(écrit lors du 413ᵉ anniversaire de la Conspiration des Poudres)
Nous voici donc en ce Cinq de Novembre
Avec ses complots et ses poudres.
Ce jour béni, je l’ai gravé dans l’ambre
Car l’oublier, je ne puis m’y résoudre.
Si seulement l’homme au masque parfait
Avait pu tout mener à bien…
L’ordre établi aurait été défait
Pour créer un monde où ne régnerait rien.
Pauvre de nous… Car c’est une défaite
Que j’ai dans le marbre gravée !
J’ai beau vouloir avoir le cœur en fête,
Mais nos malheurs n’ont cessé de cesser ;
Car combien y a-t-il eu de Cinq Novembres
Sans que rien ne change ? Et combien de temps
Attendra-t-on avant qu’un Jour des Cendres
Renverse tout, définitivement ?
Je me souviens de ce Cinq de Novembre,
De tous ses complots et ses poudres :
C’est le rappel aussi songeur que tendre
D’un mal qui n’a jamais pu se résoudre.
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Cinq de novembre