Chulitna raft J2

Chulitna RAFT J2 (Me 11/08)

Pluie….

Quel dommage, on passe entre des falaises ocre sur lesquelles un rayon de soleil serait du plus bel effet.


Idem pour une partie en canyon….

On se débrouille mieux, la rivière étant plus large, mais on se fait tout de même une belle frayeur en se faisant drosser contre une paroi rocheuse. Le raft prend de la gîte, pas plus de 45°C, ça dure quelques secondes puis nous nous échappons. Le raft est autovideur, heureusement !

Marion est revenue dans le raft car le canoë est plus difficile à manœuvrer à 3.

On avance vite car le courant est puissant : le GPS nous indique à un moment 14,8 km/h sans donner un coup d’aviron.

Fred, aux avirons, et les grands dans le canoë n’ont pas froid mais Marion et moi, inactives, sommes obligées de faire de grands moulinets avec les bras pour nous réchauffer, ce qui ne manque pas de susciter quelques fous rires et par la suite d’engendrer quelques courbatures ! Il faut dire qu’en plus de la pluie on a maintenant le vent dans le nez.

Dire que j’ai choisi cette rivière pour ses paysages ! Le plafond nuageux est à 100m !

A part quelques aigles et canards, pas le moindre animal à l’horizon (bouché il est vrai)

Avec ce temps le paysage est absolument lugubre : la rivière s’étale sur plusieurs centaines de mètres et se divise en différents bras qui se faufilent entre des gravières grisâtres. L’eau est chargée de limon si bien qu’il est impossible de détecter la présence de rochers ou de hauts-fonds.

Le lit de la rivière est jonché de souches d’arbres immenses que nous avons parfois bien du mal à éviter. Certains dérivent parfois au fil de l’eau. Le niveau de la Chulitna est si haut qu’il faut prendre garde de ne pas se laisser embarquer dans une veine qui passe carrément dans des forêts denses de saules.

Vive les vacances ! Je voulais du wild, on est servi !

Après 30 miles parcourus à un train d’enfer, on pose le camp à la jonction avec Fountain River.


De mieux en mieux : le brouillard tombe, tout baigne !

Fred, qui en vraiment plein les biscottos (manier un raft est bien plus physique qu’un kayak ou un canoë !) trouve comme d’habitude le courage de nous préparer un bon repas qui a pour vertu de remonter le moral des troupes. Un bon petit feu, quelques chamallows, une tente douillette et ça va mieux !