Historique

B/ L’histoire:

 Rappelons que les rayons X tirent leur nom du symbole scientifique du facteur inconnu x puisque Wilhelm Conrad Röntgen qui les a découvert le 8 novembre 1895 ignorait alors de quoi il s’agissait.

Les inventeurs du scanner médical

 

  

Le premier scanner médical à rayons X a été mis au point en 1972, et commercialisé en 1975, par l’ingénieur britannique, Godfrey Newbold Hounsfield, alors ingénieur de la société britannique EMI (Electronical Musical Instrumental),  d'après les travaux publiés quelques années auparavant par Allan MacLeod Cormack.

   En effet, ce physicien américain, d’origine Sud-africaine, a établi les fondements théoriques de la tomodensitométrie. Ses publications sur ce sujet susciteront peu d'intérêt jusqu'au moment où Hounsfield construira le premier scanner. Pour leurs efforts indépendants, Cormack and Hounsfield recevront ensemble le prix Nobel de médecine en 1979, pour la mise au point de cette technique appelée tomodensitométrie.

 

 

 

   Hounsfield entama la construction d'un ordinateur qui prendrait comme données des clichés radiographiques pris selon différents angles d'un même objet, une boite par exemple, objet qu’il avait pris lors de ses premières expériences,  pour reconstruire une image de l'objet en tranches. L'application de cette idée au domaine médical le conduit à proposer ce que l'on nomme aujourd'hui la tomodensitométrie, ou plus simplement scanner. Hounsfield ignorait alors que Allan McLeod Cormack avait établi la théorie mathématique décrivant un tel appareil.                                                                                                  

              

 

L’ histoire du scanner médical

 

   Les premiers prototypes de tomodensitomètre permettaient de visualiser uniquement le cerveau au moyen d'une série de capteurs disposés en arc de cercle autour de la tête. Avec les premiers ordinateurs, il fallait deux heures et demie pour calculer une seule coupe tomographique.

 

Cette technique indolore permet de déceler des anomalies qui ne sont pas visibles sur des radiographies classiques ou lors d'une échographie : kystes, tumeurs ou ganglions… Cet appareil a notamment permis de grandes avancées en neurologie en offrant des images inédites du cerveau, plusieurs années avant celles de l’IRM.