, la vieille!" Et le froid se fait plus fort...
"Vois, la vieille, si le Janvier n'est pas mort!"
Les deux larrons de rire
Et de fouetter de froid.
Et gèle que te gèle
La vieille mourut...
Mais Janvier, sans parole,
N'a plus jamais rendu
Les deux jours à Février...(bis)
Et (Eh?) les vieilles, c'est pour cela que Février
Pour une vieille n'est pas aussi long que Janvier.
En Limousin est, on appelle les deux derniers jours de Janvier : « Las vielhas » (Les vieilles)
Composé et chanté par Jean Paul VERDIER
Au nord Dordogne, Janvier s'est francisé en "Janvier", et Février en "Feurier".
Ancienne légende de Corrèze et de l’est de la Dordogne, rapportée par Marcelle Delpastre et mise en musique par Joan Pau Verdier.
En Corrèze, on appelle les derniers jours de Janvier « Las vielhas »
On peut écouter Joan Pau Verdier chaque dimanche matin avec Martial Peyrouny dans l’émission « Meitat chen, meitat pòrc » entre 11h et midi sur France Bleu Périgord.)