Petigny

Cette page est créée grâce à Philippe Meurant de Petigny, passionné d’histoire locale, de sa région et de son village…

Zoé Eugène de Monge
vicomte de Franeau


Fils de Marie Antoine Edmond de Monge de Franeau et de Thérèse Josèphe Lahaye.

Né au château de Petigny le 15 janvier 1855. Décédé à Petigny le 11 novembre 1928. Inhumé au cimetière de Petigny le 14 novembre 1928. Sa scolarité commence à l’école communale de son village natal puis se poursuit au Collège de Chimay.

C’est le 1er avril 1875 que Zoé entre à l’école militaire en qualité d’élève.

Il accède au grade de sous-lieutenant d’infanterie à l’âge de 22 ans.

En 1883, après trois années d’officier d’instruction à l’école d’équitation, il prend le commandement de celle-ci à Ypres.

Le 26 décembre 1883, il obtient le grade de lieutenant.

D’abord nommé en 1889 adjoint d’état-major, il devient, le 25 juin 1891, aide de camp du généra- major Van Sprang, commandant de la première brigade de cavalerie.

De 1894 à 1908, il ne cesse de grimper dans la hiérarchie militaire. Par arrêté royal du 26 décembre 1912, Zoé est nommé général-major et est désigné pour commander la 1ère brigade de cavalerie.

Au début du premier conflit mondial, il commande la 2e division de cavalerie pendant environ une année.

C’est avec le grade de lieutenant-général qu’il est admis à la retraite le 30 mars 1916.

Que dire de ses mérites ?

Voici ce qu’écrit le général major commandant de brigade L. CLOOSE dans une note de proposition d’avancement au grade de général-major le 20 juin 1910:

“Le colonel A.E.M. de Monge est un chef de corps de grand caractère et de haute valeur, qui commande son régiment avec autorité et bienveillance. Instruit, très intelligent, de jugement prompt et sain, cavalier hardi et énergique, il apprécie judicieusement le terrain et les circonstances, en tire rapidement parti, et manœuvre partout son régiment avec entrain, initiative et à-propos. Exerçant une grande ascendance sur son personnel, se distinguant par des qualités transcendantes, il a fait de son régiment un corps réellement remarquable. En conséquence, j’estime qu’il y a lieu de faire arriver le plus tôt possible au généralat ce chef dont l’aptitude au commandement est si haute. Le Comité des généraux lui a, du reste, accordé une mission spéciale le recommandant à l’attention de l’autorité supérieure.”

Ses décorations sont nombreuses :

Officier de l’Ordre de la Légion d’Honneur (25/01/1910),

Officier de l’Ordre de Léopold (26/11/1910),

Commandeur de l’Ordre de l’Etoile noire du Bénin (28/07/1911),

Commandeur de l’Ordre d’Orange Nassau (15/09/1911),

Commandeur de l’Ordre de la Couronne (15/11/1913),

Commandeur de l’Ordre de Léopold (01/10/1914),

Chevalier de l’Ordre de Léopold,

Croix militaires de première et de seconde classe,

Médaille commémorative, Médaille de l’Yser (16/08/1920).

C’est peut-être au cours d’un congé à Le Cannet en France qu’il va rencontrer celle qui deviendra son épouse le 4 août 1919, Adrienne Malbrancke.

En 1920, après quelques mois dans sa résidence de la rue Pavie à Bruxelles, ils s’installent à Petigny dans la maison familiale pour y passer une retraite heureuse.

page 10 et 11 de la revue historique du cercle d'histoire de Petigny