Uvéite

Les uvéites

Qu’est ce l’uvéite ?

L’uvéite est une inflammation de l’uvée de l’œil (l’iris, le corps ciliaire ou la choroïde).

Quels sont les symptômes ?

Les symptômes sont variés et dépendent de la localisation de l’atteinte

- douleur oculaire résistante aux antalgiques

- rougeur de l’œil

- éblouissement à la lumière (photophobie)

- larmoiement

- la vision de mouches volantes (myodésopsies), sensation de brouillard visuel

- baisse de la vision

Quels sont les types d’uvéites ?

Il existe trois types d’uvéites selon la partie de l’uvée inflammatoire :

- l’uvéite antérieure, la plus fréquente qui touche l’iris et/ou le corps cilaire

- l’uvéite intermédiaire qui touche le vitré

- l’uvéite postérieure, qui touche la choroïde ou la rétine

- la panuvéite est une atteinte d’au moins 2 des structures précédentes

Quelles sont les causes d’uvéites ?

Dans la moitié des cas, la cause de l’uvéite n’est pas retrouvée.

Les causes d’uvéites les plus fréquentes sont :

- les maladies rhumatologiques :

. les spondylarthropathies : la spondylarthrite ankylosante (avec l’antigène HLA B27 souvent retrouvé)

. les maladies chroniques inflammatoires de l’intestin (maladie de Crohn et rectocolite hémorragique)

. l’arthite juvénile

. l’arthrite psoriasique

. la maladie Behçet

- les infections :

. par un virus : herpes, varicelle, zona, cytomégalovirus

. par une bactérie : la syphilis, la tuberculose,

. par un parasite : la toxoplasmose

- les maladies de système : la sarcoïdose, la polyarthrite rhumatoïde, …

- les causes plus rares : l’ophtalmie sympathique, l’uvéite phaco-antigénique…

Quel est le traitement ?

Le traitement de la cause, si elle est identifiée est indispensable.

Un bilan sanguin pour essayer d’identifier la cause sera réalisé en cas de premier épisode d’uvéite.

L’inflammation de l’œil est traitée par des anti-inflammatoires locaux : un collyre à base de corticoïdes à forte dose que l’on diminue progressivement sur plusieurs semaines. Dans les cas chroniques sévères, des traitements immunosuppresseurs peuvent être proposés.

D’autres collyres sont parfois associés : un collyre mydriatique (qui dilate la pupille) pour diminuer la douleur et éviter les synéchies (adhérences) entre l’iris et le cristallin.

Les informations ou les conseils donnés sur ce site internet ne sauraient engager l'auteur et ne peuvent pas remplacer une véritable consultation chez l'ophtalmologiste traitant.