Numériser la musique, opération appelée également "ripper", de l'anglais "to rip" ("extraire"), suppose avant tout que l’on soit en mesure d’effectuer une copie conforme à l’original gravé sur CD et pas seulement une copie approximative. Une fois la plage extraite, celle-ci pourra être restituée avec une fidélité parfaite sans aucune erreur de lecture, puisque stockée sous forme de fichier. Rappelons que le système de fichier assure une protection des données et une restitution à l’identique.
La stratégie d’extraction des plages du CD est gérée par des algorithmes de correction d’erreur évolués implémentés par les logiciels. Pour vérifier que la copie extraite est parfaitement conforme à l’original, les logiciels évolués à l’aide du numéro d’identification unique du disque/plage effectuent une requête sur internet vers la base de données AccurateRip (AccurateRip).
Chaque logiciel développe de plus sa propre stratégie de sécurisation de la lecture, par divers procédés propriétaires. Ces derniers viennent compléter, notamment en cas de désaccord avec la signature AccurateRip, une correction des erreurs de lecture à la volée. On retrouvera à cet effet dans chaque logiciel un paramètre sous forme de case à cocher ou menu déroulant permettant de sélectionner un mode d’extraction standard ou avec contrôle des erreurs renforcé. Ce dernier entraînant systématiquement et naturellement une vitesse d’extraction plus lente.
Notons enfin que certains produits commerciaux du marché actuel intègrent les technologies existantes présentées sous forme OEM.